▪ Pendant toutes nos années de vie active, la plupart d’entre nous ont fait en sorte de recevoir une rémunération adéquate en échange de son dur labeur. Nous avons essayé de recevoir "un salaire honnête pour un travail honnête". Et s’il doit y avoir la moindre malhonnêteté dans ce calcul, nous préférons que ce soit en notre faveur, sous la forme d’un salaire trop élevé.
Mais quand il s’agit d’investir, la plupart d’entre nous sommes moins exigeants. Nous nous contentons d’espérer nous en sortir correctement "sur le long terme". Et parce que nous nous contentons d’espérer nous en sortir correctement sur le long terme, nous sommes très tolérants vis-à-vis des rendements décevants sur le court terme. Autrement dit, nous sommes prêts à être sous payés de temps à autre.
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Développement des émergents… mais aussi hausse des matières premières agricoles, nouvelles technologies…
MISEZ SUR LES GRANDES TENDANCES DE DEMAIN !
Grâce à des recommandations concrètes, simples et solides, vous pouvez vous positionner aujourd’hui sur les secteurs les plus prometteurs : n’attendez pas pour agir — alors que les économies occidentales s’enfoncent dans la crise, d’autres gisements de gains sont à portée d’investissement.
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Une attitude aussi complaisante — presque fataliste — produit en général des résultats bas de gamme. Mais pas toujours. Pendant la plus grande partie des 30 dernières années, acheter et détenir des actions américaines suffisait à produire un résultat satisfaisant. Il y avait suffisamment d’or boursier à Wall Street pour remplir les poches de presque tous les chercheurs d’or. Mais ces jours-là sont derrière nous.
Au cours des dix dernières années, l’indice S&P 500 a donné un rendement total négatif. Sur cette même période, la plupart des indices des Bourses des marchés émergents ont doublé ou triplé. Il est évident que les acheteurs d’actions US n’ont pas reçu un "salaire honnête".
Ces résultats d’investissement des dix dernières années ne sont pas nécessairement le prologue des dix années à venir. Mais que se passera-t-il s’ils le sont ? Et si les jours de gloire du "j’achète et je conserve à long terme" étaient bel et bien terminés ? Nous pensons qu’il est temps d’évaluer précisément la mesure du risque que l’on prend par rapport à chaque rendement potentiel. Il est temps d’insister pour recevoir un salaire honnête, ou de monter en selle et de s’en aller vers un lieu où le capital est traité avec plus d’égards.
▪ De nombreux investisseurs détiennent des positions "poids lourd" en actions US sans jamais se préoccuper ou prendre connaissance des risques qu’ils prennent par rapport aux autres opportunités d’investissement, comme les actions des marchés émergents. C’est une erreur potentiellement grave, surtout quand on pense que le monde de l’investissement devient de plus en plus bipolaire, au bénéfice des marchés émergents.
Dans le monde post-bulle :
1. L’Occident est caractérisé par :
a) une augmentation de l’endettement à tous les niveaux de la société
b) un énorme "héritage" d’acquis sociaux
c) des réglementations débilitantes et hostiles.
2. "Le Reste" est caractérisé par l’opposé.
Les marchés financiers mondiaux reflètent de plus en plus ces tendances croisées ; la distinction entre "en voie de développement" et "développé" est devenue tellement floue qu’il devient difficile de les discerner l’un de l’autre. Ce qu’on peut remarquer, c’est que les Bourses des pays en voie de développement deviennent moins volatiles… du moins par rapport aux marchés des pays développés.
<img height="325" width="484" border="0" alt="Le beta de l'indice MSCI des march