▪ L’une des conséquences les plus effrayantes de la Grande récession américaine, c’est le chômage de longue durée. Aussi haussiers qu’aient pu être — aux yeux de certains — les chiffres de l’emploi aux Etats-Unis la semaine dernière (l’augmentation comprenait près de 50 000 agents de recensement… qui pourraient sûrement s’occuper de compter de façon plus précise et plus objective le nombre réel de chômeurs), avez-vous remarqué que près de 45% des 15 millions de chômeurs américains sont au chômage depuis plus de six mois ?
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C’est ce qu’on appelle le "chômage de longue durée". Et cela résonne comme un changement structurel dans la nature même de l’économie américaine. Une économie basée sur la consommation se débarrasse des emplois industriels et produit des emplois de service. Nous avons tout un tas de données que nous avons rassemblées il y a deux ans grâce aux Bureau américain des statistiques de l’emploi et qui prouvent cette théorie. Elles prouvent également que le salaire horaire moyen dans le secteur des services (principalement la vente au détail) représente à peu près la moitié du salaire horaire moyen dans le secteur de l’industrie.
Mais bon, dans un monde où le prix de la main d’oeuvre baisse (c’est ce qui se passe quand on ajoute 1,5 milliards d’anciens communistes et un milliard d’habitants du sous-continent à la main d’oeuvre mondiale), la marge sur le coût de fabrication va se réduire. Vous pouvez faire moins cher ailleurs. Alors vous désindustrialisez, et vous perdez 8 000 millions d’emplois tandis que la Chine engloutit des parts de marché et des capacités de production.
▪ Incidemment, peut-être que Wall Street a décidé que, si les marges sur la fabrication diminuaient au point de disparaître complètement pour les entreprises dont les coûts de main d’oeuvre et les avantage acquis sont aux Etats-Unis, alors la meilleure des entreprises serait celle qui ne fabrique rien… et le vend quand même ! Vous avez là l’idée clé de la titrisation.
Mais ce changement sismique dans le genre d’emplois que l’économie génère représente également ce qui se passe quand l’axe Wall Street-Washington fait un choix réfléchi — comme à l’époque où Robert Rubin était ministre des Finances (et pas encore l’homme de Goldman Sachs) — pour favoriser les comptes de capitaux plutôt que les comptes courants. C’est-à-dire favoriser la finance plutôt que l’industrie. Tant que les investisseurs étrangers voulaient des actions et des obligations US, les Etats-Unis pouvaient vivre au dessus de leurs moyens, consommer à outrance et financer de profonds déficits gouvernementaux parce qu’ils ne subissaient aucune pression les poussant à faire monter les taux d’intérêt.
Bien sûr, le salaire moyen a baissé. Mais Wall Street s’en est mis plein les poches. Et le prix des achats quotidiens des Américains a baissé aussi. C’est vrai, les taux d’intérêt ont commencé à grimper. Mais réfléchissez-y…
Quand le prix du pétrole s’est effondré, passant de près de 150 $ à 30 $, c’était comme une sorte de réduction d’impôt pour les automobilistes. Le gouvernement a alors mis son grain de sel avec divers plans pour injecter de l’argent dans l’économie et le marché de l’emploi. La prime versée aux primo-accédants à la propriété… le gaspillage des plans de relance…
Le résultat net semble avoir laissé les Américains en meilleure posture à court terme, même si les effets à long terme ne sont pas tout à fait clairs. Normal, donc, que tout le monde soit si satisfait. C’est bien d’avoir de la chance…