▪ Les zombies gagnent. Le Dow a baissé de plus de 300 points.
Apparemment, l’anticipation d’une victoire d’Obama valait mieux que la victoire elle-même. Ou, pour dire les choses autrement, les investisseurs ont parié que Monsieur O. gagnerait. Et lorsque ça a été le cas, ils ont encaissé leurs gains.
Oui, cher lecteur, tout ça nous dit que les investisseurs ne sont pas aussi idiots qu’ils en ont l’air. Ils pensaient qu’une victoire d’Obama serait bonne pour les actions au début (grâce à son soutien à Ben Bernanke et à de nouvelles dépenses fédérales) mais pas à long terme.
Ils ont probablement raison.
Comme vous le savez, ce dont les Etats-Unis (et une bonne partie des économies de la planète) ont besoin, c’est d’une vraie relance… pas d’une relance bidon. Ils ont besoin de mettre plus de ressources entre les mains du secteur productif de l’économie… et non pas plus d’argent entre les mains des zombies.
Sauf qu’Obama était le candidat zombie. Mitt Romney aussi, d’ailleurs. Obama privilégiait les zombies qui travaillent pour le gouvernement fédéral ou en obtiennent directement leur argent. M. Romney favorisait les retraités, et avait un faible pour les plus gros zombies — ceux qui reçoivent leur argent indirectement par le biais de contrat du Pentagone, ou ceux qui travaillent à Wall Street.
▪ Un programme électoral simple et clair
Nous nous sommes lancé dans la course parce que nous espérions fournir un vrai choix aux électeurs. Ils pouvaient voter pour Bill Bonner. Notre programme de campagne était simple : dehors les zombies !
Vous pensez sans doute qu’une telle campagne était irréaliste ou impossible à mettre en place. Pas du tout. Elle était très simple et facile à appliquer.
D’abord, nous divisons les impôts par deux. Immédiatement, les gens ont beaucoup plus d’argent à dépenser… L’économie s’en trouverait tout de suite mieux.
Ensuite, nous divisons les dépenses gouvernementales par deux. Le bon vieux système de la hache. Coupez chaque élément du budget en deux. Et si les zombies hurlent… passez aussi l’autre moitié au hachoir !
Troisièmement, nous annulons la bureaucratie cauchemardesque qui paralyse les PME.
Evidemment, nous n’avons jamais eu la moindre chance de gagner. Pour autant que nous en sachions, pas une seule personne n’a voté pour nous. Pas même le candidat lui-même. Pourquoi perdre son temps à voter pour quelqu’un qui ne pouvait pas gagner ?
Mais c’est bien là l’idée. Personne ne peut accéder au poste suprême, de nos jours, sans le soutien des zombies. Il y en a trop. Ils se trouvent à tous les coins de rue et se cachent dans toutes les lois votées par le Congrès. La moitié des ménages aux Etats-Unis reçoit de l’argent du gouvernement… c’est-à-dire plus qu’il n’en faut pour élire un président.
Le système est fondamentalement corrompu. Les gens votent même quand il y a un conflit d’intérêt évident. C’est comme si un PDG avait le droit de décider de son propre salaire. Ce n’est pas censé se produire. En cas de conflit d’intérêt — dans les institutions démocratiques civilisées — on est censé le déclarer et s’abstenir de voter.
A présent, il n’est plus possible de gagner une élection majeure en faisant appel aux instincts plus élevés des électeurs, ou à leur point de vue indépendant sur ce qui est mieux pour le pays. Ils dépendent des autorités. Leur point de vue a été compromis… acheté et suborné. A présent, il faut en appeler directement à leur avidité et à leur sens des avantages acquis.
« Je vous en donnerai plus… Il vous donnera moins », dit un candidat.
« Non… avec moi vous en aurez plus. Il ne sait pas comment faire pour vous en donner plus », réplique l’autre candidat.
Et donc… quel que soit le vainqueur, on finit avec PLUS.
En l’état actuel des choses, le gouvernement fédéral américain est en bonne voie pour ajouter 10 000 milliards de dollars à sa dette au cours des 10 prochaines années. La réponse du Congrès devant cette urgence est de proposer de réduire les déficits de 1 300 milliards de dollars sur la période. De sorte que même si la proposition est entièrement mise en place, la dette augmentera quand même de 8 700 milliards de dollars.
Youpi ! C’est la ruine. Et inutile de faire appel au sens civique des zombies pour essayer d’arrêter le processus.
Il est trop tard. Les élections sont terminées. Les zombies ont gagné ! Maintenant, ils continueront de sucer le sang de l’économie productive… jusqu’à ce qu’elle finisse par s’effondrer.
2 commentaires
dommage j aura votez pour vous
Merci