▪ Il ne s’est pas passé grand-chose sur les marchés la semaine dernière.
Michelle Bachmann a décidé d’abandonner la course à la Maison Blanche. Les experts, les instituts de sondage et les parieurs prédisent que Mitt Romney sera l’homme des républicains.
L’Iran a demandé aux Etats-Unis de sortir du détroit d’Ormuz. « Et ne revenez pas », a-t-il ajouté. Les investisseurs semblent parier que la menace n’était pas sérieuse.
C’est bien le problème des prédictions et des prévisions. On ne sait jamais lesquelles se réaliseront. Pour autant que nous en sachions, Romney pourrait être accusé de pédophilie au New Hampshire… tandis que l’enfer se déchaînerait au Moyen-Orient.
« Préparez-vous au pire, espérez le meilleur » — ce conseil a toujours été avisé. On pourrait même dire qu’il s’agit de la base de notre approche de l’investissement. Nous ne savons jamais ce qui pourrait se passer. Nous cherchons donc des investissements qui ne dépendent pas de la connaissance. Nous dépendons de l’ignorance, en d’autres termes, et de la bonté des étrangers. Nous voulons des investissements qui sont déjà si bon marché que des obstacles inattendus et des désastres imprévus ne leur feront pas de mal.
Lorsqu’on achète une action parce qu’on pense que le cours va grimper, on parie qu’on peut voir l’avenir. Un mauvais choix, selon nous. Les inconnues oeuvreront probablement contre vous. Mieux vaut acheter une action qu’on veut posséder — que le prix grimpe ou pas.
De même, le bon moment pour acheter une valeur pétrolière, ce n’est pas quand on attend une guerre contre l’Iran. Mieux vaut acheter une telle valeur quand personne ne s’attend à une guerre. L’inattendu ne peut alors que vous aider.
Et qu’en est-il de l’or ? Achetez-le quand les gens pensent qu’il va baisser, non quand ils s’attendent à le voir grimper. Evidemment, on ne sait pas où il va aller. Mais lorsque la majorité est d’avis qu’il baisse, il y a de fortes chances qu’il soit… bon marché.
▪ Ce que nous devrions penser pour nos prédictions de 2012
Telles sont nos prédictions pour 2012 : pas nécessairement ce qui va se passer selon nous… mais ce que nous devrions penser qui va arriver. Elles font partie de nos préparations pour le pire.
Par exemple, comme nous l’expliquions la semaine dernière, nous ne pensons pas que l’or va grimper cette année. Il est en hausse chaque année depuis 11 ans — le marché haussier le plus durable de l’histoire récente. Il est prêt à se reposer.
Même ainsi, nous devrions probablement nous attendre à le voir regrimper. Nous ne savons pas où le métal jaune va aller en 2012… mais le reste du système monétaire pourrait glisser dans le chaos et la calamité à tout moment. L’or est la seule chose sur laquelle on puisse compter.
De même, les actions pourraient grimper. Ou baisser. Si elles baissent, elles pourraient chuter de 25% à 50% cette année. C’est ce qu’elles devraient perdre pour revenir à des niveaux vraiment bon marché. C’est la distance qu’elles doivent parcourir pour arriver à un réel plancher de marché baissier.
D’un autre côté, quelles sont les chances de les voir gagner entre 25% et 50% de valeur ? Pas bonnes, cher lecteur.
1 commentaire
[…] Lire la suite Ce que vous devriez attendre pour l’or et les actions en 2012 | La Chronique Agora. […]