▪ Le marché des changes est un terrain de jeu idéal. Décorrélé des actions incertaines, plus liquide que n’importe quel marché, c’est un outil de diversification idéal. Les abonnés à FxProfitTrader en ont fait l’heureuse expérience. Ils ont vu leur portefeuille devises croître de plus de 8% sur cette seule semaine. Depuis le 15 mars, leur capital a progressé de 24,17%. Et depuis son lancement début juillet dernier, la stratégie euro/dollar mise en oeuvre a fait croître le capital de nos abonnés de 39,99%.
On est loin de la performance du CAC… Quel est leur secret ? Aucun. Juste une méthode éprouvée, de la rigueur, 10 minutes tous les matins, et beaucoup de patience. L’une des principales sources d’opportunités est bien entendu la crise en Zone euro… suivez le guide.
▪ Fausse inflation et vraie dette
Le coeur du problème est que la BCE a péché par orgueil. La faute à la politique, encore. Trichet ne pouvait se résoudre à partir sans être celui qui, le premier, donnera un tour de vis monétaire. Comme pour laisser une trace… indélébile.
Ce geste ressemble de plus en plus à un faux pas, qui devient très embarrassant pour la Banque centrale…
▪ A combattre des moulins, on finit par être dans le vent
Voilà donc notre J.C. Trichet parti en la lutte contre une inflation importée, contre laquelle sa politique monétaire ne peut rien. En revanche, l’impact de sa politique monétaire devrait rapidement se ressentir, à la fois sur la consommation et sur l’immobilier qui devraient souffrir de la difficulté d’accès au crédit.
Mais un autre danger menace : alors que la BCE commence à calmer ses ardeurs en termes de lutte contre l’inflation, voilà que l’euro, logiquement, reprend le chemin de la baisse. Si vous pensiez que c’était une bonne nouvelle, c’est raté…
▪ Euro en baisse ; économie en danger…
Désormais, il est commun de penser que la baisse de l’euro est bonne pour nos économies. On a tant vu pleurer les patrons d’EADS que chaque baisse de la devise est prise comme une lueur d’espoir.
Bêtise.
Vous par exemple, achetez-vous plus souvent un Airbus A320 ou du gasoil pour votre voiture ? Si vous n’êtes pas dans le premier cas, inutile de vous réjouir de la baisse de l’euro, car cela renchérit notre facture énergétique (importation de pétrole) d’un cran à chaque fois.
Le baril de brut (et les matières en général) étant coté en dollars, l’euro fort protège le consommateur européen. En effet, la hausse des prix des matières est en partie neutralisée par la hausse de l’euro contre le dollar.
Avec un euro en baisse, la hausse des matières premières va donc peser bien plus le budget des ménages. Couplé à des taux d’intérêt en hausse, la baisse de la consommation pourrait ne faire que commencer…
▪ L’euro/dollar a encore du potentiel à la baisse !
La semaine dernière, je prévenais mes lecteurs que le dollar amorçait sans aucun doute un rebond. La parité valait alors 1,4468. Voici exactement le graphique que je proposais :
Et voici le même graphique mis à jour vendredi matin. Nous en sommes à 1,4150…
Mon scénario se déroule donc parfaitement, et j’oserais même dire avec un temps d’avance. J’ai sans doute sous-estimé la rapidité de la descente aux enfers de la zone euro…
La baisse devrait se poursuivre. Désormais, mon nouvel objectif est à 1,3920 $.