Nous avons des ennuis. De gros ennuis. C’est du moins ce que nous dit l’économiste en chef du Financial Times, Martin Wolf.
Selon lui les Etats-Unis courent le risque d’être kidnappés par « une brute narcissique ». Vous voyez de qui il parle. Il affirme également que si Donald Trump gagnait la Maison Blanche, ce serait « un désastre mondial ».
Comment le sait-il ?
Le désastre mondial serait-il moindre si Marco Rubio, Ted Cruz ou Hillary Clinton étaient élus ?
Heureusement, M. Wolf se trompe sur toute la ligne. Et lorsqu’il cite Robert Kagan, un va-t-en guerre de Washington et véritable porte-parole du Deep State, affirmant que Trump est « le monstre de Frankenstein du parti républicain », c’est tout juste si nous ne nous prenons pas d’affection pour Donald.
Oui, Trump pourrait être un désastre mondial. Mais au moins les électeurs obtiendront-ils ce qu’ils méritent |
Nous sommes de nature stoïque. Oui, les Américains éliront peut-être un monstre. Oui, Trump pourrait être un désastre mondial. Mais au moins les électeurs obtiendront-ils ce qu’ils méritent. Et si c’est M. Trump qui remporte la couronne, nous n’avons pas de vraie raison de penser qu’il sera un dirigeant plus ignare et maladroit que les autres.
Des élections factices
Qui plus est, le processus électoral n’est rien d’autre qu’une tromperie solennelle.
Le gouvernement américain est parmi les plus anciens au monde. Sur le papier, il fonctionne plus ou moins comme il est censé le faire. En pratique, cependant, il est à peu près aussi éloigné du gouvernement fédéral de 1789 que Los Angeles l’est du petit village mexicain qui occupait sa place il y a 200 ans.
Pour commencer, le gouvernement est devenu une activité bien plus conséquente. A mesure qu’il augmentait sa propre richesse et son propre pouvoir, les gens intelligents ont découvert comment l’utiliser pour obtenir eux-mêmes richesse et pouvoir.
Les lobbyistes, les insiders et les élites ont compris comment obtenir des traitements spéciaux — des privilèges, des faveurs, des avantages fiscaux, des contrats, des sinécures.
Le Pentagone a obtenu des armes qu’il ne voulait même pas. Le secteur agricole a produit de l’éthanol dont les consommateurs n’avaient que faire. Et le Deep State — un gouvernement permanent de bureaucrates, de think tanks, de zombies et de politiciens dont personne ne veut — a fait des élections une simple démonstration de mythologie de masse.
Nous sommes censés croire que notre vote peut changer le cours d’une élection… et que notre candidat peut changer le cours de l’Histoire.
Comme pour la plupart des mythes, on ne peut pas prouver le contraire. Mais les probabilités sont extrêmement limitées.
C’est le Deep State qui décide des questions importantes, pas les élections |
C’est le Deep State qui décide des questions importantes, pas les élections. Il décide qui obtient quoi, par exemple. Et son nouveau système monétaire — mis en place par le président Nixon en 1971 — permet de faire passer l’argent dans les poches de tire-au-flanc et de filous sans même faire voter le Congrès.
Un accord injuste
Un rentier, c’est une personne qui obtient son argent sans rien fournir en retour. La partie est truquée en sa faveur. Il utilise le pouvoir du gouvernement pour imposer un accord injuste.
Les anciens rentiers du 17ème et 18ème siècle détenaient des titres sur des terres — qui dataient probablement d’anciennes conquêtes. Ils « gagnaient » leur vie en louant ces terres à des métayers.
Les nouveaux rentiers louent de l’argent. Ils l’obtiennent pour quasiment rien… et le louent aux taux du marché. Le système est si subtil… si rusé… et si intelligent que même aujourd’hui, pas une personne sur 1 000 comprend ce qui se passe.
Les gens ordinaires savent que quelque chose ne va pas — mais ils ne savent pas quoi. Ils se tournent donc vers Trump, qui promet de « distribuer des coups de pied au c** »… ou vers Bernie Sanders, qui promet de taxer et dépenser à leur place.
Sanders ou Trump ont-ils la moindre idée de ce qui se passe vraiment ?
Sans doute que non.
Se sont-ils d’ores et déjà réconciliés avec le Deep State ?
Sans doute que oui.
Quant aux autres candidats, ils étaient pour le Deep State dès le départ — promettant tous plus d’intervention… plus de guerres… plus de programmes… plus de ci et plus de ça…
… Mais toujours pour arranger les intérêts de l’Etat Profond et de ses clients.
10 commentaires
Je pense que l’Histoire se souviendra davantage du CHE , Ernesto Rafael Guevara de la Serna dit Che Guevara, argentin mort en Bolivie par la CIA que de tous les présidents américains y compris la famille Kennedy, qui n’ont rien fait pour l’humanité et donnent un triste spectacle au monde entier sur les conneries dites en direct avec leurs milliards.
Tout se résume dans cette chanson pour celles et ceux qui comprennent… l’échec de la politique américaine depuis des centaines d’années! Hasta Siempre: https://www.youtube.com/watch?v=86LSuXi5TLU écoutez les paroles, faciles à comprendre plus faciles à comprendre que les discours du Congrès américain…
Encore une excellente analyse qui devient sans cesse plus précise. Un peu de sémantique pourrait aider à mieux comprendre. « Elire » signifie choisir un « élu » dans une « élite ». Donc dès le départ, le Peuple reconnait son incompétence à gouverner et se confie pieds et poings liés ( son avenir et sa personne) à des individus que la rumeur publique prétend meilleurs que lui (ou elle). Est-ce un bon départ pour établir une démocratie= gouvernement du peuple par le peuple ?
Qui certifie la qualité supérieure des futurs « élus » ? Il semble bien que ces supposées qualités soient directement proportionnelles à la couverture médiatique consacrée aux candidat(e)s, donc en fait à l’argent versé aux médias. De plus, il est impossible de remettre en cause la durée du mandat quand il se confirme que l’élu est incompétent(e). Enfin, qu’elles sont les responsabilités exactes de l’élu(e) si ses décisions s’avèrent néfastes ? Elles semblent bien proches de zéro !
Ne serait-il pas plus rentable que le peuple décide directement de son destin, au moins sur les questions essentielles (ex: émigration, politique monétaire …) soit par des « agora’ représentatives et provisoires, soit par des consultations populaires …. ?
Je crois qu’il vaut mieux un TRUMP qui est Franc et Libre de Parole que la Bande de Politicards que l’on doit subir (comme Hollande ou sarko…ou Tant d’autres qui se prétendent les meilleurs !) ET qui,je pense , nous oubliera un peu ET nous laissera libres de faire ce que l’on veut ! On serait ENFIN….LIBRES !!! Quel BONHEUR !!!! Willems André
Suivrons nous le modèle ?
Et en France, devrons nous voir présider Bernard Tapie ? Tout reprendre à Zéro après avoir renvoyer toutes nos élites à la ferme, reprendre la culture à la main. Les rudes travaux des champs leur libérerait les neurones.
Trump n’est pas moins intelligent que tout quiconque ! Il peut gagner et je le lui souhaite . Dans le cas de sa victoire je me demande qui on lui imposera comme vice-président parce qu’en fait mourir abattu comme JFK ou disparaître grâce à un cancer foudroyant, c’est chose courante dans ce milieu ; dés lors qui sera le nouveau Lyndon Johnson Président non élu qui a répondu aux sirènes des militaro-industriels et qui a, in fine, enfoncé l’ Amérique profonde dans la guerre au Vietnam pour la plus grande joie des badernes et autre Mc Cain . Donald Trump n’est pas dangereux : ou il pliera ou il cassera (sa pipe) et son successeur rentrera dans le rang !
pas tous à fait d’ accords, un président élu na pas le pouvoir absolue de faire ce qui veut, au dessus de lui il y à une hiérarchie beaucoup plus puissante de lobby qui lui dicte le programme à suivre
er désoler TRUMP pour ton théâtre
Trump est certainement la psyOp présidentielle la plus aboutie, encore mieux travaillée que Obama aka « Black Jesus/Yes-We-Can/No boots on the ground ».
On assiste a une perverse operation de psychologie inversée :
« Si je sais que tu me déteste mais que je veux que tu fasse quelque chose pour moi, je dois te faire croire que cela me sera nuisible. »
> Les medias mainstream et la face visible des « globalistes » est haie par le Peuple.
> Les medias mainstream et la face visible des « globalistes » crachent sur Trump est font part de leurs inquiétude de le voir arriver au pouvoir (/lol)
> Par effet de rejet, le « Peuple » s’empresse de soutenir le candidat « anti-establishment »
Si il y avait vraiment un candidat « anti-establishment », il subirai un blackout médiatique, et ne pourrait même pas se présenter au phases de sélection. D’ailleurs qui a entendu parler de Lawrence Lessig ?
PsyOp et Ponzi, rien d’autre.
Pour citer Lénine : La meilleure façon de contrôler l’opposition c’est de la diriger.
Donald Trump n’aura pas le pouvoir absolu, la hiérarchie du deep States aura le canaliser mais c’est un leader avec un language proche du peuple. Au minimum il va faire bouger les lignes et au moins il n’aura pas peur des affrontements avec le sénat américain. Tous les autres candidats semblent si terne.