Le Paraná est l’un des 27 Etats du Brésil, classé sixième avec ses 9,5 millions d’habitants répartis sur près de 200 000 kilomètres carrés. Il tire son nom du fleuve Paraná qui le traverse avant de pénétrer en Argentine. Il est limitrophe de l’Etat de São Paulo (au nord et au nord-est). Construits sur le fleuve Paraná, à proximité des chutes d’Iguaçu, le barrage et la centrale hydroélectrique d’Itaipu, qui est la plus grande centrale hydroélectrique du Brésil, sont partagés entre le Brésil et le Paraguay. Et là, je suis impressionné… Le barrage hydroélectrique d’Itaipu est le deuxième plus grand au monde, derrière celui des Trois Gorges, en Chine
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Les places européennes se sont empressées de se réjouir d’une nouvelle rumeur faisant état de la reprise imminente du cycle de quantitative easing (QE, assouplissement quantitatif) par la Fed. Un de ses membres s’est même montré plus précis en évoquant des "montants limités" sur une période plus "resserrée". La presse américaine pense toutefois avoir identifié d’autres pistes après avoir branché son décodeur au fil des dernières déclarations de divers membres de la Fed. Les journaux évoquent un assouplissement quantitatif sans limitation de taille ni de durée, en fonction du possible surgissement de nouvelles difficultés conjoncturelles
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La récession se termine "officiellement"… et débouche sur un double creux
par Addison Wiggin 29 septembre 2010Aujourd’hui, nous revenons sur le fait que nous avons annoncé l’arrivée de la fin "officielle" de la récession… en déclarant qu’une récession en "double creux" est en route. Un des "signes" de ce double creux : les chiffres catastrophiques de l’investissement dans le secteur privé. Nous vous en avons déjà parlé il y a quelques jours, mais ça vaut le coup d’y revenir. La "croissance" du PIB US enregistrée depuis juin 2009 est presque entièrement due à une augmentation des dépenses du gouvernement — principalement sous la forme de paiements de transfert
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Pour l’instant, le marché de la dette gouvernementale n’a pas explosé. Mais même lorsque se produisent des choses que nous attendions, elles n’arrivent pas forcément comme nous le pensions, ni au moment que nous avions prévu. Nous avons eu la crise que nous prédisions. Puis les autorités ont versé du bon argent pour rattraper le mauvais… comme on pouvait s’y attendre. Elles ont dit que l’économie se "remettrait". Bien évidemment, ça n’a pas été le cas. L’économie n’a fait que commencer sa "Grande Correction" — avec un chômage en hausse, des prix immobiliers en chute et des marchés d’actifs dangereux. Et voilà qu’Obama et le Congrès US sont paralysés par les futures élections
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Il y a des anecdotes qui "font le buzz" le temps d’un week-end. Et puis il y a des concepts qui émergent du brouillard des idées circulant sur les marchés la semaine précédente… et qui rallient soudain tous les suffrages. Il en est un qui rencontrait un vif succès ce lundi : après la splendide envolée boursière de vendredi, les opérateurs restés sur la touche par méfiance ou par défi sont plus proches que jamais de succomber à l’obligation de passer à leur tour acheteurs. Ils sont sous la pression de ceux qui n’ont aucune idée de la raison pour laquelle les cours montent mais qui ne supportent plus de voir tous ces gains qui s’accumulent leur échapper
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Epargne
+90% : le café atteint un sommet. Faut-il jouer le retournement ? (2)
par Isabelle Mouilleseaux 28 septembre 2010L’arabica grimpe, grimpe, grimpe, comme nous l’avons vu hier — mais où va-t-il s’arrêter ? Outre la pénurie, un autre facteur stresse les investisseurs et maintient les cours à des niveaux élevés : le risque de sécheresse au Brésil (l’été commence dans l’hémisphère sud), qui pourrait nuire à la récolte à venir. En effet, les plantations de café ont besoin d’eau pendant la période de floraison des arbres en octobre (et en mars)
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Ces derniers jours, il semblait que les efforts des autorités américaines pour relancer leur économie fonctionnaient. L’or a atteint un sommet après l’autre. Les actions ont grimpé elles aussi. Que se passe-t-il ? Difficile à dire. Si l’or grimpe, ont raisonné les analystes, ça doit signifier quelque chose. Mais quoi ? L’explication la plus évidente est que l’inflation est en route
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Peu importe quand — dans un, trois, cinq, sept ou dix ans — les marchés émergents battront à plate couture leurs homologues des pays développés. "On a beaucoup écrit sur le sujet des marchés émergents contre les marchés submergés", a noté Joel Bowman, "et à raison. Selon le stratégiste de Goldman Sachs, Timothy Moe, la valeur de marché des actions des marchés émergents va quintupler au cours des deux prochaines décennies, pour atteindre les 80 000 milliards de dollars d’ici 2030. La Chine aura d’ici là pris la place des Etats-Unis sur la première marche du podium, et sera devenu le marché le plus puissant du monde
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Epargne
+90% : le café atteint un sommet. Faut-il jouer le retournement ? (1)
par Isabelle Mouilleseaux 27 septembre 2010Il y a quelques jours, l’arabica est passé de 135 à 198 cents la livre : une hausse de 60% en trois mois. Hausse qui atteint 90% depuis son point bas de mars 2009. Qu’est-ce qui a mis le feu aux poudres en juin ? Alors que les spéculateurs étaient début juin fortement positionnés à la baisse sur le marché à terme du café, soudainement un acteur important du marché décida de demander la livraison physique de tous ses contrats arrivant à échéance en juillet. Contrats qu’il avait massivement accumulés
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Les places boursières occidentales ont enregistré vendredi un rebond surréaliste, compte tenu de l’actualité du jour. Cela confirme l’existence d’un biais haussier depuis le milieu du mois de septembre : c’est une façon politiquement correcte de désigner un cycle de manipulation des cours d’une intensité sans précédent depuis la mi-juillet 2009
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"L’or dit quelque chose", écrit Mark Gilbert, éditorialiste de Bloomberg. Que dit-il ? Personne ne le sait. Enfin, personne dans les bureaux de la Chronique Agora. Nous écoutons. Nous entendons. Mais nous ne savons pas encore ce que diable l’or pourrait bien dire. Le métal jaune s’exprime par énigmes. La semaine dernière, l’or a encore parlé. Il a atteint de nouveaux records
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Epargne
Nouveaux sommets pour la devise la plus importante du monde
par Françoise Garteiser 24 septembre 2010La devise la plus importante du monde a encore fait parler d’elle cette semaine. Son rôle se fait de plus en plus essentiel dans la marche de l’économie… et son cours est surveillé comme le lait sur le feu par d’éminents spécialistes. Je parle de l’or, bien entendu ; à 1 300 $ l’once, il a atteint cette semaine de nouveaux sommets… Et ce n’est pas près de s’arrêter, si l’on tient compte d’une nouvelle menace qui pèse sur les marchés des changes. Elle trouve son origine dans la géopolitique — Jérôme Revillier, spécialiste du Forex, donnait quelques explications dans L’Edito Matières Premières & Devises
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La Chine fait aujourd’hui partie du classement de l’ONU des treize pays où le niveau "d’eau par tête" est le plus faible. Comme l’a dit le ministre chinois des Ressources en eau, Wang Shucheng, "le prix de la croissance chinoise se paie avec de l’eau". Industries et agriculture, ces deux secteurs risquent d’être menacés dans des géants tels que l’Inde ou la Chine si des solutions ne sont pas trouvées rapidement. Les gouvernements ne s’y sont pas trompés et investissent désormais massivement dans l’approvisionnement en eau, qui a souvent constitué un pan important des plans de relance
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Epargne
Warren Buffett délire : "les Etats-Unis sont toujours en récession"
par Philippe Béchade 24 septembre 2010Warren Buffett n’est même plus écouté par Wall Street. L’oracle d’Omaha reconnaissait ce jeudi que la réalité économique sur le terrain s’apparente toujours à une récession. Il souligne qu’en dehors des grosses multinationales qui vont chercher la croissance dans les pays émergents (mais ne créent toujours aucun emploi sur le sol américain), les petites et moyennes entreprises ne redémarrent que très lentement… et tout laisse à penser que cela va continuer d’être le cas pendant encore de longs trimestres
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Le Bureau américain de recherches en économie (NBER, National bureau of economic research) — organisme à but non lucratif basé à Cambridge, dans le Massachusetts, et chargé de donner des dates aux récessions depuis… 1929 — a déclaré que la Grande Récession s’était terminée en juin 2009
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Le FOMC a annoncé cette semaine qu’il ne bougerait pas. Oui, il va peut-être falloir intervenir à l’avenir. Mais pour l’instant, il n’abandonne pas de sa position de relance monétaire… pas plus qu’il ne l’augmente. Le marché boursier ne savait pas si c’était positif ou négatif… si bien qu’il n’a pas fait grand-chose. Mais l’or s’est envolé vers un nouveau record
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Vous voulez savoir avant tout le monde si les marchés actions vont chuter ? Facile : consultez Google Trends ! Vous saurez immédiatement combien de fois l’expression "krach boursier" a fait l’objet de recherches sur Internet. Plus la fréquence des recherches est élevée et plus le krach a de chances de se produire sous peu. Car ces recherches sont le plus souvent effectuées avant que le krach ne se matérialise. Voici un nouvel indicateur avancé qui vous permettra de vous distinguer de la foule
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Epargne
Les sherpas désertent… avant d’affronter une montagne d’ennuis ?
par Philippe Béchade 23 septembre 2010La plupart des observateurs politiques américains — et la presse financière s’en fait l’écho — notent avec une certaine inquiétude que les rapports de la Maison Blanche avec les banques se sont fortement distendus (c’est l’ultime étape avant l’évocation de rapports "tendus"). Les pontes de Wall Street ne sont plus invités à la Maison Blanche… Les dîners de collecte de fonds, organisés dans les appartements les plus somptueux de Manhattan, ont pratiquement disparu… la presse conservatrice ne manque pas de souligner l’impopularité du président américain et le divorce d’avec ses principaux soutiens financiers de la campagne de 2008
