De nombreux articles fleurissent dans la presse économique, évoquant le danger d’une déflation. La décrue de la masse monétaire M3, qui mesure la monnaie fiduciaire en circulation et la masse des emprunts contractés par les agents économiques, étaye cette hypothèse qui tétanise les marchés… mais les détenteurs d’or ne bronchent pas
L’or ne ment jamais : la vraie faillite américaine
Les politiques américaines se succèdent et laissent derrière elles consternation et désillusion.
Pauvreté record, solutions absurdes
Minières aurifères : le moment doré de « l’or de performance » ?
Telle est la question que posent Ronald Stöferle et Mark Valek dans le rapport In Gold We Trust 2025.
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Un article intitulé "Les mystérieux échanges d’ordre de la BRI serviraient au renflouage d’une banque bullion", écrit par Adrian Douglas de chez MarketForceAnalysis.com, fait référence aux comportements étranges de la Banque des règlements internationaux au sujet de 380 mystérieuses tonnes d’or, impliquées dans un mystérieux échange avec des banques commerciales
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Puisqu’elles n’avaient rien appris au début des années 2000, les autorités se sont remises au travail en 2008-2009, répétant et multipliant leurs erreurs. Au lieu d’accumuler des déficits de 500 milliards de dollars, elles sont passées à des déficits de 1 500 milliards de dollars. Au lieu de faire passer les taux sous l’inflation, elles les sont mis aussi bas que possible — à zéro, dans les faits. En plus, elles ont nationalisé des secteurs entiers, renfloué des grandes entreprises et se sont mises à ajouter d’immenses engagements financiers que personne ne comprenait vraiment
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De l’éolien au photovoltaïque, en passant par les centrales thermiques, Séchilienne-Sidec bénéficie de l’intérêt grandissant des investisseurs pour l’énergie renouvelable. Alors que le titre culminait à 63 euros avant le krach 2008, il a touché fin mai un point bas à 20 euros et rebondit depuis systématiquement sur ce support. Penchons-nous sur la configuration technique du spécialiste de l’énergie renouvelable
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Epargne
Des tests sans stress malgré un secteur immobilier en détresse
par Philippe Béchade 20 juillet 2010Vendredi, le Congrès US a adopté une loi de réforme bancaire. Parmi les projets cruciaux étouffés dans l’oeuf, il y avait celui qui visait à créer un régulateur unique qui serait né de la fusion de la Securities and exchange commission (SEC) avec la Commodity futures trading commission (CFTC), le régulateur des marchés de dérivés. L’immense avantage aurait été de pouvoir recouper les informations en temps réel et d’avoir d’emblée une vision globale du risque. Mais le législateur a dû faire marche arrière face à la vive opposition manifestée par les professionnels
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Epargne
Et si le "Dagong" de fin de partie venait de retentir pour le dollar ?
par Philippe Béchade 19 juillet 2010Wall Street a peut-être tort de se réjouir : la Chine possède elle aussi une agence de notation dénommée "Dagong Global Credit Rating" (DGCR)… et tient à ce que cela se sache. Pas question de publier une première enquête globale sur la dette souveraine des 50 premières économies mondiales qui ressemble à un bol d’eau tiède. DGCR frappe très fort pour son premier rapport. Elle a dégradé simultanément les notations "AAA" des Etats-Unis (à "AA") et de l’Allemagne (à "AA+"), ainsi que de la Grande-Bretagne et de la France (à "AA-"). L’Espagne, la Belgique et l’Italie se sont vues sanctionnées d’un peu rassurant "A-". Le buzz était garanti de la City à Manhattan en passant par Tokyo et Singapour
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Vendredi 9 juillet, j’assistais à un point trimestriel sur les marchés à la Compagnie Financière Edmond de Rothschild. Dans l’assistance, des journalistes. Etienne Gorgeon, le directeur de la gestion des taux et crédit, (c’est-à-dire le type qui choisit des obligations de par le monde pour les mettre dans les portefeuilles des clients = vaste boulot, surtout en ce moment), présentait une courbe de très long terme de l’évolution du cours des actions MSCI World. Il s’est quasiment excusé : "la maison n’aime pas que je présente cette courbe, car c’est un peu déprimant"
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La constitution de l’Illinois déclare que les bons obligataires sont les premières factures payées chaque mois — avant l’éducation, la justice, les retraites et le reste. Mais "pendant ce temps", déclare le P.D-G d’Allstate, Thomas Wilson, "la valeur de ces titres va baisser quand les gens vont réajuster le risque. Nous nous inquiétons plus pour la valeur du marché que de ne pas récupérer notre argent". Allstate (basé dans l’Illinois, peut-être sans ironie, d’ailleurs) a réduit ses détentions de "muni bonds" de 13% au cours des trois derniers trimestres. Un géant de l’assurance qui détient 20 milliards de dollars de "muni bonds" subit les mêmes risques, façon subprime, que ceux que nous avons listé dans la lettre d’information Apogee Advisory
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Les Etats-Unis sont toujours la première puissance mondiale, non ? Oui… dans le sens où ils peuvent, en théorie, botter le derrière d’à peu près n’importe qui au monde. Enfin, si les Chinois leur en laissent le loisir. Ils détiennent une telle quantité de dollars et d’obligations américaines que s’ils décidaient de s’en débarrasser, l’Amérique se retrouverait dans un beau pétrin. Parce qu’elle ne paie pas assez d’impôts pour financer ses programmes sociaux et le Pentagone en même temps. Elle ne peut pas se le permettre. Alors les gentils Chinois lui prêtent de l’argent
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Il y a comme une odeur de changement dans l’air. "Le temps de l’Asie est venu", déclarait Dominique Strauss-Kahn, cité par Bill dans sa Chronique de jeudi. Bien entendu, ça fait maintenant un petit bout de temps que "le temps de l’Asie est venu", mais il faut avouer que l’Occident était assez occupé, depuis deux-trois ans : crise des subprime, crise du crédit, crise de la dette souveraine, crise économique, récession, dépression, faux rebond, vraie baisse
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La plupart des titres de l’actualité sont dans les prix et leurs enjeux ont été débattus depuis de nombreux mois. Ce qui précipite une baisse, c’est la peur. Les paniques sont déclenchées par ce qui n’a pas été anticipé ou soupesé. Votre estimation de l’inconnue inconnue est aussi bonne que celle de n’importe qui, sinon ce serait de l’inconnue connue", estime Josh Wolf dans Forbes
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L’Amérique dépense des milliers de milliards de dollars qu’elle ne possède pas. Elle promet de dépenser encore des dizaines de milliers de milliards de dollars supplémentaires dans les années à venir. Elle n’aura pas cet argent non plus. Mais Ben Bernanke les possède… et on attend de lui qu’il les dépense. La situation économique empire — ou en tout cas ne s’améliore pas — et comme les conditions budgétaires des Etats-Unis se détériorent, Helicopter Ben va certainement voler au secours du pays avec quantité de "réponses politiques" qui vont toutes se résumer en quelques mots : imprimer des dollars
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Epargne
Un demi-milliard de voitures en plus d'ici 2015, vous y croyez vous aussi ?
par Philippe Béchade 16 juillet 2010En 2009, les ventes de voitures en Chine avaient totalisé 13,65 millions d’unités, permettant au pays de devenir le premier marché mondial devant les Etats-Unis. L’année 2010 devrait se solder par un total de 18 à 20 millions de nouvelles immatriculations, en incluant les utilitaires. Les experts, qui dégainent leur calculette, nous promettent déjà 30 millions pour 2012, 45 millions en 2013 (autant que de véhicules vendus sur le reste de la planète), avec un objectif de 100 millions pour 2015
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"La Chine peut donner une leçon à l’Argentine", disent les nouvelles. La Chine est sur le point d’investir 10 milliards de dollars dans les chemins de fer argentins. De toute évidence, si l’Argentine voulait des trains, elle pourrait les financer elle-même — si elle avait de l’argent, ce qui n’est pas le cas. Les Chinois sont donc venus à la rescousse. L’Argentine est une bonne source de matières premières et de nourriture. Le rail facilitera la tâche des Argentins lorsqu’ils voudront mettre leurs produits sur le marché, et celle des Chinois qui viendront les acheter
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Le 29 juin dernier, l’Institut du Conference Board révisait de son indicateur de croissance en Chine à la baisse, de 1,7% à 0,3%. Cette annonce a provoqué une chute de 4,3% de l’indice action chinois, qui a inscrit de nouveaux plus bas annuels. Pourtant, le Chine reste la locomotive de la croissance mondiale. La sienne devrait encore atteindre environ 8% cette année… le ralentissement de la croissance chinoise reste donc tout à fait relatif
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Epargne
Le temps de l'Asie est venu. Qu'en est-il du temps de l'Occident ?
par Bill Bonner 15 juillet 2010La Chine a déterminé que Moody’s, Fitch et Standard & Poor’s sont biaisés en faveur de l’Occident. Sa propre agence de notation vient d’annoncer une nouvelle manière d’évaluer la solvabilité des gouvernements mondiaux. Selon elle, les Etats-Unis viennent d’être abaissés d’un échelon. Idem pour la France, la Grande-Bretagne et la plupart des autres pays occidentaux
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L’insistance des commentateurs à marteler l’impact positif des bons résultats d’Alcoa — qui auraient dopé les marchés mardi — apparaissait d’ailleurs quelque peu étrange. Les chiffres d’Alcoa étaient connus des opérateurs asiatiques, mais toutes les places de la zone avaient clôturé dans le rouge (et Shanghai avait même perdu 1,6%). Wall Street les connaissait également mardi matin… Cependant, tous les indices américains se repliaient doucement en pré-ouverture, et l’Europe rouvrait inchangée
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D’un point de vue graphique, après avoir atteint un plus haut historique le 21 juin à 1 265,30 $ l’once, les cours du métal précieux ont commencé, depuis la fin du mois de juin, à montrer des signes d’hésitation autour des 1 260 $