Bourse : plus de c**s que de gens intelligents
Pour l’instant, les marchés boursiers tiennent malgré les anomalies consternantes qui y pullulent, avec le soutien des banques centrales. Mais la pourriture continue de se répandre…
Pour l’instant, les marchés boursiers tiennent malgré les anomalies consternantes qui y pullulent, avec le soutien des banques centrales. Mais la pourriture continue de se répandre…
L’avalanche d’argent gratuit de la part des banques centrales a favorisé l’immobilier depuis des années. Il y a tout de même un revers à la médaille…
Que se passera-t-il si l’inflation dépasse trop largement le taux recommandé de 2% ? Pas de souci : les banques centrales décréteront simplement que le « bon taux » est en réalité supérieur… Tant mieux pour les marchés actions, tant pis pour les épargnants !
La Fed a parlé, mais il est presque inutile de s’intéresser à ce qu’elle dit : c’est connu d’avance, et surtout… elle se trompe toujours, depuis des décennies maintenant. La question, c’est ce que les marchés vont en penser…
Eliminez l’ancrage de la monnaie dans le monde réel, et vous pouvez en accumuler des quantités astronomiques. Le problème, c’est de revenir sur terre ensuite, comme les autorités vont sans doute le découvrir.
La Fed se mêle de plein emploi – et se donne les moyens pour atteindre ses objectifs… le souci, c’est que les travailleurs ne semblent plus vouloir coopérer.
Qui irait s’inquiéter des dépenses publiques, parmi les citoyens… puisque l’argent de l’Etat est utilisé pour financer allocations et programmes d’aide ? Et pendant ce temps, la dette continue de grimper…
Des voix se font entendre à la BCE pour une suppression des mesures de relance actuelles. Considérant l’inflation et l’état du marché obligataire, l’heure du resserrement monétaire a-t-elle sonné en Europe également ?
Les dépenses publiques s’envolent, les déficits budgétaires atteignent des niveaux sans précédent depuis la Deuxième guerre mondiale… mais visiblement, cela n’inquiète personne.
Les banques centrales ont mis des moyens colossaux dans la lutte contre les crises, depuis 2008. Leurs efforts se sont révélés vains – et même pire : profondément nuisibles.
Les marchés actions sont en pleine forme, mais, sur le marché obligataire, c’est le règne des rendements négatifs. Même les titres les plus risqués ne rapportent plus rien !
La Fed – et les banques centrales dans leur ensemble – ont mis en place, depuis des années, des « politiques d’urgence » qu’elles n’ont pas supprimées une fois l’urgence passée. Et maintenant, les choses ne se passent plus du tout comme prévu…
Le sommet de Jackson Hole s’est terminé sans révélation fracassante – et la Fed reste donc sur le statu quo, prisonnière de sa politique monétaire et de l’engrenage qu’elle a déclenché.
Les pontes de la Fed sont rassemblés pour leur symposium annuel – et pendant qu’ils se battent pour préserver les apparences, un phénomène inquiétant apparaît sur les marchés boursiers et financiers.
Les conséquences du quantitative easing décidé par Ben Bernanke en 2010 se font encore sentir une décennie plus tard. Entre temps, la situation s’est encore dégradée et semble désormais impossible à rectifier, notamment sur les marchés boursiers.
La finance de marché a pourri le système financier. Devenu une gigantesque escroquerie, il demande désormais une attention de tous les instants de la part de ses « maîtres ».
A force de tricher, les autorités monétaires en viennent à croire en leurs propres mensonges, dans un jeu de miroirs vertigineux… et dangereux.
Les marchés ne sont plus qu’un concours de beauté entièrement dissocié de la réalité. Et désormais, ce ne sont plus les candidats qui ont de l’importance, mais bien le jury lui-même…