Un chapelet d’anguilles tournoie sous roche dans le système bancaire européen. Mais TARGET2 est une baleine que seuls les Allemands semblent aptes à remarquer.
J’ai déjà eu l’occasion de vous parler de TARGET2, la principale plate-forme pour les paiements réalisés en euros au sein de l’Eurosystème.
Sa curieuse caractéristique est d’être un système de règlement dépourvu de mécanisme de règlement.
Ce mécanisme comporte une caractéristique qui le distingue radicalement de son homologue américain. En effet, au sein du système de Réserve fédérale des Etats-Unis, les déséquilibres de paiement internes sont réglés annuellement[i] par le transfert de certificats or entre les 12 banques régionales (Federal Reserve Banks).
A l’inverse, TARGET2 est un « système de règlement dépourvu de mécanisme de règlement » (pour reprendre la formule de l’économiste Pater Tenebrarum).
On connaît le montant des créances et des dettes de chacun des pays partie au système, mais celles-ci sont exprimées vis-à-vis de l’Eurosystème dans son ensemble, et non vis-à-vis de chacun des autres pays. Il n’existe pas non plus de mécanisme de règlement périodique des déséquilibres d’un pays à l’autre.
TARGET2 présente donc la double particularité d’être une carte de crédit à la fois géante et proposée par le seul banquier au monde (Mario Draghi) qui fait mine de ne pas s’inquiéter du montant de votre découvert (comme nous allons le voir plus loin).
Par construction, ce système de règlement est donc plus fragile que ne l’est celui de la Réserve fédérale américaine, en cela qu’il expose in fine l’euro à un risque de run, c’est-à-dire de fuite devant la monnaie, comme l’a expliqué Alan Greenspan.
L’intervention de la BCE n’a (évidemment) pas corrigé le fond du problème
Voici la situation à octobre 2018 :
Revenons quelques années en arrière. C’est entre 2010 et 2012, lors de la crise de la dette souveraine dans la Zone euro, que les déséquilibres se sont véritablement accentués. Les capitaux ont commencé à fuir de la périphérie pour rejoindre les pays du nord, plus sûrs au plan financier.
Puis ces déséquilibres se sont atténués pendant deux ans alors que la crise s’apaisait, avant de s’exacerber à nouveau lorsque la BCE a déclenché son QE en mars 2015.
Mi-2017, les déséquilibres avaient retrouvé leur plus haut niveau de l’hiver 2012. Ils n’ont depuis plus cessé de s’accentuer, avec un nouveau sommet en date du mois de septembre 2018.
Ces déséquilibres ont continué de s’accroître alors même que la Zone euro était censée avoir été réparée et que nos économies se dirigeaient vers le haut du cycle… Voilà comment les économies « convergent » (une promesse des technocrates européistes) lorsque l’on tente de réaliser une union monétaire entre des pays qui n’ont pas grand-chose d’une zone monétaire optimale[i], et dont les plus riches n’ont pas vraiment envie de plonger dans les méandres d’une nouvelle utopie socialiste.
Les capitaux continuent de fuir l’Italie
39 Mds € ont fui les banques italiennes au mois de mai dernier, ce qui représente la pire détérioration depuis mars 2012.
Pour Zero Hedge, c’est bien à un début de bank run qu’on assiste :
« Comme le précise JPMorgan, dans le bilan de la Banque d’Italie, l’augmentation du passif ‘TARGET2’ a été largement compensée par une diminution des dépôts des institutions financières monétaires, alors même que la taille globale du bilan n’avait guère changé ; ce qui, comme l’écrit Nick Panigirtzoglou de JPMorgan, suggère le pire scénario possible : certains dépôts ont été transférés à l’étranger. »
Draghi : « Circulez, y’a rien à voir ! »
Voilà qui tranche sérieusement avec les propos de Mario Draghi, pour lequel tout va très bien. Interrogé à ce sujet en conférence de presse, le président de la BCE explique systématiquement que ces déséquilibres sont intimement liés au QE, et qu’il n’y a même pas un tout petit rien à déplorer.
Une autre façon de voir les choses est exprimée par Zero Hedge :
« Tant que le programme d’achats d’actifs est en cours, il est en fait difficile de dire dans quelle mesure un solde TARGET2 en hausse est entraîné par le QE ou par la fuite des capitaux. »
Par ailleurs :
« Pourquoi les vendeurs de ces obligations [italiennes rachetées par la BCE] n’utilisent-ils pas le produit de la vente pour acheter d’autres actifs en Italie ? En d’autres termes : qu’est-ce que [le déficit TARGET2 croissant de l’Italie] représente, sinon une fuite des capitaux ? Il nous semble que cela n’importe pas vraiment que les achats soient effectués ou non dans le cadre du QE – si aucun flux de capitaux compensatoire n’arrive par la suite en Italie, cela signifie que quelqu’un a décidé de quitter ce bourbier pour ne jamais y remettre les pieds. »
En parlant de bourbier, à 426 Mds€, le passif italien avait atteint 26% du PIB en avril. Avec près de 500 Mds€ en octobre, on dépasse désormais les 30% du PIB (pour un total dette publique + solde TARGET2 qui se monterait à plus de 160% du PIB).
Les élites allemandes sous anxiolytiques
Pendant ce temps-là, en Allemagne, les élites ont les yeux rivés sur cette courbe qui semble en route pour le millier de milliards d’euros :
Comme le résume Bruno Bertez, « l’Allemagne entière panique sur TARGET2, les Français ne savent même pas que cela existe ! »
Par exemple, le quotidien a tendance libérale-conservatrice Frankfurter Allgemeine Zeitung titrait ni plus ni moins le 7 juillet au sujet de TARGET2 que « l’Allemagne est assise sur une bombe » :
« 1 Md€ […] qui pourraient ne jamais revenir », poursuivait le journal, soit grosso modo la capitalisation d’Apple.
Avec de telles sommes en jeu, on aura du mal à s’étonner que l’élite conservatrice allemande, au premier rang de laquelle l’économiste Hans-Werner Sinn, ait du mal à trouver le sommeil.
Ambrose Evans-Pritchard expliquait au mois de mai dans le Daily Telegraph que pour ce membre du Comité consultatif du ministère fédéral de l’Economie :
« Il n’existe aucun mécanisme qui permettra à l’Allemagne de récupérer les quantités astronomiques d’argent qu’elle possède disséminées dans la Zone euro, notamment les 923 milliards de crédits TARGET2 qui sont dus à la Bundesbank. ‘Nous ne reverrons jamais la couleur de cet argent. Il est déjà perdu’, a-t-il déclaré. […] ‘Il n’y a pas de solution. La catastrophe est en train d’avoir lieu. Cela débouchera sur la destruction de l’Europe, pour le dire franchement. Cela portera également les populistes de l’AfD au pouvoir en Allemagne’. »
[NDLR : Il n’est pas trop tard pour préparer votre épargne financière à la remise en cause de l’union monétaire et aux bouleversements que cela entraînera. Découvrez les solutions à mettre en œuvre dès maintenant ici.]
L’élite conservatrice allemande continue de réfléchir à la moins pire des solutions. Celle-ci pourrait passer par un contrôle des capitaux, comme nous le verrons dès demain.
[1] https://www.federalreserve.gov/aboutthefed/chapter-1-balance-sheet.htm
[1] La théorie de la zone monétaire optimale est née dans les années 1960, développée principalement par l’économiste canadien Robert Mundell, opposé à l’hégémonie du dollar.
6 commentaires
Monsieur PERRIN,
En ces matières, il ne faut pas tromper le lecteur par des raccourcis fallacieux :
primo, la RI ( = Répubblica Italiana ) ne doit pas 426 Mds€ à la RFA mais c’est la BNI , soit concrètement ses actionnaires , qui les doit à Target2 , département de la BCE ; qui sont les actionnaires de la BNI et à hauteur de quel %tage.? idem pour la BCE ? Voilà des info. concrètes que j’aimerais trouver sous votre plume .
secundo, les certificats-or émis par les Etats confédérés n’ont pas + de valeur que le papier sur lequel ils sont écrits puisque la FED n’a + fait d’inventaire physique de ses réserves d’AU depuis Eisenhower !
Au plaisir de lire vos » accurate news » .
@GardeCH
Mouaih, beaucoup de bêtises de dites sur TARGET 2…. Ce que vous dites sur la BCI n’a pas de sens car la BCI n’existe plus depuis longtemps. par contre le système bancaire déficitaire italien a des dettes mais ça qu’il y ait target 2 ou pas c’est de la dette dans la compta des banques italiennes pas de miracle désolé.
Franchement il y a suffisamment d’information sérieuse sur le net pour ne pas tout mélanger et il y a des diplômes d’économie que l’on peut passer si l’on veut avoir une crédibilité sur le sujet.
1) TARGET 2 est un système de paiement avant toute chose et toutes les transactions réelles entre pays sont bien enregistrées dans chacune des banques nationales (évidemment !!)
2) à partir de 2008 la BCE a remplacé le marché interbancaire afin d’éviter le crédit crunch dans la zone euro ce qui a occasionné des flux qui se retrouvent dans la comptabilité de la BCE qui je le rappelle est la seule banque centrale qui existe les autres banque centrales ne sont que des succursales ou mieux encore des sous comptes comptable de ma BCE (la BCI n’existe plus).
3) il y a en parallèle une fuite des capitaux des zones périphériques vers la zone allemande ce qui se traduit aussi dans les écarts des comptes. Mais encore une fois PAS PLUS LES COMPTES DE LA BUNDESBANK OU DE LA BCI OU DE LA BDF N’EXISTENT ET ABSOLUMENT RIEN QUI CORRESPOND A UN PROBLÈME ISSU DIRECTEMENT DE TARGET 2
Si jamais la BCI existe à nouveau suite à une sortie de l’italie de la zone euro, ils ne pourront pas faire disparaître la dette de leur système bancaire ni la dette de leur Etat sauf à maquiller les comptes et faire de la fausse monnaie en quantité extraordinaire et soudainement. Idem pour la France sauf a faire un (grave) défaut et plonger dans l’enfer monétaire (théorie quantitative de la monnaie qui joue à plein).
Bonjour le chomâge de masse, les faillites en pagaille et la déstabilisation politique.
Allez écouter ce que PATRICK ARTUS (un des seuls économiste sérieux français) dit sur ces sujets, et
vérifiez vos informations.
» On connaît le montant des créances et des dettes de chacun des pays partie au système, mais celles-ci sont exprimées vis-à-vis de l’Eurosystème dans son ensemble, et non vis-à-vis de chacun des autres pays. Il n’existe pas non plus de mécanisme de règlement périodique des déséquilibres d’un pays à l’autre.
TARGET2 présente donc la double particularité d’être une carte de crédit à la fois géante et proposée par le seul banquier au monde (Mario Draghi) qui fait mine de ne pas s’inquiéter du montant de votre découvert (comme nous allons le voir plus loin). »
Bien qu’armé d’un diplôme d’économie, Je dois avouer que je ne comprends rien du tout à ce système, derrière ces flux il s’agit d’agents économiques réels (des entreprises principalement j’imagine) qui doivent régler leurs factures les un avec les autres à la fin du délai de paiement convenu (il peut être dépassé mais en général les factures finissent par être soldées). Le système bancaire n’est qu’un intermédiaire.
@metacryptic pourra peut être m’aider.
@metacryptic,
Désolé du malentendu créé par l’usage du sigle BCI comme abréviation de Banque Centrale Italienne ; j’aurais dû utiliser: BI pour Banca d’Italia .
Vs. écrivez: » la BCE qui je le rappelle est la seule banque centrale qui existe les autres banque centrales ne sont que des succursales ou mieux encore des sous comptes comptable de ma BCE (la BCI n’existe plus). ». C’est faux : chaque pays participant de l’EURO conserve tjs. 1 banque centrale nationale [ la BDF (i.e.: Banque de France) , la BNB (i.e.: Banque Nationale de Belgique ) , la BUBA ( i.e.: Deutsche Bundesbank) , la BI , etc … ] qui a 1 personnalité juridique différente de celle de la BCE ; ce sont les seules banques qui ont le privilège de battre monnaie , la BCE ne l’ayant pas mais sous-traitant aux différentes banques centrales nationales : d’ailleurs, jusqu’à 1 passé récent, via 1 lettre ds. le no. du billet, on pouvait savoir quelle banque nat. l’avait mis en circulation . Donc, suivez les conseils que vs. distribuez généreusement: » il y a suffisamment d’information sérieuse sur le net pour ne pas tout mélanger » et n’oubliez pas la lettre » s » , marque du pluriel à la fin des mots » information » et » sérieuse » .
Vs. écrivez : » toutes les transactions réelles entre pays sont bien enregistrées dans chacune des banques nationales » et , 2 lignes + bas, » … la BCE qui je le rappelle est la seule banque centrale qui existe … » ; vs. êtes meilleur que Macruche ds. le » en même temps » ; sortiriez-vs. de l’ENA ou de Sciences P….. ( tuyau: chaque point remplace 1 lettre ) ?
Svp., voulez-vs. bien me donner le lien vers la video de mr. Patrick Artus ? Merci d’avance .
J’arrête ici avec vs., ds. l’attente des réponses de mr. Nicolas PERRIN à mes questions: » qui sont les actionnaires de la BI et à hauteur de quel %tage.? idem pour la BCE ?
Bonnes recherches sur la Toile ds. la vérification de vos désinformations .
@GardeCH
Vous me forcez à vous répondre……
et je réaffirme que tout ce que j’ai écrit demeure vrai :
1) Les banques centrales nationales n’existent plus elles ne s’appellent d’ailleurs plus centrale si vous regardez bien…. mais évidemment qu’elle existent toujours d’un point de vue ***juridique*** bien sûr !!!!! Elles ont même un site internet dites donc !!! MAIS DANS LES FAITS ELLES N’ONT PLUS AUCUN POUVOIR EN DEHORS DE L’EUROSYSTEME ce ne sont plus des banques CENTRALES NATIONALES c’est ce que je dis !!!
Les faits sont têtus :
Regardez le site de banca d’italia le sous titre c’est eurosystème et elle ne s’appelle pas banca central d’italia.
Pour la banque de france, elle n’ose plus non plus s’appeler « centrale » et à la question quel est l’objectif de la banque de france elle répond par l’expression « la mission de l’eurosystème » :
https://www.banque-france.fr/la-banque-de-france/nous-connaitre/cadre-institutionnel/leurosysteme-et-le-systeme-europeen-des-banques-centrales-sebc/objectifs-et-missions
Suffit de lire les statuts de l’eurosystème :
https://www.banque-france.fr/sites/default/files/tue_tfue_2016-05-07.pdf#page=232
art 14 et quelques « les Banques centrales nationales font partie intégrante du SEBC et agissent conformément aux orientations et aux instructions de la BCE. Le conseil des gouverneurs prend les mesures nécessaires pour assurer le respect des orientations et des instructions de la BCE, et exige que toutes les informations nécessaires lui soient fournies. »
Autrement dit elles n’existent pas en tant que gérant d’une monnaie nationale cachée au sein de l’euro à savoir vos fameux billets marqués : la blague ! ça n’a pas de sens ! en plus les billet et les pièces ahahhahah « battre monnaie » ça fait rire (les agrégats monétaires ça parle ? cherchez combien représentent les billets et les pièces….).
DONC dire que la Banque centrale italienne doit de l’argent à la banque centrale allemande ça n’a PLUS DE SENS DU TOUT ! du coup l’histoire du solde target 2 irrécupérable c’est de la blague (à mon sens).
2)Quand j’ai écrit à raison « toutes les transactions réelles entre pays sont bien enregistrées dans chacune des banques nationales » je parle des banques privées !!!!! évidemment !!!!!! on ne peut pas comprendre autre chose ! car depuis quand c’est le rôle d’une banque centrale d’enregistrer les transactions de la vie courante ? jamais de la vie. Bref… vous ne comprenez rien à ce que je dis parce que vous ne savez pas comment cela fonctionne !!!!!
Lorsque vous achetez une porshe allemande la transaction est enregistrée dans une banque (privée) italienne (-10000 euros) et quelque part dans une banque allemande il y a +100000 et pourtant on est passé par TARGET 2 je vous signale au passage et les transactions sont enregistrée dans chacune des banques nationales respectives (privées, les banques privées disons crédito italiano et deutsche bank !)
3) En plus du problème de la fuite des capitaux d’italie vers l’allemagne, ce qui est en jeux ici est qu’il y a des masses de capitaux qui transitent entre d’un côté les prêts fait auprès des banques nationales (PRIVEES) et l’eurosystème. Or puisque le marché interbancaire était grippé à partir de 2008, c’est l »eurosystème qui a prêté et il faut traduire : il y a des banques nationales allemandes (PRIVEE PAS CENTRALE) qui prêtent aux banques nationales déficitaires italiennes (privées pas centrale) de ce fait il y a des dettes réelles enregistrées entre d’un côté une banque allemande qui a un excédent et une banque italienne qui a un déficit. MAIS comme la banque Allemande ne VEUT PAS PRETER à la banque italienne c’est la BCE par le biais de son antenne locale la banca d’italia que l’on prête de l’excédent allemand à une banque italienne en besoin monnaie et on enregistre des soldes target 2.
Mais reste que la dette de la banque italienne existe bel et bien dans ses comptes à la BCI (qui fait partie de l’eurosystème) l’argent n’a pas disparu et ne disparaîtra pas.
ok pigé ???
par ailleurs, celui qui a fait science po c’est l’auteur de l’article, pas moi, c’est lui que vous insultez, moi j’ai fait sciences-écomiques. vous lui demandez pourtant conseil, ce n’est pas moi qui me contredit.
De mon avis d’économiste (de formation) il n’y a pas de risque autour de target 2 en soi, c’est chimérique car target 2 ne fait que ***montrer*** ce qui se passe mais ce qui se passe par contre, en réel, lui est suffisamment dangereux sans que l’on accuse le système target 2.
Je maintiens donc chaque mot et chaque phrase que j’ai écrit : les banques centrales n’existent plus (sauf comme vieilleS luneS dans votre esprit décédé) elles ne sont qu’une partie, un membre, un bras de l’eurosystème, il n’y a plus qu’une seule banque CENTRALE c’est la BCE et il n’y a donc pas de dette entre les banques centrales (italienne et allemande) cela n’a tout simplement PAS DE SENS DU TOUT !!
Et si un jour l’italie sort de la zone euro tout son solde target 2 existera toujours bel et bien dans les comptes des agents économiques italiens (dont les banques nationales italiennes PRIVEES) et il faudra rembourser ou faire défaut dans les 2 cas c’est la mort de l’italie pour un paquet d’années.
Comme le dit P Artus (vous chercherez hein…) ON EST COINCÉ DANS L’EURO et dieu sait que j’étais contre l’euro à l’époque et l’on me traitait alors de facho qui se recroquevillait sur lui même, mais maintenant qu’on y est on fait avec et il ne faut pas rester au milieu du guet comme ça.
D’ailleurs si on veut choquer un peu plus encore sans pour autant être totalement dans l’erreur on peut dire que l’assemblée nationale française n’existe plus non plus ! elle ne fait que transposer des lois européennes, le droit européen lui est supérieur etc.
bref…. les vieilles lunes.
Mais somme toute, ce n’est que mon avis.
» Sa curieuse caractéristique est d’être un système de règlement dépourvu de mécanisme de règlement. »
je m’excuse mais c’est faux, la réalité est plus subtile :
https://www.youtube.com/watch?v=fstoINqXJK8