Fraude, escroquerie, mensonge et autres modi operandi de l’année électorale…
Dans la vie privée, les petits mensonges font partie des plaisirs malicieux. Nous bluffons aux cartes. Nous portons des chaussures à talons hauts. Nous embellissons nos CV, et exagérons la nature de nos affections.
Mais dans la vie publique, les mensonges sont une véritable plaie.
Nous avons quitté l’hiver du Maryland pour celui de l’Irlande. Ici, il fait moins froid. Il neige rarement.
« Si vous voulez de la neige, il ne faut pas venir ici, nous a expliqué un chauffeur de taxi. S’il neige, c’est tout le pays qui s’arrête. Nous n’avons pas de chasse-neige. Nous n’avons même pas de camions de sel. Nous attendons simplement que la neige fonde. »
Il y avait des traces de neige dans les montagnes lorsque nous sommes arrivés. Mais il a plu tout le week-end, et ce fut une tempête terrible, avec des vents violents venant de l’Atlantique et des chutes de branches d’arbres. La côte ouest, dans les comtés de Clare et de Galway, a été durement touchée, avec des coupures de courant, des arbres abattus et des inondations. Nous nous sommes contentés d’un feu de cheminée dans la cuisine et d’une théière sur la table de cuisson.
Fraude et farce
En ce qui concerne les actualités du jour, les Chinois s’inspirent du manuel américain pour tromper le public. Le « Greenspan Put » est remis au goût du jour ! En vertu de la loi, le gouvernement va augmenter la valeur des actions. Bloomberg rapporte :
« La Chine envisage un plan de sauvetage du marché boursier soutenu par 278 milliards de dollars
Les autorités chinoises envisagent un ensemble de mesures pour stabiliser le marché boursier en chute libre. Les tentatives précédentes pour restaurer la confiance des investisseurs ayant échoué, le premier ministre Li Qiang a appelé à des mesures plus ‘dynamiques’. »
En Chine, on propose désormais de manipuler les prix des actifs en prélevant de l’argent auprès d’un certain nombre de sources, y compris des entreprises publiques, et en achetant des actions. Aux Etats-Unis, les autorités ont réalisé une sorte de tiercé de la tromperie : imprimer de l’argent factice, le prêter à des taux factices, pour produire des prix factices à Wall Street.
La fraude est l’élément clé de presque toutes les politiques publiques. Ce n’est pas la cerise sur le gâteau, c’est le sucre et la farine.
Nous avons aux Etats-Unis un ministère de la « défense » qui est censé nous protéger des attaques étrangères. Mais comme les étrangers nous attaquent rarement, c’est nous qui les attaquons. Et maintenant, tout juste après ses victoires en Irak et en Afghanistan, l’industrie américaine de la puissance de feu a entamé une nouvelle guerre contre son ennemi le plus pathétique : une tribu du désert qui ne contrôle même pas son propre pays. Peut-être que celle-ci sera gagnante.
Tout pour le pire
Chez nous, nous dépensons des milliers de milliards pour divers programmes qui ne sont rien d’autre que du gâchis. La loi sur la réduction de l’inflation, par exemple, n’avait rien à voir avec la réduction de l’inflation ; au lieu de cela, elle a accordé une grande quantité de subventions aux lobbyistes de « l’énergie verte », tout en contribuant à faire augmenter les prix à la consommation au rythme le plus rapide depuis 40 ans.
Frauduleuses, escroquées, contrefaites, les politiques publiques aggravent presque toujours la situation. Et de toute façon, nous n’avons pas les moyens de les financer. Nous sommes censés avoir une économie merveilleuse, mais il s’agit là aussi d’une escroquerie ; nous n’avons pas les moyens de payer les programmes actuels, et encore moins de rembourser ceux du passé.
Au sommet de tant d’escroqueries se trouve l’argent qui les rend possibles. Depuis 1971, le dollar américain n’est plus un actif, mais un passif. C’est la promesse du plus grand débiteur de la planète de payer. Avec quoi ? Plus de fausse monnaie. Et autant que nécessaire.
Et maintenant, les investisseurs, fidèles à l’esprit du mensonge, sont prêts. Ils croient que la Fed va réduire son taux directeur. Hier, le Dow Jones a atteint un nouveau record historique. USA Today rapporte :
« Wall Street atteint un niveau record après deux années marqué par l’inflation
Wall Street a retrouvé un niveau record et a mis fin à deux années pénibles, marqués par une inflation élevée et des inquiétudes quant à une éventuelle récession – qui semblait inévitable, mais qui n’est pas encore arrivée. »
Faux calme
Pendant ce temps, l’inflation diminue soi-disant partout : importations, prix à la production, prix de détail, énergie, denrées alimentaires, attentes des consommateurs, attentes des entreprises, etc. Selon l’indice Truflation, elle est passée de plus de 6% en 2022 à seulement 1,85% aujourd’hui. C’est inférieur à l’objectif de 2% fixé par la Fed.
Que se passe-t-il ?
Nous en saurons davantage plus tard, mais pour l’instant, il semble que nous soyons dans une zone de saccharine… un faux calme, situé entre de vraies catastrophes.
La grande question est de savoir si la tendance primaire a réellement changé en juillet 2020… ou si ce n’était qu’une nouvelle feinte. Après tout, il s’agit d’une année électorale ; il ne faut pas tout prendre pour argent comptant.