Cette semaine financière s’achève avec des marchés actions toujours de bonne humeur malgré la hausse du pétrole, le budget dépensier de l’Italie et les tensions commerciales.
A la faveur du dernier scandale agitant les eaux troubles du marigot de Washington, Bill Bonner s’est penché sur les trahisons de la Cour Suprême de Justice.
Cette instance, au lieu de faire respecter la Constitution qui entendait limiter les pouvoir de l’Etat fédéral a ratifié de nombreuses décisions qui ont au contraire étendu son emprise et limité le pouvoir des Etats et l’influence des citoyens.
Peut-être que la plus cruelle de ces trahisons consista à entériner la décision de Roosevelt visant à exclure l’or des transactions privées. Ainsi, l’impôt-inflation par la planche à billets devenait légal et il n’y avait plus d’échappatoire à la perte de pouvoir d’achat du dollar.
Le cimetière des monnaies fiduciaires va-t-il bientôt accueillir une nouvelle pierre tombale, celle de l’euro ? On peut se poser la question.
D’abord, les unions monétaires se soldèrent toujours par des échecs comme le rappelle Nick Hubble.
Ensuite, l’Italie et la France – deux pays habitués de l’impôt-inflation – souhaitent toujours distribuer du pouvoir d’achat avec l’argent des autres, celui des souscripteurs à leur dette publique.
En attendant la prochaine semaine financière, je vous propose de vous divertir avec mon collègue australo-germano-britannique Nick Hubble (dont l’épouse est japonaise). Il entend bien exploiter le Hard Brexit en montant une lucrative entreprise de contrebande, probablement à la frontière irlandaise, nouvelle ligne de démarcation entre l’Union européenne et la Grande Bretagne.
Car toute loi spoliatrice, tout règlement stupide, toute administration tatillonne suscite des trésors d’ingéniosité et stimule la créativité. C’est pour cela que nous restons optimistes.