Les investisseurs boursiers semblent se réjouir de l’arrivée d’un nouveau grand marché haussier. Etant donné que l’économie se détériore, ils rêvent probablement eux aussi. Le revenu médian des ménages américains a chuté […] Les autorités ouvrent donc la vanne qui empêchait le dollar de rouler tout en bas de la colline. Mais la faiblesse du dollar n’est pas passée inaperçue aux yeux de son plus grand détenteur étranger : la Chine
yuan
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Contrairement à ce que nous redoutions, le billet vert n’a que très peu réagi au communiqué final des dirigeants des quatre pays composant l’acronyme BRIC réunis à Ekaterinbourg depuis ce week-end. Les présidents russe Dimitri Medvedev et brésilien Lula da Silva, le Premier secrétaire chinois Hu Jintao et le Premier ministre indien Manmohan Singh ont réclamé sans surprise une plus grande diversification du système monétaire international avec l’intégration du rouble et du yuan comme monnaies de réserve
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Epargne
Quand les banques ne prêtent plus, les entreprises ont besoin de vous (1)
par fredericlaurent 18 décembre 2008Monsieur le Marché attendait impatiemment une baisse majeure des taux d’intérêt, seule donnée économique permettant d’espérer sortir de la crise. Ce fut chose faite : le 4 décembre, la BCE a baissé de 75 points de base son taux directeur, le portant ainsi à 2,50%, le plus bas taux depuis mars 2006. Vous avez compris pourquoi : le but est de favoriser la circulation de l’argent
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La thèse selon laquelle les mauvaises nouvelles sont dans les cours remporte de plus en plus de suffrages et l’espoir — insensé ? — d’un rebond de l’activité au second semestre aux Etats-Unis commence à poindre. Les valeurs les plus sensibles à un renversement de cycle économique sont en effet plébiscitées depuis le 17 avril ou plutôt, devrions-nous dire, depuis le 17 mars dernier, alors que les places boursières occidentales testaient collectivement des planchers annuels
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Nous ne cessons d’évoquer la stratégie des établissements de crédit qui consiste à cantonner les actifs pourris — voire sans valeur — dans des structures ad hoc (les "SIV") ou des hedge funds qui leur procurent une contrepartie fictive durant une période prédéterminée. Le but étant de délocaliser les pertes dans le no man’s land comptable du hors bilan en misant sur un hypothétique rétablissement de conditions de marché plus favorables.
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"Permettez-moi de souligner l’ironie de la situation", a déclaré Guido Mantegna, ministre des finances brésilien, aux journalistes lors d’un récent pow-wow mondial… "Des pays qui étaient des références en termes de bonne gouvernance, de modèles et de codes pour le système financier" sont désormais des nations où les problèmes menacent de couler la prospérité mondiale. Mais qui donc pouvait-il avoir en tête ? Pas les Etats-Unis, tout de même… le pays qui, depuis 20 ans, pointe un doigt réprobateur sur toutes les économies boiteuses de la planète ?
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Il faut avouer que cette séance de mardi, pauvre en chiffres macro-économiques, ne fut guère palpitante, à moins de se passionner pour l’analyse des hauts de bilans qui foisonnent depuis une quinzaine de jours. Nous avons du mal à discerner une véritable tendance à la lumière des dernières parutions de résultats trimestriels. Des profits plutôt flatteurs sont souvent éclipsés par des prévisions prudentes concernant le dernier trimestre 2007. Mieux vaut observer les réactions du marché que se fier à sa propre expertise. Les consensus sont souvent biaisés et les manipulations de cours fréquentes, avant les communiqués officiels.