▪ Après l’annonce du QE3 il y a trois semaines, les indices américains ont atteint de nouveaux plus hauts annuels. Et même si le chômage n’en finit pas de progresser des deux côtés de l’Atlantique et que le potentiel de hausse paraît relativement limité sur les indices américains, le mois d’octobre sera décisif : la tentation pourrait être grande pour les opérateurs d’aller tester la zone des plus hauts historiques.
turbos
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En ce début d’année, chacun est forcément mis face à un bilan, et un trader tente parfois de profiter de cette coupure symbolique pour décompresser certes, mais également pour formuler de nouveaux principes pour améliorer ses performances. Il est bien clair que nos proches sont la priorité en ces moments de fête ; mais cela n’empêche pas aussi une réflexion sur le trading et le recentrage sur quelques principes de base
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A la différence des Etats-Unis, la Bourse a plutôt mauvaise presse en France. Alors que les particuliers américains font du trading sans trop de complexes, y compris des housewives, des lycéens et des retraités, en France il y a une vieille suspicion "sinistro-catholique" à l’égard de "l’argent gagné en dormant", comme disait un célèbre homme politique de gauche. Il va de soi que ces vues sont injustes et sans fondement. Pour gagner en Bourse, il faut déployer des efforts considérables, et sauf à ne valoriser que le travail physique au détriment du travail intellectuel, il est difficile de montrer du doigt la réussite boursière comme moins honnête ou moins morale. Et c’est pourtant ce qu’on fait très régulièrement en France
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Comme chantait Brassens, "J’entends aller de bon train les commentaires"… de tous ceux pour qui la Bourse n’a rien à faire de la vertu et de la morale, pour qui ce sont des notions dépassées ou surannées, peu utiles en notre siècle si pragmatique. Et pourtant, les marchés boursiers ont selon moi bel et bien besoin impérieux de la morale. Sinon, ils ne jouent plus leur rôle économique premier, qui n’est pas de faire faire des plus-values aux vilains spéculateurs dans mon genre, mais d’assurer le financement des entreprises (ce qui suppose forcément la liquidité du marché secondaire des titres) et la juste valorisation, à tout instant, des sociétés cotées