Comme chantait Brassens, "J’entends aller de bon train les commentaires"… de tous ceux pour qui la Bourse n’a rien à faire de la vertu et de la morale, pour qui ce sont des notions dépassées ou surannées, peu utiles en notre siècle si pragmatique. Et pourtant, les marchés boursiers ont selon moi bel et bien besoin impérieux de la morale. Sinon, ils ne jouent plus leur rôle économique premier, qui n’est pas de faire faire des plus-values aux vilains spéculateurs dans mon genre, mais d’assurer le financement des entreprises (ce qui suppose forcément la liquidité du marché secondaire des titres) et la juste valorisation, à tout instant, des sociétés cotées
