Que voyons-nous ? Eh bien, nous voyons quelques signes que l’économie a cessé d’empirer… et beaucoup de signes qui montrent que l’économie est loin de se remettre. Nous voyons aussi que les actions ont des valorisations TRES hautes par rapport aux données économiques actuelles, contrairement aux données espérées. Enfin, nous voyons que ceux les dirigeants n’aiment pas trop les actions de leurs propres entreprises
Toll Brothers
-
-
Si l’économie américaine suit vraiment le Japon, les choses vont aller en empirant. La production japonaise s’effondre — au taux annuel de 15% au trimestre dernier. Le pays du Soleil-Levant est un grand exportateur. Pour la toute première fois, les exportations chutent… et entraînent l’économie avec elles
-
Nous avons noté que les Américains avaient mal compris ce qu’est le capitalisme. Ce n’est pas un système qui rend les gens riches. C’est seulement un contexte où les gens PEUVENT devenir riches s’ils font ce qu’il faut. C’est un contexte moral, où les vertus sont récompensées tandis que les erreurs sont punies. Alors que leurs autorités financières leur donnaient de mauvais signaux, les Américains ont commis une grosse erreur — ils ont trop dépensé, et trop peu épargné. A présent, les voilà punis, alors même que leur classe politique affirme qu’ils ont bien fait… et qu’ils vont recevoir plus d’argent et plus de crédit pour pouvoir continuer sur cette voie
-
Nous attribuons l’incapacité des indices à refaire surface depuis six semaines à un phénomène de contraction des liquidés, directement lié aux difficultés de trésorerie des établissements de crédit : la spéculation se retrouve à court de munitions. Si quelques irréductibles naïfs imaginaient qu’une série de baisse de taux inonderait le marché d’argent frais puis éviterait aux Etats-Unis d’entrer en récession, les voici édifiés