Dans une phrase célèbre, Warren Buffett dit que les gens ne gagnent pas d’argent en pariant contre l’économie américaine. Il y a deux ans environ, nous avons décidé de tenter notre chance malgré tout. Nous voyions un empire surendetté, prêt à craquer. Mais nous nous permettions aussi d’être paresseux. Plutôt que de disséquer la structure de la plus grande économie au monde
T-Bonds
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Epargne
Après les "Quatre sorcières", la chasse aux 60 millions de sorcières
par Philippe Béchade 22 juin 2009Il nous arrive de brocarder les discours mensongers, de dénoncer sans ménagement les escrocs et les menteurs, d’égratigner quelques patrons de banques centrales et ministres… mais nous devons avouer notre consternation devant une nouvelle initiative visant à criminaliser les salariés — alors que les déficits sont principalement causés par les exonérations de charges accordées par l’Etat aux entreprises… Une récente étude complètement biaisée circule de Bercy aux salles de rédaction de la presse nationale : il en ressortirait que 10% à 12% des arrêts de travail seraient abusifs. C’est une imposture qu’il convient de dénoncer
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Tout d’abord, revenons un peu en arrière sur notre recommandation sur l’or. C’est vrai qu’aux Publications Agora nous y sommes sensibles depuis longtemps. Et c’est vrai que depuis ses 300 $ l’once, l’intérêt que nous lui portons depuis tant d’années a été récompensé par la hausse de notre métal préféré. Nous pensons que ce n’est pas fini, et que l’once pourrait bien aller jusqu’aux 2 500 $
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Etes-vous positionné sur l’or, cher lecteur ? Nous l’espérons. Nous avons conseillé à nos lecteurs d’acheter de l’or lorsque nous avons commencé à écrire nos chroniques il y a 10 ans. A l’époque, on pouvait acheter une once d’or pour moins de 300 $ à tout moment. Aujourd’hui, il faudrait payer le triple… et il vous faudrait peut-être attendre quelques jours avant de trouver des pièces d’or
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Les investisseurs réagissent sur le marché obligataire. Ils achètent des bons du Trésor en réaction aux faillites, aux défauts de paiement et aux baisses des prix des actifs. Les investisseurs sentent qu’ils peuvent mettre leur argent dans des bons du Trésor américain sans s’inquiéter. Mais peut-être devraient-ils réfléchir une minute ou deux à ce qui se passe vraiment. Car prêter de l’argent au gouvernement américain n’est pas sûr
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Epargne
Recherchons fol enchérisseur pour un lot de 900 milliards de dollars
par Philippe Béchade 26 mai 2009Ambrose Evans-Pritchard s’étonnait dimanche dans le Daily Telegraph du fait que "les Etats-Unis n’aient pas encore subi l’indignité de l’échec d’une vente aux enchères, contrairement à la Grande-Bretagne et l’Allemagne". Il sait pertinemment qu’en cas d’absence d’intérêt de la part des investisseurs du Moyen-Orient ou des Chinois — qui détiennent déjà le quart de la dette américaine –, les émissions en souffrance seront achetées, via la Fed, par le gouvernement américain lui-même
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L’optimisme volontariste manifesté lors de la lecture des statistiques relatives au PIB américain s’est renforcé avec les commentaires économiques de la Fed en conclusion de sa réunion de politique monétaire. La contraction de l’activité ralentit. La récession aurait atteint son zénith en début d’année : cela permet à Wall Street de continuer à croire à un scénario de reprise qui débloquerait les indices américains
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Peut-être les choses vont-elles mieux de l’autre côté de la planète. Comment va la Chine ? Les analystes sont "prudemment optimistes", déclare un article du New York Times. Les ventes au détail, en Chine, serait en hausse de 15%. Parallèlement, un autre article nous dit que la Chine accélère ses achats de dette du Trésor américain
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La Fed va imprimer massivement des billets verts pour racheter des titres. Ainsi la boucle est bouclée ; tout le monde est content. Hmm… Quelque chose ne va pas. Non ? C’est juste… comment dire… trop facile ! Beaucoup trop facile… Si jusqu’ici on n’avait jamais pensé à cette solution, c’est sans doute qu’on avait de bonnes raisons de ne pas ouvrir la boîte de Pandore
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Les opérateurs européens se doutaient-ils de quelque chose ? Avaient-ils peur de revivre le même scénario que mardi soir à Wall Street ? Il peut apparaître assez surprenant que le CAC 40 ne soit pas parvenu à se maintenir au-dessus du seuil des 2 900 points : après tout, on a vu une progression de plus de 2,5% en moyenne des indices américains entre 14h45 et 17h30 environ, ainsi qu’une forte progression du volume des prêts immobiliers dévoilé mercredi matin aux Etats-Unis
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Hier, le CAC 40 a donc aligné une seconde séance de hausse, ce qui n’était arrivé qu’à deux reprises depuis le début de l’année… mais en pure perte […] Paris a en effet réduit son avance en seconde partie de séance à mesure que les dégagements s’accéléraient sur les utilities. La possibilité de l’abandon de la règle uniforme du mark to market s’impose à l’ensemble des classes d’actifs
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Les obligations d’Etat sont assez répandues dans le portefeuille des particuliers, via les contrats d’assurance vie en euros. Toutefois, il vaut mieux prendre ses distances avec ce marché après la bulle de 2008, où elles étaient très recherchées par les institutions financières comme les fonds de pension. Aujourd’hui, les obligations souveraines sont devenues moins attrayantes
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Wall Street a subi sa seconde plus sévère correction de l’année 2009 mais surtout la plus lourde de conséquence : le Dow Jones plonge de 3,8% à 7 552 points et pulvérise ainsi son plancher annuel 2009. L’indice phare rejoint ses plus bas absolus de l’année 2008, mais ce n’est pas le pire […] Tous les indices américains qui ont tenté de limiter la casse à une demi-heure de la clôture n’ont en fait repris de la hauteur que pour mieux rechuter
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Après une entrée en récession au troisième trimestre 2008, le Japon connaîtra probablement une dépression en 2009 […] Le salut de l’archipel ne viendra pas d’une quelconque résilience de la Chine. Cette dernière enregistre une chute d’un tiers des investissements directs étrangers (-32,6%) en janvier par rapport à l’an passé alors que les multinationales réduisent considérablement la voilure face à une consommation en panne dans les pays occidentaux
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Trois semaines après l’installation de Barack Obama à la Maison Blanche, il devient clair pour Wall Street que la nouvelle administration américaine ne bénéficie d’aucun état de grâce et que sa détermination à combattre la crise suscite de plus en plus de scepticisme. C’en est même à croire que plus Timothy Geithner affiche sa volonté de bien faire, plus les marchés se montrent exigeants sur le pourquoi du comment… ce dont ils se fichaient éperdument lorsqu’Alan Greenspan encourageait le gonflement de toutes les bulles spéculatives de la création sur fond de déficits budgétaires galopants
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Les entreprises japonaises licencient chaque jour par dizaines de milliers, de nombreux groupes diversifiés annoncent les premières pertes de leur histoire — ou tout du moins les premières depuis 15 ans. Dans ces conditions, le PIB japonais pourrait enregistrer une chute de 10% à 11,5% au dernier trimestre 2008. La croissance annuelle ressortira donc négative de 2%, voire pire
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Lorsque on vient d’atteindre un col, c’est généralement le lieu d’où l’on peut le mieux contempler les montagnes qui nous entourent… et observer l’aspect du ciel à des centaines de kilomètres de distance. Et les investisseurs ont découvert ce mardi que la désescalade des prix immobiliers aux Etats-Unis au mois de novembre s’apparentait à une descente en rappel… mais sans la corde
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Alors que le début de l’année 2009 semblait démentir les plus sombres pronostics, voilà que le bilan annuel ressort désormais négatif de 0,6% à Paris. Les discours alarmistes n’ont pas tardé à emplir les salles de marché et les rédactions de la presse économique. Mais de quoi les investisseurs peuvent-ils donc avoir encore peur au sortir d’une année aussi épouvantable que 2008