La classification de certaines substances comme plus ou moins dangereuses montre de graves lacunes dans la communication aux consommateurs des réalités scientifiques.
sucre
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L’OMS préconisait de taxer le sucre pour améliorer la santé publique mais elle est récemment revenue sur cette position…
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Epargne
Blé, maïs, coton, soja, café… Acheter aujourd'hui un "panier agricole", une idée rentable ? (1)
par Isabelle Mouilleseaux 4 mai 2010Investir dans un panier "soft et céréales" pour profiter de la grande tendance haussière des matières agricoles ? Tout le monde vous dit que c’est une excellente idée. Curieusement, vous sentez en vous comme un léger flottement. Quelque chose vous turlupine, vous tracasse… Pourtant les faits sont là, implacables
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Epargne
Rupture de stock, pénurie, le cours du sucre flambe. Du jamais vu (2)
par Isabelle Mouilleseaux 26 janvier 2010Pendant que les pays émergents crient famine, nous autres Européens sommes la seule région à avoir enregistré une production record cette année. Nous sommes assis sur des surplus de stocks de sucre dont nous ne savons que faire ! Surplus que nous n’avons pas le droit d’exporter. Indécent…
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Epargne
Rupture de stock, pénurie, le cours du sucre flambe. Du jamais vu — 1ère partie
par Isabelle Mouilleseaux 25 janvier 2010El Niño ravage la production sucrière des deux plus gros producteurs mondiaux : l’Inde et le Brésil. Le marché devrait être déficitaire de 13,5 millions de tonnes cette saison. Face à l’effondrement de l’offre, la demande en hausse n’est plus satisfaite. Le dernier appel d’offres de l’Indonésie a été un flop total. Le pays n’a pas réussi à acheter une seule livre de sucre. Pas une !! Son stock est quasi vide. La pénurie guette
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Les fonds de couverture ont massivement investi dans les matières agricoles début 2008. En effet, ces actifs étaient réputés décorrélés des marchés actions et les fonds cherchaient à se prémunir contre un éventuel retournement de ces derniers. Ils ont contribué à la flambée des cours. Pour éviter d’être pris dans une spirale spéculative, privilégiez plutôt les fournisseurs de grains ou les fonds composés d’un panier de softs
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Pas de doute. L’intérêt des fonds pour le sucre revient lui aussi en force. Dès qu’un actif grimpe, ils s’engouffrent dans la tendance pour la pousser au maximum. En regardant les marchés à terme il y a quelques jours, vous pouviez voir que les fonds et les investisseurs privés étaient largement long. C’est-à-dire qu’ils détiennent des positions acheteuses et anticipent une hausse des cours. Ce sont clairement eux qui font la tendance
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Première chose à savoir, le sucre a été "relativement épargné" par la crise, comparé aux autres matières premières qui ont perdu entre 50 et 70% de leur valeur. Mais surtout, il nous gratifie d’une très belle remontée depuis le début de l’année, s’adjugeant quelque 45%. Mais pourquoi ce retour en force du sucre sur le devant de la scène
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La campagne 2006/2007 s’est soldée par un surplus de sept millions de tonnes de sucre, selon l’Organisation internationale du sucre, avec une production de 160 millions de tonnes. Le marché est donc excédentaire. Plus récemment, le gouvernement brésilien a annoncé une récolte de canne à sucre record pour 2008, à 558,7 millions de tonnes, soit une hausse de 11,4% par rapport à 2007. Pourtant, malgré ces chiffres de production record, le prix du sucre reprenait ces derniers mois des couleurs. Un paradoxe
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Souvenez-vous : il y a deux ans, le cours du sucre passait de 5 cents à quasiment 20 centsla livre. Il a été multiplié par quatre ! Le sucre était alors l’une des stars incontestées du marché des matières premières. C’était en 2005. Puis, un beau jour de janvier 2006… patatras. La tendance s’est inversée et le cours a plongé sous les 9 $. Depuis le début de l’année, le marché sort de sa léthargie. A long terme, le sucre pourrait progressivement sortir de la crise de surproduction dans laquelle il est enfermé
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La hausse des prix de l’alimentation génère des conditions de famine pour bon nombre de ces gens. Pour d’autres, elle élimine des années de progrès financiers, créant ce que Reuters appelle "une bombe à retardement de la pauvreté". Et qui devrions-nous remercier pour ces remarquables événements — une famine causée par les prix… une "bombe à retardement" de la pauvreté ?