Le marché action américain est le plus gros du monde. Tous les gérants ont des blue chips en portefeuille. Le déclenchement des ordres s’est traduit par des liquidités en dollars. Tous ceux qui sont hors zone dollar, dans une monnaie incertaine, recherchent un abri dans des situations de krach
subprimes
-
-
La vague de rachats de ventes à découvert vient de terminer sa course sur une langue de sable chaud ; il faut lui laisser le temps de se retirer, de rouler quelques galets et divers débris marins avant qu’une nouvelle déferlante vienne grignoter quelques centimètres de plage supplémentaires. Ou peut-être pas, si la marée vient d’atteindre son étiage maximum… comme Wall Street semble le suggérer
-
Epargne
Tigre de papier et bouclier en carton-pâte… contre crise en béton armé
par Philippe Béchade 18 mars 2008Notre autre étonnement majeur et récurrent depuis six mois provient de l’absence patente de coopération entre les deux principales banques centrales de la planète, la Fed et la BCE. Il y a deux mois, Christian Noyer et J.C. Trichet ont ainsi reconnu implicitement n’avoir pas prévenu Ben Bernanke des causes réelles du trou d’air des 21 au 23 janvier derniers. Ils ont donc laissé la Fed prendre seule l’initiative face à un accident technique — et non systémique — survenu sur le sol français