Le monde s’est endetté en faisant jouer l’effet de levier. Les gens ont trop de dettes. Et il n’y a que deux manières de réduire la dette — soit on les rembourse, ce qui entraînerait une hausse de l’épargne… une baisse des dépenses… et moins de "croissance" pour une économie de consommation. Soit on fait jouer l’inflation jusqu’à ce qu’elle disparaisse… ce qui engendrerait d’autres problèmes — un effondrement du dollar, selon toutes probabilités… un effondrement du marché obligataire… et un effondrement du système financier mondial basé sur le dollar. Les chemins sont différents, mais ils mènent au même endroit : une baisse du niveau de vie aux Etats-Unis… et dans le reste des pays occidentaux
stagflation
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Les marchés US ont légèrement grimpé, les matières premières ont légèrement chuté, et l’or a reculé. Ce sont de très bonnes nouvelles pour Ben Bernanke et sa joyeuse bande de manipulateurs de marché. M. Bernanke a fait il y a quatre ans de cela une remarque restée célèbre, affirmant que le monde était meilleur grâce à "une politique monétaire améliorée"
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Il nous est parfois difficile de dissimuler notre satisfaction de voir nos prévisions conjoncturelles et boursières — inflation, panne de croissance, crise du subprime, retournement du cycle immobilier, inversion du carry trade, flambée des matières premières — se vérifier de façon aussi exacte et systématique après que le rouleau compresseur médiatique et institutionnel américain a soutenu point par point des thèses opposées durant plus de neuf mois
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Pour commencer, nous dirions que l’économie semble se diriger tout droit vers la terrible synthèse de l’inflation et de la déflation, connue sous le nom de "stagflation". Les prix des matières premières grimpent. L’or grimpe. Le pétrole a déjà grimpé. Encore et toujours plus haut… et pourtant, c’est à peine si l’économie arrive à sortir du lit le matin. Les consommateurs vont se trouver à court d’argent à dépenser. Et les actifs financiers — le genre d’actifs que les gens aiment à voir grimper — baissent
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Il est peut-être encore un peu tôt pour enterrer les espoirs de voir le CAC 40 retracer les 6 000 points — et le Dow Jones les 14 000 points — mais l’année 2008 ne démarre pas sous les meilleurs auspices. Le CAC 40 (-3,2% en quatre séances) réalise sa plus mauvaise entame d’année boursière depuis 2001 — après les -7% de la première semaine de l’an 2000. Seuls cinq titres ont pu terminer en territoire positif et il s’agit de cinq valeurs défensives
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Cette fin d’année ressemble de moins en moins au schéma classique qui se met habituellement en place sur les indices boursiers en conclusion d’une année marquée par une tendance haussière. Il suffit pour s’en convaincre de constater que les places européennes alignent une troisième séance de repli
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Après les spectaculaires retournements de tendance successifs des séances de mercredi et jeudi, la prudence l’a emporté. Les opérateurs ont limité leurs prises d’initiatives, de peur de voir leurs stratégies prises à contre-pied suite à des coups de théâtre imprévisibles orchestrés par les banques centrales ou provoqués par des chiffres économiques inattendus.