▪ Alors, que nous réservera cette nouvelle semaine ? Les poursuites contre DSK seront-elles abandonnées ? Que va-t-il advenir en Libye ? Et surtout… est-ce que les températures vont enfin redescendre ?
secteur bancaire
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Indices, marches actions, strategies
Les prophéties auto-réalisatrices régissent-elles vraiment les marchés ?
par Mory Doré 27 juillet 2011▪ Pour expliquer crises et mouvements de marché totalement déconnectés des fondamentaux, on a coutume de faire le procès de la spéculation ou des agences de notation. La volatilité excessive transformerait ainsi rapidement les excès d’endettement en crises de solvabilité.
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▪ Paris en a terminé vendredi sur un rebond de 0,86%, ce qui limitait le repli hebdomadaire à 1% (contre 2% la veille). Aucun support majeur n’a été menacé, les…
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Epargne
Les marchés se bâtissent des châteaux (de cartes) en Espagne
par Philippe Béchade 24 janvier 2011Le climat boursier n’était guère favorable en Europe au cours des 48 heures précédant la fameuse séance technique des "Trois sorcières". D’hésitante à légèrement baissière, la semaine écoulée est soudain devenue haussière en l’espace d’une matinée avec des bourses saisies d’une véritable bouffée d’euphorie
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Epargne
Tout pareil qu'il y a un an, avec juste deux fois plus d'inflation !
par Philippe Béchade 19 janvier 2011Bank of America a réalisé une enquête auprès de 200 gérants de fonds d’investissement du 7 au 13 janvier — c’est tout frais. Elle révèle que 55% d’entre eux ont l’intention de surpondérer leurs portefeuilles en actions tandis qu’un quart d’entre eux ont l’intention de conserver les positions en l’état. Cela fait donc un sympathique total de 80% d’optimistes
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Epargne
Voici l’histoire des 1,25 milliards d’euros qui ont sauvé le monde
par Philippe Béchade 13 janvier 2011L’émission de bons du Trésor portugais proposés mercredi était une opération de taille modeste, sans commune mesure avec celles qui se profilent en Espagne et en Italie. Les indices boursiers ont fusé à la hausse dès la première heure de cotation sur des rumeurs d’intervention de la BCE, soucieuse d’instaurer un climat de confiance sur les marchés obligataires
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Certains membres de la Fed admettent que les Etats-Unis vivent sous la menace d’un risque de déflation. Message bien reçu par les cambistes qui ont envoyé le dollar inscrire un nouveau plancher annuel à 1,3790 contre l’euro ; il re-teste également son plus bas absolu face au yen, à 83,1. Le Japon a déjà fait savoir qu’il ferait tout pour empêcher une appréciation du yen au-delà des 83 : une nouvelle intervention sur le FOREX ? Mais dans le climat actuel de guerre des devises, le remède pourrait s’avérer pire que le mal
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Epargne
Quand "Helicopter Ben" enfile le bleu de travail de "Garbage Ben"
par Philippe Béchade 30 septembre 2010Le marché ne va nulle part. Qui cela peut-il réjouir au point de faire "durer le déplaisir" ? Eh bien, tout simplement tous ceux qui ont mis en place des stratégies surfant sur la stabilité des indices. Il suffit d’avoir la capacité financière — et informatique — d’enfermer les cours dans un étroit canal de consolidation horizontal. Il n’est pas besoin de se demander d’où vient l’argent : la Fed en injecte presque toutes les semaines par le biais des bons du Trésor US. Mardi, elle a émis 23 milliards de dollars de T-Bonds à 5 ans avec un rendement de 1,26% (le plus bas de l’histoire pour un instrument portant cette maturité aux Etats-Unis
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En langage politiquement correct, la reculade de Jean-Claude Trichet et du comité de Bâle — agissant de concert afin de mettre en oeuvre une traduction concrète des recommandations du G20 après la débâcle de l’automne 2008 — se traduit officiellement par l’adoption de quelques "aménagements de transition". Croyez-vous que le secteur bancaire aurait littéralement explosé à la hausse (+5% en moyenne en Europe, +8% à Paris) s’il s’était agi d’une décision de routine portant sur quelques détails mineurs
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Epargne
Des tests sans stress malgré un secteur immobilier en détresse
par Philippe Béchade 20 juillet 2010Vendredi, le Congrès US a adopté une loi de réforme bancaire. Parmi les projets cruciaux étouffés dans l’oeuf, il y avait celui qui visait à créer un régulateur unique qui serait né de la fusion de la Securities and exchange commission (SEC) avec la Commodity futures trading commission (CFTC), le régulateur des marchés de dérivés. L’immense avantage aurait été de pouvoir recouper les informations en temps réel et d’avoir d’emblée une vision globale du risque. Mais le législateur a dû faire marche arrière face à la vive opposition manifestée par les professionnels
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Epargne
Un nouveau type de défi pour Paul le Poulpe : prédire le sens des prochains délires de Wall Street
par Philippe Béchade 9 juillet 2010La population des pays développés vieillit et souffre dans sa chair… il y a de plus en plus d’acheteurs solvables dans les pays émergents… des systèmes de santé plus élaborés (et protecteurs) voient le jour en Chine et en Amérique du sud : rien que du bonheur pour les leaders mondiaux de l’industrie du médicament. Malheureusement, il ne faut pas trop compter sur eux pour créer de l’emploi. Le géant pharmaceutique américain Merck (qui vient de fusionner l’an dernier avec son concurrent Schering-Plough) annonçait ce jeudi la fermeture de huit sites de recherche et huit sites de production (il faut certainement supprimer quelques doublons). La facture sociale s’annonce particulièrement salée
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Au 21ème siècle, le Mondial 2010 survient en pleine crise économique — et désormais également en pleine crise de confiance pour le plus petit dénominateur commun des habitants d’une partie du Vieux Continent, à savoir l’euro. Les héros chaussés de crampons de chaque pays qualifié étaient censés faire oublier au peuple un peu de sa frustration, apporter du rêve, montrer de la bravoure, faire rejaillir un peu de leur gloire sur leurs supporters. Et voilà que les gladiateurs français, que les médias présentent corrompus par l’argent, sont victimes d’une rupture avec le réel et les attentes du public
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Imaginez : vous êtes retraité, donc rentier. Vous avez placé votre épargne avec un risque minimal, en obligations d’Etat. Les prix des actifs baissent. Donc chaque matin, votre pouvoir d’achat augmente. La déflation est bonne pour les vieux. L’inflation est bonne pour ceux qui sont endettés. Pour les gouvernements, c’est même le moyen le plus facile de rembourser en monnaie de singe
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Nous poursuivons aujourd’hui notre passage en revue des principes de base du stock-picking en temps de crise… et des résultats qu’il a rapporté aux lecteurs de MoneyWeek. L’automobile est l’autre grande victime de la crise. Déjà en surcapacités avant la crise et vendant à crédit, le secteur a été durement éprouvé en Bourse, entre juillet 2007 et mars 2009. Sceptiques, nous avons évité de nous placer sur le constructeur Renault et sur les équipementiers Valeo, Plastic Omnium, Faurecia et Michelin
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Trier le bon grain de l’ivraie, à savoir la sélection de valeurs, est la condition sine qua non pour espérer, durant cette crise, obtenir des plus-values avec un risque modéré. Avec Denis Sarget, analyste chez MoneyWeek, ce stock-picking a permis d’engranger des performances absolues dépassant 100% (110% sur Vallourec, 142% sur GEA). Et de rester à l’écart de secteurs en déroute, comme la banque, l’automobile, même si certains spéculateurs ont pu se frotter les mains en prenant des positions à court terme risquées
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Une reprise sans volume : pas bon, ça. Mais les plus perspicaces d’entre vous me feront remarquer que les volumes se sont nettement repris au cours du mois de septembre sur le S&P 500. Mais la remontée des échanges repose sur une poignée de titres, comme le relève William Hester, analyste auprès des fonds de placement Hussman. Et des titres bien connus de nos services :Fannie Mae, Freddie Mac, Citigroup, AIG et Bank of America, pour ne citer que les plus illustres –ainsi que les plus pourris, mais je ne souhaite pas gâcher l’ambiance
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Les détails de la plainte de la SEC accusent Goldman d’avoir omis de communiquer des "informations vitales" au sujet d’un titre adossé aux créances hypothécaires appelé Abacus. Selon la SEC : "à l’insu des investisseurs, Paulson & Co [un fonds de couverture]… qui devait faire des bénéfices si les [titres d’Abacus] faisaient défaut sur leurs obligations de paiement, a joué un rôle important dans le choix des titres qui devaient constituer le portefeuille… en résumé, Goldman Sachs a arrangé une transaction à la requête de Paulson, dans laquelle Paulson a lourdement influencé la sélection du portefeuille afin de satisfaire ses intérêts économiques"
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Les compagnies aériennes perdent des millions d’euros tous les jours ? Le tout-puissant "gouvernement Goldman" accusé par la SEC ? Qu’importe ! Hier, du côté américain on a préféré se concentrer sur les bons résultats d’entreprises… et reprendre la hausse.