Alors, elle vous plaît, cette reprise ? Pas mal, hein ? Sauf pour ce qui est de l’emploi, évidemment. Et des ventes au détail. Et pour ce qui est des saisies… et des prix de l’immobilier. Et des revenus. Et des prix à la consommation. Et des profits des entreprises. On dirait un travesti — qui a tous les aspects d’une vraie femme, sauf l’essentiel
reprise
-
-
Ils ont tort. Nous avons raison. Voilà que le Wall Street Journal annonce que "la reprise est probable pour le second semestre". Et Goldman Sachs de prévoir un rebond boursier similaire à celui de 1982. Qui sommes-nous pour dire qu’ils ont tort ? Eh bien… nous sommes La Chronique Agora, voilà. Et nous le disons : ils ont tort
-
Après avoir vécu la plus grosse claque administrée au système depuis la Grande Dépression, les services financiers semblent avoir repris leur place aux commandes. Votre chroniqueur demeure un peu sceptique ici, car même si nous supposons que c’est le cas et que Goldman Sachs et autre JP Morgan montrent le chemin, est-ce vraiment une raison de se réjouir
-
Que sont devenues les "jeunes pousses" de la reprise ? Le 15 mars, le président de la Réserve fédérale, Ben Bernanke, déclarait que les "jeunes pousses" de la reprise étaient bien visibles. La phrase s’est immédiatement gravée dans les coeurs et l’imagination des investisseurs. Peu importe les nouvelles économiques funestes, les "jeunes pousses" ont semblé bourgeonner de partout
-
En mai, les mesures de relance s’élevaient au total à 163 millions de dollars aux Etats-Unis. Pourquoi tant de faillites alors que les autorités distribuaient tant d’argent ? La réponse, déclare David Rosenberg, de Gluskin Sheff, c’est que les consommateurs ne dépensaient pas l’argent ; ils l’épargnaient
-
Epargne
Grêle de mauvaises statistiques sur les bourgeons de reprise
par Philippe Béchade 11 juin 2009Sur les huit premiers mois de l’exercice budgétaire 2009, le déséquilibre budgétaire global des Etats-Unis a plus que triplé par rapport à la période correspondante de l’exercice 2008/2009. Il s’élève à 992 milliards de dollars, soit 11% du PIB en rythme annuel. Pour mémoire, en Europe, la norme maastrichtienne en matière de déficits budgétaires est de 3%
-
L’enquête mensuelle d’ADP avait recensé 520 000 destructions de postes dans le secteur privé et une dégradation tendancielle par rapport au mois d’avril aux Etats-Unis. Si tel n’est pas le cas au vu de la comptabilité nationale, c’est que l’embellie du mois de mai résulte d’un plus grand nombre de créations d’emplois dans le secteur public. Mais il est une réalité que ne peut masquer l’augmentation du nombre des fonctionnaires : le recul du nombre d’heures travaillées par salarié. Cela signifie que les entreprises continuent de voir diminuer leur charge de travail, ce qui n’est pas un signe de reprise
-
L’empire du Milieu est parvenu à se placer en pole position grâce à son ambitieux plan de soutien de l’économie. C’est, avec celui des Etats-Unis, le plus important plan de stimulus mis en place par un pays. Il représente 12% du PIB. "La Chine, qui n’avait pas de déficit budgétaire, s’autorise cette année un déficit de 3%, afin de relancer l’économie et la consommation"
-
Epargne
Le remède à la crise est-il une question de volonté politique ?
par La rédaction 18 mars 2009Durant un entretien de 60 minutes réalisé au cours du week-end dernier, le président de la Fed, Ben Bernanke, a prédit que la crise économique actuelle devrait se calmer d’ici Noël. Quelle peut bien être, selon Hélicoptère Ben, la plus grande menace pesant sur ses prévisions de reprise ? La dégringolade continue du prix des maisons ? L’insolvabilité du secteur financier ? La chute du taux d’épargne… Loin de là