La politique monétaire ne sert à rien (les banques ne prêtent pas ; les consommateurs ne veulent pas emprunter). Et la politique budgétaire, bien qu’apparemment plus efficace, détruit la richesse, elle ne l’augmente pas. Plus le gouvernement augmente les dépenses, pour compenser la correction, plus l’économie en devient dépendante. Cela revient à soigner un alcoolique en lui donnant de l’héroïne. Otez les dépenses gouvernementales — comme le Japon l’a tenté — et l’économie sombre dans une dépression plus profonde. Non seulement ça, mais le déficit budgétaire se creuse
reprise
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Lorsque Lehman a coulé, il semblait évident que les autorités allaient faire ce qu’il ne fallait pas. Nous avions raison. C’est ce qu’elles ont fait. Elles ont mobilisé des milliers de milliards de dollars pour "secourir" l’économie. Dans la mesure où nous savions que ces secours ne fonctionneraient pas, nous en avons déduit qu’elles continueraient à injecter de l’argent qu’elles n’avaient pas afin de continuer d’essayer de faire ce qui ne pouvait être fait. Sous prétexte d’une "urgence", les autorités ont pu siphonner des milliards de dollars pour leurs amis de Wall Street et pour leurs usines à gaz favorites. Les électeurs ne pouvaient pas se plaindre… au moins les dirigeants étaient-ils en train de "faire quelque chose" pour réparer l’économie
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La correction du marché de l’or est-elle terminée ? Notre réponse… qui n’est qu’une supposition… c’est que la correction n’a probablement pas réellement commencé. Mais voyons ce qu’il en est dans l’économie elle-même. Nous nous tournons vers l’économie parce que c’est la source de richesse pour tous… c’est elle qui donne de la valeur à nos investissements
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Il est plus probable que le marché de l’or cherchait une excuse pour faire une pause. Il a grimpé durant 20 des 22 dernières séances boursières. Est-ce la correction que nous attendions ? Peut-être. Peut-être pas. Nous ne le saurons pas avant quelques jours. Si la réponse est oui, nous pourrions voir le prix de l’or passer une nouvelle fois sous les 1 000 $. Nous doutons toutefois que ça se produise… pas avec des marchés actions en hausse
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Extorquer l’argent des travailleurs présents et à venir dans le but de le distribuer aux secteurs les moins compétents du pays est une stratégie positive à long terme… Pendant l’année passée, le gouvernement des Etats-Unis d’Amérique a injecté plus d’argent dans son économie en faillite que la valeur totale de tout l’or extrait du sol de toute l’histoire du monde… deux fois
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Les dettes en tant que pourcentage du revenu disponible atteignent près de 130% pour le ménage américain moyen ; le taux de chômage US officiel tourne autour des 10,2%, un record en 26 ans. Dans ces conditions, il devient difficile d’acheter à manger… même pour le grand consommateur américain… et même après que le gouvernement lui eut donné de l’argent pour qu’il aille le dépenser
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Epargne
La croissance avec Ben Bernanke, c'est que d'la bombe !
par Philippe Béchade 30 octobre 2009Nous ne nous étions pas trompé en anticipant une bonne surprise à l’occasion de la publication des chiffres du PIB américain au troisième trimestre 2009. Le score de +3,5% s’inscrit dans le haut de la fourchette des estimations les plus optimistes. Nous n’avons pas eu grand mérite à privilégier ce scénario. Tout d’abord parce que le département du Commerce n’allait pas manquer l’occasion de gonfler toutes les composantes attestant de l’efficacité des mesures de relance
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Quelle reprise géniale ! Pas d’emplois… Pas de crédit… Pas de ventes… Mais regardez un peu les actions ! Et le pétrole ! Et l’or ! Et même l’immobilier londonien ! Les agents immobiliers, à Londres, annoncent qu’ils sont en rupture de stocks… tandis que les prix atteignent des records. Enfin… les prix demandés, en tous cas. Les prix de vente, c’est une autre histoire
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"L’or continue de grimper… nourri par les inquiétudes d’inflation", titre le International Herald Tribune. Quoi de plus normal ? Les Etats-Unis ont ajouté 1 000 milliards de dollars à leur base monétaire sur les 12 derniers mois environ. Le gouvernement fédéral enregistre un déficit de 1 700 milliards cette année. Et voilà Barack Obama avec une idée pour stimuler l’emploi — dépenser plus d’argent
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"Le pire de la récession s’agissant de l’emploi est encore devant nous, notamment en Allemagne, France et Italie", souligne l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), dans son dernier rapport annuel "Perspectives de l’emploi". Aïe ! L’OCDE se met au pessimisme ? L’emploi n’est plus un paramètre à la traîne, comme on l’entendait jusqu’à présent ?
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Non seulement l’économie se remet… mais elle est encore plus en forme qu’avant ! HSBC, est désormais estimée à 186 milliards de dollars, selon les marchés boursiers. La Chinoise ICBC est sur ses talons, avec une capitalisation boursière de 178 milliards de dollars. Mais nous passerons sur un petit détail gênant : le fait que les banques ont perdu de l’argent ce dernier trimestre
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Les entreprises ne pourront pas éternellement tailler dans le vif. De même les stocks finiront bien par atteindre un niveau satisfaisant. Or tous ces plans de relance qui soutiennent artificiellement — mais si salutairement ! — la consommation, auront une fin. Et la question centrale reste : qui prendra le relais pour soutenir la croissance
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La folie haussière se poursuit sur les marchés boursiers, à un rythme de plus en plus soutenu ces dernières semaines. A croire que notre CAC a passé la cinquième… Où va notre indice national à ce rythme ? Il cotait 2 976 points le 10 juillet. Il est aujourd’hui à plus de 3 600 points. En hausse de 22,5% en pleine période estivale […] Les plans de relance font vraisemblement effet, mais jusqu’à quand
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L’administration Obama a annoncé que la crise était un peu plus grave qu’on le pensait, si bien que son estimation pour le déficit budgétaire de 2010 a dû être mise à jour — avec une augmentation de 19% — à 1 500 milliards de dollars. Le Congressional Budget Office a fait son propre décompte et est arrivé à la somme de 1 400 milliards de dollars. Quoi qu’il en soit, ça fait beaucoup d’argent
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Même si la plupart des acteurs des médias financiers bêlent que "l’économie se reprend", l’économie semble quant à elle ne pas entendre ce choeur ovin. Apparemment, l’économie ne se rend pas compte qu’une reprise est en cours. Quand votre correspondant examine le déploiement de données et de preuves anecdotiques qui dansent devant ses yeux, il n’y voit pas la fin du monde, mais il n’y voit pas non plus la fin de la récession
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Comme le montrent les derniers chiffres du chômage américain, le retour de la croissance est encore loin devant nous. Et la confiance des consommateurs américains, qui est passé à 63,2 points — alors que le consensus attendait un rebond à 68,5. Enlevez le cash distribué par les gouvernements durant les divers plans de relance, et vous verrez que l’économie ne repart pas du tout.
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Si mon pronostic d’un été meurtrier ne s’est pas révélé juste, cela n’a pas empêché notre portefeuille de profiter pleinement de l’allant des marchés et le choix d’investir dans des sociétés liées aux infrastructures s’est également montré pertinent avec un gain de 11% en un mois sur Faiveley — ce qui a largement surperformé le CAC Mid &Small 190 comme l’ensemble de notre portefeuille depuis le début de l’année d’aille
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Le lecteur non économiste peut se demander, par exemple, comment le taux de chômage américain a pu passer de 9,5% à 9,4% alors que 247 000 travailleurs ont reçu leur lettre de licenciement. Comment est-ce possible ? Comment se peut-il qu’un quart de million de personnes ait rejoint la longue file des demandeurs d’emploi et que, simultanément, le pourcentage de main-d’oeuvre sans emploi ait chuté