Donald Trump s’est transformé en parodie vivante – mais son numéro ne parvient plus à masquer le piteux état de « son » économie.
récession US
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Même aujourd’hui — alors que les cours du pétrole sont en baisse — on pourrait s’attendre à ce que le dollar grimpe. Mais non. Les spéculateurs parient que les Etats-Unis continueront d’affaiblir le billet vert. En d’autres termes, ils parient sur de nouveaux ennuis… Ils se débarrassent du pétrole, parce qu’inévitablement, il finira par réagir à la baisse d’activité économique
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Malgré les inquiétudes sur la consommation intérieure américaine, les investisseurs n’ont pas manqué de noter que les exportations, aidées par la faiblesse du dollar, sont devenues plus gaillardes. Il est peu probable que les Américains veuillent un dollar plus fort dans les mois qui viennent. En effet, la faiblesse de leur monnaie, avantageant les exportations, leur permet d’amortir le choc du ralentissement de leur croissance — qui se fera ainsi en douceur. La croissance mondiale restant assez forte pour leur permettre de passer ce cap difficile et pouvoir repartir ensuite.
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Que vous le vouliez ou non, l’économie américaine influence toutes les autres. C’est un fait. Après des inquiétudes sur le ralentissement de l’activité, la tourmente des crédits hypothécaires (subprime) a fait des dégâts, et voilà qu’à présent un parfum de récession parvient jusqu’à la Bourse. Rien que l’odeur rend les investisseurs circonspects, et si les indices ont battu des records, on le doit à la consommation des ménages qui ne désarme pas et à une croissance qui s’est assez bien maintenue sur le premier semestre.