L’été est terminé. Le rebond est peut-être fini lui aussi. C’est la rentrée. Plus de longs déjeuners. Plus d’après-midi passés à peindre des fenêtres. Plus de soirées al fresco. Nous en revenons à notre tâche solitaire — vous narrer le déclin et la chute de l’économie américaine… et de l’empire anglo-américain
récession
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L’été est terminé. Il ne s’est rien passé de frappant sur les marchés ces derniers jours — sinon que le prix de l’or a grimpé. Le métal jaune semble prêt pour attaquer une nouvelle fois les 1 000 $. Y parviendra-t-il ? Peut-être que oui, peut-être que non
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Les entreprises ne pourront pas éternellement tailler dans le vif. De même les stocks finiront bien par atteindre un niveau satisfaisant. Or tous ces plans de relance qui soutiennent artificiellement — mais si salutairement ! — la consommation, auront une fin. Et la question centrale reste : qui prendra le relais pour soutenir la croissance
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Alors voyons : 5,7% de taux de chômage au pays du Soleil-Levant, soit un record historique pour le pays […] Hmmm… chômage record, déflation, consommation en berne… si c’est ça, la croissance, on en préférerait presque la crise. "Nous sommes tous japonais", a coutume de dire Bill Bonner. Et cela semble se confirmer, aux Etats-Unis comme en Europe — alors préparez-vous
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La folie haussière se poursuit sur les marchés boursiers, à un rythme de plus en plus soutenu ces dernières semaines. A croire que notre CAC a passé la cinquième… Où va notre indice national à ce rythme ? Il cotait 2 976 points le 10 juillet. Il est aujourd’hui à plus de 3 600 points. En hausse de 22,5% en pleine période estivale […] Les plans de relance font vraisemblement effet, mais jusqu’à quand
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La situation n’a pas changé ces dernières semaines. Alors que l’euro tentait de briser cette barrière des 1,44 qui promettait tant, cela ne fut finalement qu’un faux signal de plus. Il faut dire qu’ils se sont multipliés ces dernières semaines, tant le range dans lequel évolue la paire principale perdure. Aujourd’hui, je vous propose donc une rentrée en douceur avec une analyse de la situation de l’euro/dollar
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Même si la plupart des acteurs des médias financiers bêlent que "l’économie se reprend", l’économie semble quant à elle ne pas entendre ce choeur ovin. Apparemment, l’économie ne se rend pas compte qu’une reprise est en cours. Quand votre correspondant examine le déploiement de données et de preuves anecdotiques qui dansent devant ses yeux, il n’y voit pas la fin du monde, mais il n’y voit pas non plus la fin de la récession
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Nous n’en jurerions pas, mais nous sommes relativement certain que ce rebond va finir… et même mal finir… tôt ou tard. Jusqu’à maintenant, le rally des marchés américains surpasse celui de 1929 de quelques semaines… mais n’a pas tout fait atteint la même ampleur. Il lui faudra encore quelques centaines de points pour atteindre le niveau des années 30. Mais une fois que le rebond prendra fin… que se passera-t-il
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Jack Lessinger est un "socio-économiste". C’est-à-dire qu’il examine l’ensemble des tendances économiques et la manière dont elles s’intègrent dans le paysage plus large de la vie sociale. Dans son nouveau livre The Great Prosperity of 2020 ["La Grande Prospérité de 2020", ndlr.] –, il prédit la fin de dépression que nous connaissons actuellement pour 2020, preuves à l’appui
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Ben Bernanke nous expliquera peut-être aujourd’hui comment résoudre ce paradoxe : le double langage tenu par les banques qui d’un côté justifient l’euphorie de la Bourse par l’anticipation d’un retour de la croissance… et de l’autre ferment le robinet des liquidités lorsqu’il s’agit de soutenir financièrement les forces vives de la nation. La priorité accordée à l’assainissement des bilans, la multiplication des augmentations de capital massives pourraient passer pour de la saine gestion. La réalité est pourtant que le système bancaire est acculé dans les cordes
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La semaine dernière a apporté de nouvelles preuves que la dépression est terminée. Le Dow a grimpé. D’un point de vue technique, on dirait que le rally a encore de beaux jours devant lui. Nous nous rappelons avoir fixé une cible de 10 000 pour le Dow. Peut-être que nous y arriverons. Tout ça sonne vaguement inflationniste… et vaguement haussier. En plus, les actions de Goldman grimpent
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"Durant la période 2001-2007", nous rappelait notre vieil ami Marc Faber cette semaine, "la Fed a réussi une chose qui n’avait encore jamais été faite — créer une bulle mondiale pour à peu près tout. Les actions, les obligations, l’art, le pétrole, l’immobilier — peu importe, tout a grimpé. La seule chose qui faisait exception était le dollar". Comment la Fed est-elle parvenue à une réussite si remarquable ? Grâce aux stimulants
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Ils ont tort. Nous avons raison. Voilà que le Wall Street Journal annonce que "la reprise est probable pour le second semestre". Et Goldman Sachs de prévoir un rebond boursier similaire à celui de 1982. Qui sommes-nous pour dire qu’ils ont tort ? Eh bien… nous sommes La Chronique Agora, voilà. Et nous le disons : ils ont tort
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Notre foi vacille. Notre foi dans le fait que, tôt ou tard, le gouvernement américain réussira à causer de l’inflation. Revoyons notre prévision : la déflation maintenant, l’inflation plus tard. C’est très simple. Peut-être trop simple. Après un demi-siècle d’expansion de crédit, nous avons désormais une contraction du crédit
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La question la plus critique à laquelle l’investisseur est confronté aujourd’hui est de savoir s’il veut être écrasé par le marteau de la déflation… ou échouer sur l’enclume de l’inflation. Lorsqu’on nous posait la question "inflation ou déflation", nous avons toujours répondu "oui". Nous aurons les deux. Mais nous réalisons progressivement que nous aurons les deux en plus grande quantité que nous l’avions envisagé
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L’Irlande est au bord de la faillite. Sa dette a été rétrogradée il y a quelques semaines. Le chômage frôle les 14%. La déflation est à 5,4% […] Et ce n’est pas terminé. Il est "trop tôt" pour parler de reprise, selon Brian Lenihan, ministre des Finances. Et en Californie ? Cette semaine, The Economist nous donne un nouveau chiffre pour le déficit budgétaire californien — 26 milliards de dollars, par rapport aux 24 milliards annoncés il y a quelques temps
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Que sont devenues les "jeunes pousses" de la reprise ? Le 15 mars, le président de la Réserve fédérale, Ben Bernanke, déclarait que les "jeunes pousses" de la reprise étaient bien visibles. La phrase s’est immédiatement gravée dans les coeurs et l’imagination des investisseurs. Peu importe les nouvelles économiques funestes, les "jeunes pousses" ont semblé bourgeonner de partout
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Selon un titre du Financial Times, le Fonds monétaire international affirme que la récession prend fin. En creusant un peu, nous découvrons que selon le FMI, la reprise pourrait être "faible" et nécessiter plus de stimulants pour que les consommateurs se remettent à dépenser. Comme toujours, le fonds se trompe sur tout. Ce n’est pas une récession, c’est une dépression