David Rosenberg a expliqué que 90% de la "croissance" du troisième trimestre provenaient des mesures de relance. Lesquelles n’ont produit qu’une hausse de 2,2% annualisés pour le PIB — un chiffre bien inférieur aux taux habituels à la fin d’une récession. "Normalement, lors du premier trimestre de croissance post-récession, le PIB réel se développe au taux de 7,3% annuel ; il n’y a vraiment pas de quoi se réjouir à 2,2% — c’est en fait plutôt inquiétant"
récession
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Le chômage américain a dépassé les 10%… et continue apparemment de grimper. Les prix de l’immobilier ne sont pas en forme… probablement en anticipation d’une avalanche de nouvelles offres sur le marché, due aux "stocks cachés" de maisons dont les vendeurs voudraient se débarrasser… s’il y avait des acheteurs. Et le ménage américain moyen redécouvre les vertus de l’épargne
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La correction du marché de l’or est-elle terminée ? Notre réponse… qui n’est qu’une supposition… c’est que la correction n’a probablement pas réellement commencé. Mais voyons ce qu’il en est dans l’économie elle-même. Nous nous tournons vers l’économie parce que c’est la source de richesse pour tous… c’est elle qui donne de la valeur à nos investissements
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Il est plus probable que le marché de l’or cherchait une excuse pour faire une pause. Il a grimpé durant 20 des 22 dernières séances boursières. Est-ce la correction que nous attendions ? Peut-être. Peut-être pas. Nous ne le saurons pas avant quelques jours. Si la réponse est oui, nous pourrions voir le prix de l’or passer une nouvelle fois sous les 1 000 $. Nous doutons toutefois que ça se produise… pas avec des marchés actions en hausse
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Le Financial Times a jeté un coup d’oeil par-dessus son épaule et a annoncé que la récession était terminée. Il est donc temps d’évaluer les dégâts. Les constructions de maisons neuves sont au niveau le plus bas depuis dix mois. Les demandes d’hypothèque sont au niveau le plus bas depuis douze ans. D’après ce que nous voyons, les chiffres de l’immobilier et du chômage ne font qu’empirer
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La question qui taraude l’ensemble des opérateurs est de sonder la solidité de la reprise et l’impact éventuel de l’arrêt des plans de relance. Si l’on analyse le passé, on constate que l’année qui pourrait le plus ressembler à 2009 serait 1975 avec la sortie d’une récession majeure sur fond de krach pétrolier
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Et si on parlait de dette gouvernementale ? Parce qu’apparemment, ce n’est pas un problème — du moins pas aux Etats-Unis, en tout cas. L’intérêt net versé par le gouvernement américain est en fait le même, en tant que pourcentage du PIB, qu’il y a 40 ans. Il ne représente qu’1,3% de la production : pas de quoi s’inquiéter. Mais attendez… que voyons-nous là ? La maturité moyenne de cette dette a baissé
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Epargne
Quelles conclusions tirer pour les matières premières et l'or ?
par Simone Wapler 29 octobre 2009"De toute façon, le cours de n’importe quel canard boiteux monte en ce moment. C’est de la folie", déplorait un de mes collègues spécialisés dans les investissements en petites capitalisations. Oui, tout monte à l’unisson : les actions, les matières premières, l’or, le pétrole, le chômage. Il n’y a guère que le dollar qui baisse. Et justement, c’est bien là que se trouve le problème
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Epargne
Les ventes de logements américains mettent Wall Street à la rue
par Philippe Béchade 29 octobre 2009Confrontés à de mauvais chiffres immobiliers… à la baisse de confiance des ménages, qui ne se laissent pas berner par l’euphorie de Wall Street… à un rebond du dollar qui provient peut-être de l’anticipation d’un changement d’attitude de la Fed… les haussiers se sont vite passé le mot. Plutôt que de s’obstiner dans un discours artificiel qui devient inaudible, il convient de rassurer le chaland
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Nous pensons faire des progrès dans notre compréhension des choses. Le secteur privé est en train de se désendetter. C’est désormais au tour du secteur public — il s’endette autant qu’il le peut, en faisant jouer l’effet de levier qui plus est. Dans le secteur privé, cette stratégie a mené à la crise bancaire et au marché baissier de 2007/2009. La dette génère toujours des problèmes. Prochain épisode : une crise du secteur public
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Epargne
Les REIT refusent de rejoindre le S&P dans sa marche haussière
par Eric J. Fry 28 octobre 2009Toutes les catégories d’options put ne meurent pas sur le champ de bataille de la finance. Une poignée d’actions et d’indices bien visibles refusent de rejoindre le S&P dans sa marche vers de nouveaux sommets. La plupart des actions financières ont chuté de près de 5% par rapport à leurs plus hauts du 14 octobre. Citigroup et Bank of America ont toutes les deux chuté de plus de 10% depuis cette date. De même, l’Indice Dow Jones REIT US s’est effondré
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"L’or continue de grimper… nourri par les inquiétudes d’inflation", titre le International Herald Tribune. Quoi de plus normal ? Les Etats-Unis ont ajouté 1 000 milliards de dollars à leur base monétaire sur les 12 derniers mois environ. Le gouvernement fédéral enregistre un déficit de 1 700 milliards cette année. Et voilà Barack Obama avec une idée pour stimuler l’emploi — dépenser plus d’argent
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On compte 7,2 millions de pertes d’emploi aux Etats-Unis depuis que la récession a commencé. Bon nombre de ces postes étaient nés durant l’Ere de bulle. Des millions d’Américains, par exemple, gagnaient leur vie grâce à "l’immobilier". Ils construisaient des maisons dans les états les plus ensoleillés… ou installaient des plans de travail en marbre… ou bien vendaient, revendaient et finançaient des maisons. Ces emplois ont disparu pour toujours
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Il ne s’est pas passé grand’chose ces derniers jours. Certains chiffres étaient encourageants. D’autres pas. C’est un peu comme si un météorologiste prévoyait du blizzard, tandis qu’un autre annonçait soleil et températures élevées. Les investisseurs ne savent plus comme s’habiller
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Il y a quelques années de ça, il nous semblait que le système financier mondial était parti en guerre. Nous attendions avec impatience le défilé de la victoire. Nous pensions que M. le Marché administrerait une bonne raclée aux autorités. Pour l’instant, ce n’est pas encore arrivé
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Un ami a commis l’erreur de nous demander ce qu’attendre de l’économie. Nous avons dit qu’elle baisserait. "Vous voulez dire que vous attendez une reprise en ‘W’ ?" a-t-il demandé, "une récession à double creux ?" "Non… nous n’attendons pas de reprise du tout. C’est un ‘V’ sans le deuxième trait"… Bien entendu, nous exagérons. Mais pas beaucoup. Nous ne pensons pas que l’économie de l’Ere de Bulle puisse être ressuscitée un jour. Elle ne se remettra jamais, parce qu’elle est morte
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Comment allons-nous ? Ou plutôt, comment va notre Transaction de la Décennie ? La semaine dernière, l’or a souffert. Il est repassé sous les 1 000 $ en clôture. A présent, nous allons voir si les Chinois le soutiennent à 1 000 $… ou pas. Si oui, le métal jaune ne devrait pas tarder à rebondir. Si non… eh bien, qui sait ?
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Ces derniers jours, le prix de l’or a grimpé de plus de 40 $. Il est désormais proche des 1 000 $. Pourquoi ? Nous n’en savons rien. Des rumeurs, des discussions, du bruit… ça ne manque pas. Mais quant à la raison pour laquelle les investisseurs investissent soudain de telles quantités dans l’or, nous devrons attendre pour la découvrir