Malgré de piètres chiffres américains, l’euro a continué de s’enfoncer vers de nouveaux plus bas annuels : -0,85% à 1,3500 $ tout rond. Les cambistes n’ont retenu que la dégradation de notation de quatre des plus grandes banques grecques annoncée par Fitch et la déception causée mardi matin par l’IFO. Le baromètre du moral des milieux d’affaires allemands s’est inscrit en léger recul à 95,2 contre 95,8 au mois de janvier au lieu d’une petite appréciation vers 96, la hausse de la composante "anticipations" passant complètement inaperçue
rebond économique
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Epargne
Un seul voeu pour les marchés en 2010 : que rien ne change par rapport à 2009 !
par Philippe Béchade 6 janvier 2010Les Etats-Unis pourraient donc connaître une croissance de 2,5% à 2,8% en 2010 (tandis que la France afficherait un affligeant +1%, selon Christine Lagarde). Cela peut-il justifier des multiples de capitalisation qui flirtent depuis le milieu de l’été 2009 avec ceux d’octobre 2007 ? La manipulation des cours — et de l’opinion, par des médias unanimement optimistes — est devenue un phénomène banal et récurrent au quotidien à Wall Street : plus les nouvelles sont mauvaises, plus les indices grimpent
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Alors, le rebond est-il terminé ? Pas du tout ! Les banquiers de la planète annoncent que l’économie se remet. Les investisseurs les croient : ils font grimper les actions. En fait, les actions comme le pétrole sont à leurs sommets pour cette année. Avec de tels profits à portée de main, les gens pensent qu’ils n’ont pas besoin du dollar. Et pourtant