Le problème, c’est la dette. Elle s’est accumulée depuis plus d’un quart de siècle pour atteindre des niveaux que même le président Obama qualifie d’"insoutenables". Les gens ont trop de dettes… mais le problème n’est pas grave. Une dette est remboursée en contractant une autre dette, plus lourde. Les maisons sont refinancées, par exemple, à des prix plus hauts… mais à des taux plus bas
rebond boursier
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Rappelez-vous, en novembre dernier, nous attendions le "Rebond Obama". Il a mis du temps à venir… puis, enfin, en mars, les prix ont pris le chemin de la hausse. Depuis le 9 mars, les marchés boursiers mondiaux ont repris 37% — une bonne moyenne pour un rebond post-krach. A présent, il semble que le rebond de marché baissier touche à sa fin
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L’optimisme printanier a provoqué un fort rally boursier mondial, que l’Europe n’a pas boudé le mois dernier : +4% pour le CAC 40 en une semaine et +16% en un mois. Encore plus d’enthousiasme en Allemagne (une semaine à +6% pour le DAX et un mois à +18%). Le Footsie conserve un flegme tout britannique avec respectivement +2% et +13%. L’Euro Stoxx 50, qui regroupe les cinquante plus grosses valeurs européennes, s’adjuge 5% en une semaine et 20% sur le mois. Il n’en faut pas plus pour que certains caressent l’espoir du retournement des marchés
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Le rebond se poursuit. Les marchés font l’opinion, disent les vétérans de Wall Street. Après neuf semaines de hausse des cours, les gens commencent à voir le monde différemment. Simplifions : il ne semble de loin plus aussi épouvantable qu’il y a quelques mois de ça. Les prix des maisons — même s’ils ne grimpent pas — ne chutent pas aussi rapidement qu’avant. Et si les gens perdent encore leurs emplois, ils ne sont plus autant à les perdre chaque mois qu’au début de l’année
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Au soir du 30 avril, le marché parisien venait d’engranger 30% en huit semaines, sans avoir matérialisé la moindre consolidation. Ce rally haussier était historique, tant par sa forme que par son amplitude. Mais ce n’était qu’un hors-d’oeuvre puisque le mois de mai débute sur une hausse de 6% supplémentaires avec un CAC 40 qui s’envolait jeudi midi de 2,1% supplémentaires à 3 354 points — avant de retomber sous 3 260 points
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"Bernanke offre une note d’espoir pour l’économie", titrait hier le International Herald Tribune. "Le président de la Réserve fédérale, Ben S. Bernanke, a déclaré mardi que l’économie américaine semblait se stabiliser sur de nombreux fronts, et qu’une reprise commencerait probablement cette année". Bonnes nouvelles ? Autre chose ? "Autre chose", c’est ce que nous pensons
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Beaucoup d’analystes rencontrés ou interviewés par téléphone depuis le 24 avril dernier ne cachent pas leur perplexité […] Un rebond de 30% sans la moindre correction intermédiaire, c’était déjà sans précédent… mais une accélération à la hausse depuis le débordement des 3 125 points, même si c’est graphiquement explicable en faisant totalement abstraction des fondamentaux, reste une véritable gageure pour un chartiste normalement constitué
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Faut-il acheter plus d’actions en espérant que le rebond se poursuivra ? Faut-il encaisser ses gains, histoire d’avoir quelques munitions de côté ? Si on le forçait à choisir, votre correspondant californien recommanderait la deuxième option. Pas uniquement parce qu’il est congénitalement prudent, mais aussi parce que le récent rebond sur Wall Street prend largement en compte l’arc-en-ciel qui nous distrait des nuages d’orage amoncelés au-dessus de l’économie mondiale
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Plus le rebond se poursuit, plus les gens trouveront de raisons de croire que ce n’est plus juste un rebond… mais un nouveau boom majeur. Le Economic Cycle Research Institute, basé à New York, déclare que "les Etats-Unis sont au bord d’un retournement du cycle du taux de croissance", explique l’article. Voyons voir si cet optimisme est justifié. Du côté de l’immobilier… les maisons américaines ont chuté de 30% par rapport à leurs sommets
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Alléluia ! Les choses semblent revenir "à la normale". Plus de chute de 500 points du Dow. Plus de pétrole à 149 $. Plus de faillites qui usent les nerfs. Nous verrons dans de futures Chroniques s’il est temps ou non de revenir sur notre position. Aujourd’hui, nous faisons une petite pause pour réfléchir à ce que coûte tout cela. Ces derniers temps, c’est la grippe porcine qui a fait les gros titres
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Du côté positif, l’indice industriel Dow Jones a gagné 1 400 points depuis sa baisse du 6 mars. Du côté négatif, le Dow a perdu plus de 300 points depuis vendredi 17 avril. Les investisseurs acrophobes ont donc toutes les raisons de se demander si la Bourse avance sur les solides marches de granit des facteurs fondamentaux sous-jacents légitimes, ou s’il s’agit de jouer à "Coyote contre Bip-Bip"
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Et voilà ! A peine parlions-nous de rebond que les bourses subissaient des dégagements spectaculaires sur la séance d’hier. Le CAC 40 a perdu 3,96% dans la journée et terminé à 2 969,40 points, pendant que le Footsie reculait de 2,8% à Londres ; le DAX n’était pas en reste avec ses -2,65%. Côté américain, c’était plus impressionnant encore
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On pourrait penser — après 50 000 milliards de dollars de pertes — que les gens seraient un peu plus prudents dans leurs choix. Qui prendrait au sérieux les pensées d’Alan Greenspan, par exemple ? Pourtant, les journaux continuent de rapporter ses remarques avec le plus grand sérieux
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Nous l’attendions avec impatience, nous le prévoyions depuis longtemps, nous nous en sommes languis, nous avons eu quelques faux espoirs… mais le rebond est bien là. Six semaines de hausse à la file pour Wall Street — et une séance flamboyante pour le CAC 40 vendredi — ont signé une vraie remontée des cours, au lieu de quelques poussées hésitantes dans le vert. La prochaine question, c’est… touche-t-il déjà à sa fin
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Est-ce possible ? Le Dow Jones n’a repris que 15% environ par rapport à son plancher. Ce serait une Grande Déception pour de nombreux investisseurs. Ils commençaient tout juste à se dire que le pire était passé. Ce qui nous fait penser que le rebond n’est probablement PAS terminé. Il est trop tôt pour mettre les haussiers à bas. Ils ne sont pas assez nombreux. Le marché devrait grimper encore… pour attirer plus de gogos
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Vous avez pu croire durant 24 heures que la planète avait cessé de marcher sur la tête — mais c’était compter sans AIG qui révèle le versement 165 millions de dollars de bonus à ses plus hauts dirigeants… lesquels ont fait couler le n°1 mondial de l’assurance (renfloué pour une somme provisoire de 180 milliards de dollars prélevée sur l’argent des contribuables)
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De nombreuses personnes — sans doute la plupart — pensent encore que la crise n’est qu’une pause pour un modèle économique sain par ailleurs. Les gens attendent que les renflouements fassent effet… et que le consommateur américain se remette à acheter. Tel est le voeu le plus cher, au passage, du gouvernement chinois
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Les investisseurs se demandaient il y a tout juste une semaine si espérer un rebond avait encore un sens. Ils sont encore très inquiets au sujet de la santé de l’économie — mais ils peuvent à présent imaginer que les marchés commencent à entrevoir une embellie. Cela dit, les indices boursiers ne sont pas encore sortis de leur tendance baissière