Savez-vous ce qu’ils pensent ? Qui ? Les pros pardi ! Les hedge funds, gestionnaires d’actifs et traders pour le compte des gros institutionnels, tous continents confondus. Figurez-vous qu’ils voient la vie en rose… chiffres à l’appui
rebond boursier
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Alors que Wall Street achevait la séance de mercredi à proximité immédiate de ses records annuels, CNBC n’a pas manqué d’interviewer l’archétype du stratège le plus aveuglément optimiste de ces dernières semaines. Une journaliste lui a demandé d’exprimer son avis sur la valorisation d’un marché où les actions viennent de reprendre entre 55% et 63% en six mois jour pour jour […] Nous vous avertissons que la réponse va vous sembler exaspérante
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Les émissions les plus spéculatives de la Bourse sont celles qui attirent le plus l’intérêt d’acheteurs enthousiastes. Et plus les signes de spéculation insouciante sont notables, plus la fin du rally est proche. Si l’on se base là-dessus, la fin du rebond actuel est peut-être TRES proche
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La mauvaise nouvelle du jour, c’est que le secteur privé américain a détruit 298 000 emplois en août, selon le cabinet ADP, alors que les économistes ne tablaient en moyenne que sur 250 000 destructions. Le rythme des suppressions d’emplois tend néanmoins à ralentir par rapport aux 360 000 destructions en juillet. Sous l’effet d’une compression de 7,6% du nombre d’heures travaillées, la productivité hors secteur agricole au deuxième trimestre a effectué un bond historique
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L’amplitude des variations en intraday n’a jamais dépassé les 0,5%. Le repli du CAC 40 a constamment paru sous contrôle, de telle sorte que le score mensuel avoisine les +7% après +9% en juillet. Avec un rally de 16%, le CAC 40 vient de connaître une des plus fortes hausses estivales jamais observée en 20 ans
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Même si la plupart des acteurs des médias financiers bêlent que "l’économie se reprend", l’économie semble quant à elle ne pas entendre ce choeur ovin. Apparemment, l’économie ne se rend pas compte qu’une reprise est en cours. Quand votre correspondant examine le déploiement de données et de preuves anecdotiques qui dansent devant ses yeux, il n’y voit pas la fin du monde, mais il n’y voit pas non plus la fin de la récession
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Nous n’en jurerions pas, mais nous sommes relativement certain que ce rebond va finir… et même mal finir… tôt ou tard. Jusqu’à maintenant, le rally des marchés américains surpasse celui de 1929 de quelques semaines… mais n’a pas tout fait atteint la même ampleur. Il lui faudra encore quelques centaines de points pour atteindre le niveau des années 30. Mais une fois que le rebond prendra fin… que se passera-t-il
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Si mon pronostic d’un été meurtrier ne s’est pas révélé juste, cela n’a pas empêché notre portefeuille de profiter pleinement de l’allant des marchés et le choix d’investir dans des sociétés liées aux infrastructures s’est également montré pertinent avec un gain de 11% en un mois sur Faiveley — ce qui a largement surperformé le CAC Mid &Small 190 comme l’ensemble de notre portefeuille depuis le début de l’année d’aille
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Toute confirmation d’un accès de faiblesse conjoncturel pourrait provoquer la rupture définitive de supports tels que 8 100 sur le Dow Jones ou 3 000 points sur le CAC 40… et même des 58,5 $ sur le pétrole. Mais gare à la fausse sortie baissière car cela paraît presque trop facile
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Le consommateur se retrouve à court de temps, d’argent et de crédit. Il n’a pas d’autre choix que de réduire ses dépenses. Les taux d’épargne grimpent rapidement — de zéro à 5% environ du crédit disponible. Naturellement, les entreprises ont du mal à faire des ventes. Les revenus s’effondrent… les dividendes boursiers baissent radicalement
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En mai, les mesures de relance s’élevaient au total à 163 millions de dollars aux Etats-Unis. Pourquoi tant de faillites alors que les autorités distribuaient tant d’argent ? La réponse, déclare David Rosenberg, de Gluskin Sheff, c’est que les consommateurs ne dépensaient pas l’argent ; ils l’épargnaient
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Epargne
Autant prier Hulk de se mettre à tricoter de la dentelle au point mousse
par Philippe Béchade 25 juin 2009En ces temps de bascule potentielle de la tendance à la baisse, il convient de rappeler que la psychologie des investisseurs compte moins que l’analyse du pouvoir exorbitant dont disposent désormais les méga-banques américaines nées de la fusion des établissements de crédit classiques et des investment banks. S’il est difficile de trouver une unanimité à 30, l’affaire devient plus facile à 20… Mais lorsqu’une poignée d’entre elles pèsent autant que les 15 autres réunies, que croyez-vous qu’elles feront de cette emprise sans précédent sur Wall Street
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Nous éviterons d’afficher trop ouvertement de notre satisfaction de voir nos récentes prédictions confirmées au-delà de nos espérances. Cependant, une série de coïncidences troublantes recoupe les arguments que nous avions martelés dès la fin mai en apprenant qu’une dizaine de très grandes banques américaines sollicitaient l’autorisation de rembourser par anticipation (alors que personne ne leur demandait) les sommes qu’elles avaient empruntées au TARP l’automne ou l’hiver dernier
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Après la mini-tempête du début de semaine, qui a vu le CAC 40 chuter de 6% pratiquement sans le moindre rebond intermédiaire (-200 points entre 3 340 et 3 140 points), voilà qu’une belle éclaircie se manifeste suite à la publication des indicateurs avancés du Conference Board. Ces derniers affichent au mois de juin l’un des plus forts rebonds de la décennie […] Malgré cela, les BRIC sont pas prêts de se laisser séduire
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General Motors pèse 879 millions de dollars ; Facebook pèse 10 milliards de dollars. Vous avez besoin d’informations supplémentaires pour vous faire une idée de la solidité de l’économie américaine ? Le plus grand fabricant automobile du monde (jusqu’à l’année dernière) se précipite vers une faillite certaine, mais continue de s’accrocher […] Pendant ce temps, le plus gros site internet de réseau social du monde […] vaut 10 fois plus si l’on en croit l’investissement qu’une entreprise russe a réalisé mardi. Est-ce que ce sont là les données principales d’un renouvellement économique
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A la fin de l’année dernière, le meilleure pote des Etats-Unis, la Chine, a changé de politique. Au lieu d’acheter de la dette américaine à longue échéance, la Chine s’est mise à préférer les échéances courtes. Le chef d’Etat chinois s’est ouvertement demandé si les Etats-Unis pourraient protéger la valeur du dollar et tenir ses promesses vis-à-vis des prêteurs étrangers
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Les investisseurs réagissent sur le marché obligataire. Ils achètent des bons du Trésor en réaction aux faillites, aux défauts de paiement et aux baisses des prix des actifs. Les investisseurs sentent qu’ils peuvent mettre leur argent dans des bons du Trésor américain sans s’inquiéter. Mais peut-être devraient-ils réfléchir une minute ou deux à ce qui se passe vraiment. Car prêter de l’argent au gouvernement américain n’est pas sûr
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Neuf semaines et demie de rebond… et même un peu plus. C’est bien plus long que la moyenne des rebonds après un krach. Ca en devient même surprenant, si vous voulez mon avis. Prenez les plus récentes… Le Japon a enregistré une contraction historique de son PIB au premier trimestre — 4% de recul, pour une baisse de 15,2% au total sur les 12 derniers mois et quatre trimestres de baisse consécutifs. Quant aux Etats-Unis, les mises en chantier de logements neufs ont subi un véritable "coup de massue"