L’interminable feuilleton grec nous a rendu d’inestimables services. Outre le prétexte à une hausse inexorable des actifs boursiers de type « effet Pénélope » (chaque jour qui passe entretenait l’espoir d’un achèvement de l’ouvrage), cette polarisation du débat a permis d’occulter la plupart des sujets moins porteurs.
quantitative easing
-
-
Philippe Béchade
A quoi rêve Wall Street à 24 heures de la séance des « Trois sorcières » ?
par Philippe Béchade 19 janvier 2012Franchement, cher lecteur : auriez-vous misé un seul euro sur la proposition suivante le 1er janvier dernier ? Les indices boursiers vont inscrire leur meilleur mois de janvier de la décennie — et pour être précis, depuis janvier 2001. A cette époque, les indices avaient enregistré alors un puissant rebond technique après avoir subi quatre mois consécutifs de descente aux enfers.
-
Inflation et récessionPhilippe Béchade
Un petit bilan 2011 avant la trêve des confiseurs
par Philippe Béchade 16 décembre 2011Voici l’une de mes dernières chroniques de l’année 2011. Elle se trouve placée sous le signe des « Quatre sorcières » ce vendredi. Cela dit, je préfère évoquer la trêve des confiseurs qui débute ce week-end.
-
Inflation et récession
Record de population sous le seuil de pauvreté aux Etats-Unis
par La rédaction 30 septembre 2011▪ Représentant entre 20 et 25% du PIB mondial, les Etats-Unis sont la plus grande économie au monde. Or la croissance américaine tend vers le zéro (prévisions du FMI : 3% pour 2010, 1,5% pour 2011 et 1,8% pour 2012).
-
▪ Les prêts secrets de la Fed à Wall Street s’élevaient à 1 200 milliards de dollars au plus fort de la panique de 2008. C’est la conclusion tirée par Bloomberg après analyse des 29 346 pages de documents publiés par la Fed, uniquement parce que Bloomberg, justement, est allée jusque devant la Cour suprême des Etats-Unis pour les obtenir.
-
Philippe Béchade
Malgré le quantitative easing, l’immobilier US et la production industrielle sont en berne
par Philippe Béchade 18 mai 2011▪ Les investisseurs ont un peu relevé le nez du guidon médiatique pour jeter un oeil alentour. On ne sait jamais, quelques nuages conjoncturels pourraient venir menacer le bon déroulement de la longue escapade haussière programmée par Ben Bernanke, au nom de la création d’un illusoire effet de richesse dont 5% des Américains (et encore ! ) sont les vrais bénéficiaires.
-
Je me recroquevillais dans le Bunker Mogambo de la Peur en prévision de la parution des informations sur le niveau de crédit que ces traîtres de la Réserve fédérale ont créé la semaine dernière. Je m’attendais à ce que ce soit une Somme Enorme puisqu’ils ont déjà annoncé qu’ils allaient produire la quantité stupéfiante de 600 milliards de dollars au cours des six prochains mois
-
Epargne
Identifiez les bulles gonflées par les QE et ne vous laissez pas prendre (2)
par Simone Wapler 8 décembre 2010Les pays émergents sont devenus la tarte à la crème des gérants et je ne connais pas une semaine durant laquelle un communiqué de presse triomphant ne m’annonce la création d’un fonds émergent. Nous sommes submergés par les émergents ! Evidemment, nous détestons cela. C’est un signe "bullien" inquiétant
-
Epargne
Identifiez les bulles gonflées par les QE et ne vous laissez pas prendre (1)
par Simone Wapler 7 décembre 2010C’était dans les journaux il y a quelques jours et dans les indices. Monsieur Trichet, gouverneur de la Banque centrale européenne va racheter (avec des euros surgis du néant) la dette souveraine des pays en difficulté. C’est ce que nous avons baptisé QEE, comme quantitative easing européen, par similitude avec ce que font les Etats-Unis
-
Epargne
Les détenteurs d'obligations souveraines font la loi sur les marchés
par Philippe Béchade 3 décembre 2010A notre avis, le plongeon de lundi dernier constituait une sorte d’avertissement adressé à Bruxelles et à la BCE. Les détenteurs privés de dettes souveraines n’accepteront pas de voir leurs investissements menacés d’une restructuration — comme par exemple, un moratoire sur les intérêts versés ou un allongement de la maturité
-
Epargne
Qu'est-ce qui attend les Etats-Unis ? La même chose que l'Irlande
par Philippe Béchade 25 novembre 2010Pas question de laisser quelques "petites mauvaises nouvelles" venues des marchés de taux européens ou un dictateur paranoïaque gâcher des semaines de travail acharné pour créer un climat psychologique favorable aux Etats-Unis. Si le peuple irlandais s’enfonce dans la mouise, les Américains qui ont encore un boulot et une carte de crédit doivent se lâcher aujourd’hui et mordre dans la vie à plein portefeuille d’ici dimanche
-
"La Fed s’applique à détruire méthodiquement le dollar, et à travers lui, la montagne de dettes accumulée par les Etats-Unis, lesquelles ne peuvent plus être remboursées sinon par l’émission de nouvelles créances pour rembourser les anciennes. Créer 600 milliards de dollars à partir d’un trait de plume est une escroquerie. La Fed n’a aucune idée des véritables conséquences de cette stratégie à moyen terme. Ben Bernanke assure qu’il veut juste combattre la déflation en relaçant l’investissement"
-
Epargne
QE1, QE2… et la fête à laquelle vous devez absolument participer (2)
par Simone Wapler 3 novembre 2010Le quantitative easing, ça ne marche pas, disions-nous hier… alors pourquoi se lancer dans une nouvelle vague ? Eh bien, c’est un peu compliqué… Si l’économie était une science, le keynésianisme aurait disparu depuis longtemps. Mais l’économie est une religion. Dans ce genre de milieu, on accorde beaucoup de crédit aux pêcheurs repentis et convertis. J’en ai justement un sous la main : Alan Greenspan ex-Grand Gouverneur de la Grande Banque Centrale de l’Empire Américain. Et même Greenspan dit que le QE c’est dangereux
-
Epargne
QE1, QE2… et la fête à laquelle vous devez absolument participer (1)
par Simone Wapler 2 novembre 2010QE = quantitative easing. Cette opération consiste pour la Banque centrale américaine à racheter des créances douteuses. La Fed donne du bel argent tout frais tout vert aux banques qui, en échange, lui refilent des mauvaises créances. L’opération soulage les banques et les prêteurs comme les emprunteurs et soutient le marché immobilier américain. C’est l’équivalent (plus sophistiqué) de l’impression de monnaie, de la création monétaire pure. Le but est de soutenir l’économie américaine et l’immobilier américain
-
A 1 353 $ et 967 euros l’once, l’or est certainement rentré dans la troisième phase de son grand marché haussier, celle qui verra son sommet et son déclin, jusqu’à la prochaine crise. Mais cette troisième phase devrait durer quelques années. En 1980, les progressions de l’or et de l’argent furent respectivement de 2 276% et 3 099% avant la traversée du désert. Nous n’en sommes qu’à 412% et 419%
-
L’indice CRB, une référence assez large dans le secteur des matières premières, a dépassé les 300 à l’ouverture de jeudi. La Chine a publié des données de douane pour septembre qui révèlent une augmentation des importations de matières premières en général, mais surtout des importations de pétrole brut. La dernière fois que le CRB avait atteint les 300, c’était en octobre 2008 — quand toutes les catégories de capitaux étaient en vente, pour lever des liquidités
-
Le 13 octobre 1987, la bulle boursière éclatait suite à la décision allemande de durcir sa politique monétaire. Dans le même temps, la Fed — avec à sa tête un tout nouveau président dénommé Alan Greenspan — regardait sans émotion le déficit commercial américain se creuser dans des proportions historiques, entraînant le dollar dans une spirale baissière qui risquait de replonger la planète, et l’Allemagne, dans un contexte inflationniste dont la Bundesbank ne voulait à aucun prix. Le 13 octobre 2010, les marchés s’abandonnaient à une euphorie débridé
-
L’or grimpe parce que le monde est plein de banquiers centraux bien intentionnés qui dévalorisent leur devise nationale dans une course à la vitalité économique. Je sais, ça semble un peu farfelu ; mais c’est ce que les universités de renom enseignent de nos jours. Les grandes universités enseignent également que quelques hommes très instruits vêtus de beaux costumes peuvent manipuler des chiffres et faire jouer l’effet de levier pour soigner les récessions et créer des reprises non-inflationnistes