Dans l’histoire moderne, on ne trouve que deux exemples de dépressions comme celle-ci — les années 30 aux Etats-Unis et les années 90 au Japon. Dans les deux cas, les autorités ont fait des idioties. Mais cette fois-ci, le gouvernement américain les bat toutes. Il a engagé 13 000 milliards de dollars dans des programmes qui n’ont aucun sens en théorie… et n’ont jamais fonctionné en pratique
plan de renflouement
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En Europe, la BCE a baissé ses taux […] "Les données ont surpris tout le monde par leur négativité", a déclaré un économiste surveillant la BCE. Mais tout ce petit bois supplémentaire suffira-t-il à démarrer une flambée ? Où en est votre confiance, cher lecteur
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Les autorités doivent imprimer de l’argent. Pourquoi ? Parce qu’elles n’ont pas d’autre moyen d’en obtenir. Et parce que l’économie va moins bien… non pas mieux. Les autorités pensent qu’elles doivent "faire quelque chose" pour corriger la situation. Voilà la profondeur de leur philosophie simplette et mécanique : une correction est un "problème"… et les problèmes doivent être réglés
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Oh là là… combien vaut une âme ? Les mauvaises journées continuent de s’accumuler sur les marchés. Les indices baissent. Vendez les actions lors de leurs rebonds. Achetez de l’or durant ses creux. Telle était notre formule durant toute cette décennie. Elle semble encore fonctionner. Mais à présent, toute l’action se passe du côté "boursier" de la transaction
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L’Islande a fondu. Le gouvernement islandais s’est engagé à sauver le secteur bancaire — mais pour près de 500 000 $ par citoyen ! En Europe, à ce jour, le coût est estimé à environ 7 000 $ par citoyen. Cependant, les experts insistent sur le fait qu’une bonne partie de cet argent — prêté aux banques — reviendra au gouvernement. Et dans le reste du monde ? Qui sait ?
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Lundi, Le Monde annonçait qu’il faudrait 1 300 milliards d’euros pour sauver les banques européennes. Selon Libération, le prix grimpe à 1 700 milliards. Quant au Financial Times, il l’annonce comme "le plan de sauvetage européen à 1 873 milliards". Comment se fait-il qu’il coûte plus cher de sauver les banques européennes que les banques américaines ? Les chiffres ne trichent pas, mais les calculs sont tout de même un peu bancals
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Il se passe de drôles de choses. Et pas uniquement dans les banques. Les autorités US ont fermé quelques établissements bancaires dans l’Illinois et le Michigan. Les grandes banques ne vont pas fermer ; elles seront "recapitalisées" — et partiellement reprises par le gouvernement. Ce processus est déjà en cours en Grande-Bretagne. Les dirigeants européens se sont réunis et ont déclaré qu’ils feraient la même chose
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Epargne
L'électrochoc financier du week-end atteint les 1 800 volts…
par Philippe Béchade 14 octobre 2008Nous attendons avec beaucoup de curiosité les commentaires de la BCE et des tenants de l’orthodoxie monétaire, ennemis jurés du dérapage des déficits par voie d’emprunts, surtout lorsque ces derniers sont garantis en dernier ressort par le contribuable. Et encore, il y aurait matière à fermer les yeux s’il s’agissait de créer de la richesse… Mais en l’occurrence, nous assistons à la constitution de la plus phénoménale cagnotte de l’histoire de l’humanité