Sur les marchés, le yo-yo continue… dans un environnement économique de plus en plus incertain. Difficile de dire, à ce stade, si le débouclage des 50 milliards de positions Société Générale entre le 21 et le 23 janvier a pesé profondément sur les cours. Une chose est sûre cependant : cet "accident industriel" ne doit rien au hasard. Exactement comme dans le cas de la Barings, il s’inscrit dans un contexte de marché baissier, avec une volatilité accrue, qui opère un ménage brutal dans les positions les plus spéculatives. C’est pourquoi il faut aller chercher nos explications plus loin
pays émergents
-
-
Phénomène nouveau, les pays émergents s’y mettent aussi ! Le tout premier d’entre eux est… la Turquie. Lancé sur le marché d’Istanbul en 2006, le "Goldist" est le premier ETF sur or recensé dans un pays émergent. Il rassemble actuellement 1,3 tonne d’or, et est organisé par des banques turques
-
Les analystes étaient si excités à l’idée d’annoncer l’indépendance de leurs économies par rapport aux Etats-Unis qu’ils en ont oublié qui conduit l’économie mondiale… c’est-à-dire le consommateur américain. Sa force, ou sa faiblesse, détermine en grande partie la quantité de pétrole consommée, le nombre d’ordinateurs achetés et le nombre de hamburgers avalés
-
Que faire de votre argent maintenant ? Vous avez probablement levé les yeux au ciel, pas vrai, cher lecteur ? Vous pensez que nous encore radoter sur notre Transaction de la Décennie. Eh bien vous avez raison. Achetez de l’or, vendez les actions — telle est notre position de base. Les actions chutent parce que nous sommes dans la phase baissière de l’expansion du crédit. L’or grimpe parce que les personnes responsables des devises papier sont déterminées à en imprimer toujours plus. Nous aimerions pouvoir vous donner des détails plus spécifiques, mais nous n’en avons pas ; personne n’en a
-
Les traders, les commentateurs, les épargnants contemplaient ce lundi soir, complètement hébétés, la plus violente débâcle boursière sans catalyseur géopolitique de type "putsch de Moscou" ou 11 septembre 2001 et ses tours du World Trade Center. Nous n’avions pas vu cela depuis octobre 1998 (panique LTCM) ou encore avec la divergence des politiques monétaires américaines et allemandes en octobre 1987
-
Nous allons parler ici du transport de "matières sèches" et non d’hydrocarbures. Le prix du carburant n’est pas le plus important : il entre, au même titre que le risque de change ou d’encombrement, dans le jeu des surtaxes que les transporteurs appliquent de façon systématique. Dans un contexte où il n’y a pas assez de vraquiers pour tout le monde (les chantiers navals chinois et coréens mettent les bouchées doubles, mais ça ne suffit pas), la demande de fret et la chaîne d’approvisionnement restent les clés de tout.
-
Voyez-vous, cher lecteur, les navires marchands ne transportent pas que des produits finis. Bien au contraire : les marchandises sont pour l’essentiel des produits de base. Partons d’un exemple concret : le port de Casablanca