Le coût marginal moyen pour produire 84 millions de barils de pétrole par jour — la demande actuelle — est de 70 $ par baril. En d’autres termes, si le prix du pétrole passe au-dessous de ce niveau et y reste un certain temps, la production marginale devient coûteuse… ce qui signifie que la production va certainement chuter
pays émergents
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En 2005, les Américains n’ont rien épargné. Pas même du papier aluminium ou des bouts de ficelle. Aujourd’hui, le taux d’épargne américain approche les 5% des revenus disponibles — un retournement conséquent. C’est là une bonne nouvelle pour tout le monde, et pour personne. Nous savons, par la logique et l’expérience, qu’épargner de l’argent est la clé pour s’enrichir — non en dépenser
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Autrefois considéré comme la star des économies émergentes de l’est, le Vietnam a vu tous les investissements étrangers directs, jusqu’à la dernière piécette, être aspirés hors du pays l’année dernière. Par conséquent, vous ne serez pas surpris d’apprendre que la courbe de sa Bourse ressemble plus à une nouille chinoise qu’aux solides prévisions paraboliques promises autrefois
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Le cuivre a baissé de 60% depuis son plus haut de juillet. Le platine et le palladium ont perdu 66% de leur valeur depuis mars. J’arrête ici ma litanie baissière. Les matières premières vont aussi mal que les marchés financiers. Phénomène rarissime dans l’histoire, leurs cours se retrouvent corrélés à celui des vulgaires actifs papiers. Rarissime donc, mais durable
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Les Bourses dévissent et même les plus optimistes sont désormais prêts à convenir que lorsqu’elles reprennent des couleurs, il s’agit avant tout de rebonds techniques. Le bout du tunnel est-il encore loin ? Mauvaise question. La véritable interrogation est : le puits dans le lequel nous tombons est-il encore profond ?
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D’une manière ou d’une autre, je ne pense pas que le plan du gouvernement US fasse grand bien. Selon moi, les excès de crédit du précédent boom doivent être purgés du système. Les pertes auront lieu quoi qu’il arrive, que le gouvernement sauve une banque ou pas. La seule question est de savoir qui en supporte le coût. L’option de sauvetage gouvernemental semble moins terrible parce qu’elle dilue la douleur parmi une vaste population de contribuables
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Epargne
9 bonnes raisons de se positionner sur l'or selon la banque suisse Gonet & Cie (2)
par emmanuelgentilhomme 25 septembre 2008Nombre de banques centrales ne possèdent que peu d’or en proportion de leurs réserves de changes — 1,1% pour la Chine, sachant qu’une augmentation à 2% signifierait l’achat de 400 tonnes d’or. Et plusieurs banques centrales lorgnent sur le métal jaune, dont la Russie, l’Iran, et le Nigéria, sans oublier quelques fonds souverains
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Epargne
L'Asie devrait faire partie de votre horizon d'investissement
par Chris Mayer 8 septembre 2008Il n’est besoin d’aucune prophétie ou prévision pour voir la seconde Révolution industrielle qui se déploie à la vitesse de la lumière dans des pays comme la Chine ou l’Inde. Fareed Zakaria, chroniqueur de Newsweek, l’appelle "la montée du reste". Il remarque une extraordinaire succession de faits — certains ayant de l’importance, d’autres moins, mais qui démontrent tous que les Etats-Unis ne sont plus un poids lourd sans le moindre rival
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La crise a commencé aux Etats-Unis, elle touche maintenant l’Europe, le Japon et je suis prête à parier que les pays émergents n’y échapperont pas. Même s’ils seront peut-être moins fortement touchés… Le découplage pourrait bien être à l’investisseur ce que l’opium de Marx était au peuple
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Les fonds de pension ont bien compris l’intérêt d’investir dans les infrastructures : c’est une exposition de long terme qui engendre une visibilité financière idéale sur la croissance des bénéfices des opérateurs, avec des rendements assez stables, sans risques prévisibles. Est-ce pour autant prendre une assurance tous risques en bourse ? Bien entendu, ce n’est pas le cas, ce serait trop beau
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Nathalie Boneil nous le disait ce week-end en direct de Vancouver — les infrastructures sont l’un des secteurs les plus prometteurs de ce siècle. Et Jean-Claude Périvier n’a pas attendu la conférence Agora pour se pencher sur la question
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Epargne
La BCE fait ce que les autres auraient dû faire depuis longtemps ! (2)
par Isabelle Mouilleseaux 11 juillet 2008Les pays émergents doivent remonter leurs taux significativement. Tant que les taux réels resteront négatifs, l’activité économique tournera en surchauffe, la demande de matières restera très forte et nous ne sortirons pas de la crise inflationniste
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Les Saoudiens ont annoncé qu’ils réfléchiraient à augmenter la quantité de pétrole qu’ils extraient. Ils ont dit qu’ils pourraient augmenter la production de 200 000 barils par jour. Attention, cher lecteur… les marchés fonctionnent encore. Le remède des prix élevés, ce sont les prix élevés. Les prix élevés encouragent les producteurs à augmenter leur production… et les consommateurs à réduire leur consommation. Tôt ou tard, le remède fait son effet — et les prix chutent. Vendredi, le pétrole a clôturé sur un sommet historique, à 134 $. Même s’il reste encore de la marge à la hausse, le danger est à la baisse
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Epargne
Géopolitique et économie : l'investissement est une arme (2)
par Jean-Claude Perivier 13 juin 2008L’accès ou la possession de ressources naturelles vitales entre dans une nouvelle logique. En situation de pénurie, partielle ou totale, et face à une pression démographique croissante, les conditions d’un affrontement sont réunies : que ce soit pour une guerre entre Etats ou pour une guerre entre les populations d’un même Etat
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Epargne
Géopolitique et économie : l'investissement est une arme (1)
par Jean-Claude Perivier 12 juin 2008Guerre et paix, mais pas façon Tolstoï. Ouvrez votre journal quotidien ou allumez la télé pour le 20 heures… Rares sont les jours où vous n’apprenez pas que des affrontements ont eu lieu dans telle région du monde, ou qu’un attentat s’est produit contre un régime politique. Ça dure depuis l’Antiquité et l’on n’y peut rien. Les sociétés humaines sont animées par deux constantes : préserver leur existence, et faire progresser leur prospérité
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Si le boom des Etats-Unis est un boom d’hier, comme nous le disions la semaine dernière… quel est le boom d’aujourd’hui, et qu’est-ce qui sera le boom de demain ? Quelle sera notre Transaction de la Prochaine Décennie ? Eh bien, nous n’en savons rien. Mais nous commençons à penser que notre collègue, Manraaj Singh, a raison. Nous sommes dans le Siècle des Marchés Emergents
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Selon notre théorie, la guerre entre l’inflation et la déflation laisse des millions de victimes, mais aucun gagnant clair — du moins pas pendant quelque temps. Au lieu de cela, les prix des actions, des maisons et de la main d’oeuvre américaines sont à la baisse… tandis que les matières premières, le pétrole, l’or (et certains marchés émergents) grimpent. Mais nous pourrions nous tromper dans les deux directions
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George Soros vient de publier un livre : The New Paradigm for Financial Markets ["Le nouveau paradigme pour les marchés financiers, ndlr.]. Il y explique les causes de l’effondrement actuel, qu’il fait remonter au virage à 180° pris en 1980… lorsque le président américain Reagan et le Premier ministre britannique Margaret Thatcher sont arrivés au pouvoir et que l’emprunt a grimpé en flèche. Hm… voilà qui nous semble une idée familière