Il était minuit pile à Chicago (6h du matin en Europe) lorsque Barack Obama a pris la parole devant des centaines de milliers d’Américains, plus émus qu’euphoriques — et des centaines de millions de spectateurs à travers le monde — venus l’acclamer. Il a prononcé un discours de 14 minutes sans le moindre accroc, sans phrases inutiles et sans lire la moindre note, n’oubliant aucun de ses soutiens — familiaux ou démocrates, ni ses directeurs de campagne — et n’affichant dans son attitude aucun triomphalisme, bien conscient de la difficulté
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