La surprise de cette semaine a été l’annonce de la Chine, qui mettait fin à son lien avec le dollar. L’autre surprise, c’est que ça n’a fait aucune différence. La nouvelle a surexcité les investisseurs… qui ont passé la journée à se préparer à faire grimper les prix. Et rien n’est arrivé. Aucune différence sur les marchés boursiers. Même le marché des devises s’est contenté de bâiller
obligations
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Epargne
Criquets, tremblements de terre, boule de feu… et puis quoi encore ?
par Bill Bonner 28 avril 2010Un sondage de Barron’s nous dit que les obligations sont désormais la classe d’actifs la plus détestée. Franchement, nous n’aimons pas les obligations non plus. Mais la Grande Correction finira par administrer une volée de bois vert aux prix des actions… et de l’immobilier… et des matières premières… les obligations pourraient être les seuls actifs à s’en tirer ! Elles pourraient grimper à mesure que le désendettement se poursuit
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Le CDS grec à cinq ans évolue désormais non loin des 5%, voyions-nous hier. En d’autres termes, l’écart de rendement entre les obligations grecques et celles de l’Allemagne atteint près de 5%, le papier allemand étant considéré comme le moins risqué en Europe
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Après plusieurs semaines de tergiversations, le 11 avril, l’Europe annonce s’être mise d’accord sur les modalités financières de l’aide accordée à la Grèce. En pratique, l’enveloppe est comprise entre 40 et 45 milliards d’euros dont environ 10 à 15 milliards apportés par le FMI. Le taux de financement tourne lui autour des 5%. Le 12 avril, le problème semble alors résolu et les rendements sur le marché obligataire retombent autour des 6% dès le lundi matin
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La dégradation des T-Bonds n’a pas empêché Wall Street de poursuivre l’inscription quotidienne de nouveaux records annuels — aucune anticipation de tension durable sur les taux américains à l’horizon. Le bon accueil réservé à la dernière enchère de 21 milliards de dollars de bons du Trésor US à échéance 2020 a de quoi réjouir les investisseurs. Avec un rendement de 3,90% contre 3,65% lors de la dernière adjudication, les acheteurs se sont bousculés au portillon et l’émission a été sursouscrite 3,7 fois (contre trois fois fin mars). Conclusion, les liquidités demeurent abondantes et les institutionnels continuent de préférer détenir des T-Bonds US plutôt que des emprunts grecs. Athènes pourrait ne plus trouver preneur pour sa dette long terme… à moins d’offrir 7% si jamais elle devait annoncer une levée de fonds dans l’urgence. Depuis que des rumeurs d’amendement au plan de refinancement circulent dans les salles de marché, les investisseurs exigent une prime de 400 points par rapport aux Bunds
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Les Etats-Unis vont devoir emprunter 1 600 milliards de dollars supplémentaires cette année. Ils devront ensuite continuer à emprunter plus de 1 000 milliards annuels pendant des années. Il n’y a pas de surplus — jamais — dans quelque prévision budgétaire plausible que ce soit. Que feront les investisseurs obligataires de tout ça ? Que se passera-t-il s’ils voient l’inflation augmenter ? Et s’ils ne veulent plus prêter ? Et si les rendements du bon du Trésor US à 10 ans (qui grimpent lorsque les prix obligataires baissent) passent à 5%, voire plus de 15%, comme ils l’ont fait au début des années 80
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Il n’est pas trop tard pour profiter de la montagne de dettes émises par les entreprises. 2009 a été une année record en matière d’offre, avec 2 173 milliards de dollars émis dans le monde par les entreprises de bonne qualité, ou investment grade (notées de AAA à BBB), selon Citigroup. Et 196 milliards de dollars levés par les émetteurs jugés plus risqués, ou high yield. Record en matière de performance. La catégorie investment grade a affiché un rendement de 15%, selon Dexia Asset Management. Du jamais vu depuis 77 ans. L’indice global High Yield a enregistré une performance supérieure à 60%, battant tous les records, note Wesley Sparks, responsable des gestions américaines de taux de Schroders.
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L’ère du dégonflement de la bulle est arrivée. Mauvaise nouvelle pour l’économie américaine ; bonne nouvelle pour l’or. Pendant les 60 dernières années, la dette collective a augmenté plus vite que l’économie : de +4,1% annuels pour la dette, contre seulement 2,7% pour l’économie. En résumé, une dette de plus en plus importante a servi à produire chaque dollar de la croissance du PIB. Et que se passera-t-il si cette tendance s’inverse
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Epargne
Les REIT refusent de rejoindre le S&P dans sa marche haussière
par Eric J. Fry 28 octobre 2009Toutes les catégories d’options put ne meurent pas sur le champ de bataille de la finance. Une poignée d’actions et d’indices bien visibles refusent de rejoindre le S&P dans sa marche vers de nouveaux sommets. La plupart des actions financières ont chuté de près de 5% par rapport à leurs plus hauts du 14 octobre. Citigroup et Bank of America ont toutes les deux chuté de plus de 10% depuis cette date. De même, l’Indice Dow Jones REIT US s’est effondré
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Le diable de la dette finira par obtenir son dû… A la Chronique Agora, nous haïssons peut-être le diable et renonçons à ses oeuvres… mais nous parions sur lui malgré tout. Les investisseurs pensent que la reprise est réelle… et qu’elle fera grimper les prix des matières premières et des actions. Le dollar, en revanche, est cuit
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7,5%, 7,625%, 8,25% : comment engranger de telles performances ? En investissant dans les obligations d’entreprises, revenues en grâce sur fond de crise du financement. Détenir facilement des obligations en direct n’est pas réservé aux gros portefeuilles. L’assurance vie le permet, avec moult avantages à la clé
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De sérieux doutes commencent à refaire surface au sujet de la santé de l’économie réelle. La palme des pires trimestriels revient à MGIC. Le premier assureur obligataire aux Etats-Unis a publié vendredi une perte trimestrielle de 517,8 millions de dollars, ou 4,17 $ par action contre 1,62 $ anticipés. C’est à comparer avec une perte nette de 115,4 millions de dollars et -0,93 $ par action un an plus tôt
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Les investisseurs boursiers semblent se réjouir de l’arrivée d’un nouveau grand marché haussier. Etant donné que l’économie se détériore, ils rêvent probablement eux aussi. Le revenu médian des ménages américains a chuté […] Les autorités ouvrent donc la vanne qui empêchait le dollar de rouler tout en bas de la colline. Mais la faiblesse du dollar n’est pas passée inaperçue aux yeux de son plus grand détenteur étranger : la Chine
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Epargne
Recherchons fol enchérisseur pour un lot de 900 milliards de dollars
par Philippe Béchade 26 mai 2009Ambrose Evans-Pritchard s’étonnait dimanche dans le Daily Telegraph du fait que "les Etats-Unis n’aient pas encore subi l’indignité de l’échec d’une vente aux enchères, contrairement à la Grande-Bretagne et l’Allemagne". Il sait pertinemment qu’en cas d’absence d’intérêt de la part des investisseurs du Moyen-Orient ou des Chinois — qui détiennent déjà le quart de la dette américaine –, les émissions en souffrance seront achetées, via la Fed, par le gouvernement américain lui-même
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Les chiffres qui sont cités à l’occasion de la crise dépassent l’entendement. Pêle-mêle : 700 milliards de dollars pour le premier plan de sauvetage Paulson ; 60 000 milliards d’encours pour les credit default swaps, qui sont les contrats d’assurance contre un risque financier, l’équivalent du subprime appliqué aux entreprises […] Mais d’où vient cet argent
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Epargne
Voici que faire face à la bulle obligataire qui enfle (2)
par Isabelle Mouilleseaux 14 janvier 2009L’Allemagne n’a pas réussi, la semaine dernière, à placer son émission de six milliards d’euros d’obligations d’Etat et a dû se satisfaire de quatre milliards seulement […] Elle est, avec les Etats-Unis pour l’instant encore, la signature la plus solide qui soit ! Dans ces conditions, comment les Grecs, les Italiens et même nous autres Français réussirons-nous à placer nos obligations d’Etat
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Epargne
Voici que faire face à la bulle obligataire qui enfle (1)
par Isabelle Mouilleseaux 13 janvier 2009Le récent discours d’Obama ne vous aura certainement pas échappé. Il offre (entre autres) 1 000 $ de baisse d’impôt aux Américains, en plus d’un grand plan d’aide aux énergies alternatives dont la production doit doubler sur trois ans. Coût : entre 775 et 1 000 milliards de dollars. Une broutille au point où nous en sommes
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Le prix des bons du Trésor américain à long terme est monté en flèche, tandis que le prix des TIP a chuté. La plupart des TIP à long terme a perdu 15% en moins de deux mois. Evidemment, les investisseurs ne veulent pas entendre parler de la protection contre l’inflation, mais ils vont se battre pour obtenir la protection contre la déflation. Cependant, la déflation est-elle prévisible