La semaine s’achève en fanfare avec 2,2% de hausse à Milan, 3% à Francfort, 3,5% à Amsterdam… et avec l’Euro Stoxx 50 qui grimpe de 2,2%. Pourtant, les derniers chiffres sur l’emploi aux Etats-Unis sont encore plus mauvais que le prévoyaient les plus pessimistes
Obama
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Le ralentissement a commencé en 1990 au Japon. Au cours des 19 années qui ont suivies, il a causé plus de dommages immobiliers que le Grand Incendie de Tokyo en 1923 et Enola Gay combinés, réduisant en fumée l’équivalent de trois fois le PIB du pays. Cela en dépit de taux d’intérêt à zéro… et d’efforts héroïques pour une stimulation keynésienne
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Les Etats-Unis ont eu chaud : il s’en est fallu de peu que de l’argent public soit rapidement mobilisé au profit de ceux qui le versent au fisc et qui en ont un réel besoin, pour cause de chômage, de maladie ou d’expropriation — et parfois les trois à la fois. Les dernières statistiques publiées hier induisent qu’il y a de plus en plus de personnes dans ce cas, ce qui a provoqué un soudain accès de déprime boursière
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Aujourd’hui, cher lecteur, nous allons vous confier un grand secret. Pssst… nous vivons une dépression, pas une récession. Les économistes n’ont aucun moyen sûr de différencier les deux. Pourtant, elles sont profondément différentes. Nous allons vous expliquer pourquoi… et aussi pourquoi la crise actuelle mérite le terme "en D" et non celui "en R"
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Tous les jours, les beaux parleurs sont à la télévision… les éditorialistes sont dans les journaux et les magazines… et les économistes vantards sont dans tous les parlements du monde. "L’inflation, c’est bien", disent-ils. Nous sommes prêts à faire "tout ce qu’il faudra" pour que les prix recommencent à grimper, déclare Tim Geithner, nouveau secrétaire au Trésor US. Que faudra-t-il ? Les économistes et les décideurs en débattent
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"Prêt à pelleter" est la nouvelle phrase à la mode en ce moment à Washington. Cela signifie qu’un projet est prêt à être lancé dès que l’argent arrive. Les projets du plan d’Obama sont prêts à pelleter — dit-on. Dès que le Congrès américain aura accepté le plan, l’argent sera injecté. Certaines entreprises spécifiques pourraient voir leur activité augmenter grâce à la vague d’argent déversée par le plan d’Obama
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Partout dans le monde, le capitalisme est out… la politique est in. Obama est un héros… Fuld est un crétin. Les politiciens prennent le contrôle des banques. Obama essaie donc de trouver une solution globale — des baisses d’impôts, des dépenses d’infrastructures, des réductions, des subventions, des renflouages, des plans de relance… un petit peu de ci… un petit peu de ça… n’importe quoi qui remette du liquide entre les mains des gens
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Epargne
Une Amérique bientôt veuve du fordisme… et privée d'héritage ?
par Philippe Béchade 23 janvier 2009Paris n’est pas parvenu à préserver ses planchers de l’année 2008 : le diagnostic des opérateurs, dont les yeux sont rivés sur le CAC 40, est sans appel. Si le secteur du bâtiment entame sa (longue) traversée du désert, c’est l’enlisement complet pour les valeurs automobiles. Renault, Peugeot et Michelin abandonnent respectivement 7,3%, 7,2% et 4,6%. Le titre Peugeot fait l’objet de rumeurs d’alliance avec Fiat. Le groupe italien se serait recapitalisé
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Epargne
L'Amérique, plan(che) de salut pour le monde en 2009 ? (1)
par fredericlaurent 22 janvier 2009Aujourd’hui, un deuxième plan de relance est mis en place par Barack Obama, attendu comme le nouveau sauveur du monde. Le challenge qui lui est imposé, et même s’il est homme à relever les défis, nous paraît bien lourd à porter. Mais un deuxième plan de relance va être prochainement soumis au Congrès, dès l’investiture du nouveau président. Le chiffre (énorme) avancé se situe autour de 850 milliards de dollars
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La Royal Bank of Scotland (RBS) vient de déclarer la plus grosse perte de l’histoire britannique — l’équivalent de 28 milliards de livres. Son cours a perdu 67% lundi. Cette semaine, quels trucs le gouvernement de Sa Majesté va-t-il trouver ? Quelle baguette magique le chancelier agitera-t-il pour faire partir le krach
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En Europe, la BCE a baissé ses taux […] "Les données ont surpris tout le monde par leur négativité", a déclaré un économiste surveillant la BCE. Mais tout ce petit bois supplémentaire suffira-t-il à démarrer une flambée ? Où en est votre confiance, cher lecteur
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Le rebond attendu de tous semble être en train de se produire. Même les chats morts rebondissent. Et si l’on considère la hauteur de laquelle celui-ci est tombé, il ne serait guère surprenant de le voire rebondir de 30% ou plus… sur les trois prochains mois. Les investisseurs ont pris une belle raclée en 2008. Ca a été la pire
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Il faut reconnaître que 2008 fut une année riche en idées stupides. La plupart de ces idées tournaient autour des plans de relance susceptibles de fouetter une économie en panne, ou autour des hypothèses de sortie de crise. Dans le cimetière des grandes idées, nous nous recueillons d’abord sur la tombe du rebond américain
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Epargne
L'an 2009 vient de commencer… et cela donne envie de ne pas continuer
par Philippe Béchade 23 décembre 2008Nombre de gérants de portefeuilles et de SICAV ont arrêté les comptes annuels vendredi dernier avec l’expiration des derniers contrats et options sur indices et actions du millésime 2008 — le pire depuis 77 ans avec une perte annuelle de 42%. Dans de telles conditions, la séance d’hier constituait en quelque sorte un galop d’essai pour l’année 2009
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Les autorités doivent imprimer de l’argent. Pourquoi ? Parce qu’elles n’ont pas d’autre moyen d’en obtenir. Et parce que l’économie va moins bien… non pas mieux. Les autorités pensent qu’elles doivent "faire quelque chose" pour corriger la situation. Voilà la profondeur de leur philosophie simplette et mécanique : une correction est un "problème"… et les problèmes doivent être réglés
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Les dernières nouvelles en provenance de l’Inde nous disent que le gouvernement injecte quatre milliards de dollars dans l’économie pour essayer de la soutenir. Quatre milliards, ça ne vous semble peut-être pas énorme… puisque nous sommes désormais habitués à des sauvetages de milliers de milliards de dollars… mais l’Inde est un pays pauvre. Un milliard, ça signifie encore quelque chose, pour eux
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Epargne
Wall Street rêve à nouveau des premières marches de l'escalier…
par Philippe Béchade 27 novembre 2008Wall Street focalise maintenant toute son attention (et son optimisme) vers la Maison Blanche et espère un miracle — ou tout du moins un sursaut psychologique des consommateurs et des investisseurs — d’ici le 20 janvier, date à laquelle Barack Obama gravira les marches conduisant au bureau ovale. Attention, en matière boursière comme en amour, le meilleur moment, c’est lorsque l’on s’engage dans l’escalier
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Epargne
Jusqu'à 325 milliards de dollars d'argent public pour Citigroup… joyeux Thanksgiving !
par Philippe Béchade 25 novembre 2008Les marchés apprécient l’idée que de l’argent public sera enfin investi dans l’économie réelle, sur des projets à long terme et d’intérêt général, plutôt que dans le tonneau des Danaïdes du renflouement des pertes bancaires. Le passif se creuse si profondément que même la Maison Blanche a reconnu que tirer des chèques au profit des établissements de crédit restait sans effet sur le redressement de leurs comptes. Il a bien fallu faire une dernière grosse entorse de 305 milliards de dollars à ce principe