Le New Jersey n’est pas franchement unique. Quasiment tous les gouvernements du monde développés sont confrontés au même problème, qu’ils soient nationaux ou locaux. Les dépenses ont augmenté durant les années de boom. Nous savons tous pourquoi. Les politiciens préfèrent dépenser plutôt qu’épargner
muni-bonds
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Vous avez forcément entendu parler du cas de la Californie… au bord de la faillite. Eh bien, de l’autre côté de l’Atlantique, la situation des Etats européens est similaire. Il se pourrait même que l’actualité de la dette souveraine du Vieux Continent — Irlande en tête –, couplée aux craintes du resserrement monétaire de la Chine occulte, du moins temporairement, l’actualité brûlante des Etats américains
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Beaucoup de fonds d’obligations municipales ont été humiliés ce mois-ci. Ils ont un peu récupéré hier mais pas assez pour retrouver leur ancienne arrogance. En fait, lundi a été la pire journée pour les obligations municipales américaines depuis la Panique de 2008, le taux de dettes AAA à 10 ans bondissant de 2,75% à 2,93%. Cela a incité plusieurs émetteurs à suspendre leurs nouveaux plans de financement
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Les Irlandais ont cédé. Apparemment, ils ont négocié un accord. Ils vont accepter un renflouage. Il n’en a pas fallu plus pour guérir les investisseurs boursiers de leur accès de lucidité temporaire. A quoi pensent les investisseurs ? Un "sauvetage à la grecque" ? Que pensent-ils d’une croisière à la Titanic ? La Grèce est encore en train de faire faillite. Ce n’est qu’une question de temps. Et maintenant, ce renflouage irlandais fait la même chose
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Ooooh… Les muni-bonds ont pris une belle claque. La Californie est en train de faire faillite. Le Dow chute. L’or grimpe. Avez-vous prêté attention à notre drapeau d’Alerte au Krach, cher lecteur ? Nous l’espérons. Ce marché est dangereux. Parce qu’il est construit sur un mensonge : l’argent facile provenant de la planche à billets de la Fed fera grimper les actions, baisser les taux d’intérêt et revivre l’économie
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De nombreux articles fleurissent dans la presse économique, évoquant le danger d’une déflation. La décrue de la masse monétaire M3, qui mesure la monnaie fiduciaire en circulation et la masse des emprunts contractés par les agents économiques, étaye cette hypothèse qui tétanise les marchés… mais les détenteurs d’or ne bronchent pas
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La constitution de l’Illinois déclare que les bons obligataires sont les premières factures payées chaque mois — avant l’éducation, la justice, les retraites et le reste. Mais "pendant ce temps", déclare le P.D-G d’Allstate, Thomas Wilson, "la valeur de ces titres va baisser quand les gens vont réajuster le risque. Nous nous inquiétons plus pour la valeur du marché que de ne pas récupérer notre argent". Allstate (basé dans l’Illinois, peut-être sans ironie, d’ailleurs) a réduit ses détentions de "muni bonds" de 13% au cours des trois derniers trimestres. Un géant de l’assurance qui détient 20 milliards de dollars de "muni bonds" subit les mêmes risques, façon subprime, que ceux que nous avons listé dans la lettre d’information Apogee Advisory
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Epargne
L’Oncle Sam s’apprête derechef à faire les poches du reste de la planète !
par Philippe Béchade 6 juillet 2010La liste des municipalités en situation de faillite comptable est aussi épaisse que le dossier Madoff. Cette comparaison n’est d’ailleurs pas fortuite car le budget des collectivités locales (nous parlons de villes comme Détroit, Sacramento, New York et de milliers d’autres plus ou moins célèbres) est une véritable arnaque pyramidale à la puissance 10. L’insolvabilité qui était encore l’exception en 2006 — à part la Nouvelle-Orleans dévastée par Katrina — est devenue la règle. L’encours des "muni-bonds" dépasse largement les 2 500 milliards de dollars. Il se présente le plus souvent sous forme de produits structurés complexes (de type VRDO, TOB ou ARS), lesquels sont devenus totalement illiquides, comme de vulgaires subprime californiens