Après une année 2010 sans réelle tendance, je pense que l’année 2011 offrira au CAC 40 une sortie haussière de cette zone, avec un potentiel d’appréciation d’au moins 15%. Pour autant, il conviendra d’être rigoureux dans vos prises de position. Je vous détaille ici mes convictions personnelles et mes valeurs préférées
marché obligataire
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Barack Obama a récemment annoncé un compromis fiscal qui vise à prolonger les baisses d’impôts mises en place par l’administration Bush. La finalité de cette "extension fiscale" est évidemment de soutenir la croissance. D’ailleurs, le célèbre fonds obligataire PIMCO a rapidement revu à la hausse ses prévisions de croissance pour l’économie américaine la semaine dernière
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Le processus de zombification est profond. Il change la nature de ce que la plupart des gens considèrent comme la "richesse". Plutôt que de vouloir posséder une entreprise faisant des profits, ou de prêter à une société qui accroît le capital, une grande partie de ce qui passe pour de la richesse est en fait une réclamation au gouvernement. C’est une promesse, de la part des politiciens en place, de dépouiller l’avenir au profit du présent
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Le fait marquant de la semaine dernière réside assurément dans la remontée des taux longs. Si dans un premier temps cet élément est favorable aux marchés actions — l’argent se reporte sur d’autres classes d’actifs présentant un rapport rendement/risque plus attrayant –, ce mouvement n’en est pas moins à l’encontre de ce que souhaitait M. Bernanke avec son QE2
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Eh bien, il se pourrait que le marché obligataire soit finalement en train de céder. "Les gens se retirent, choqués par la vitesse de la hausse des rendements", déclare un "stratégiste" cité dans le Financial Times. Les acheteurs obligataires fuient la scène du crime de Bernanke. Le rendement du bon du Trésor US à 10 ans a atteint les 3,33% mercredi dernier… soit un point de pourcentage de plus que son plancher d’octobre
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Vous en avez probablement assez de l’entendre, cher lecteur. Nous le disons et le répétons depuis près de 10 ans. Les Etats-Unis suivent les traces du Japon. Ils resteront dans ses traces — durant une dépression longue, lente et douce — aussi longtemps qu’ils le pourront. Non seulement ça, mais les autorités financières américaines font exactement ce qu’on fait les Japonais. Et ils obtiennent le même résultat — un pays de zombies
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Un autre article nous dit que le marché des obligations d’entreprise est pratiquement mort.Elles sont repoussées des marchés du crédit par les gouvernements — plus particulièrement par le gouvernement américain. Les taux obligataires sont si bas que les acheteurs n’ont pas grand-chose à espérer — qu’ils achètent des obligations d’entreprise ou de bons du Trésor. Ils se disent qu’ils feraient aussi bien de prendre des bons du Trésor. Au moins sont-ils sûrs d’être remboursés
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Epargne
Même sans vente à découvert, le marché obligataire reste dangereux
par Dan Denning 21 mai 2010Nous pensons que l’Allemagne pourrait être très bientôt victime de la crise de la dette souveraine parce que ses banques et ses institutions financières possèdent beaucoup de dettes espagnoles et portugaises. Les credit default swaps (CDS) explosaient plus vite sur la dette allemande que dans d’autres nations souveraines où les déficits et les dettes étaient plus importants
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Il n’est pas trop tard pour profiter de la montagne de dettes émises par les entreprises. 2009 a été une année record en matière d’offre, avec 2 173 milliards de dollars émis dans le monde par les entreprises de bonne qualité, ou investment grade (notées de AAA à BBB), selon Citigroup. Et 196 milliards de dollars levés par les émetteurs jugés plus risqués, ou high yield. Record en matière de performance. La catégorie investment grade a affiché un rendement de 15%, selon Dexia Asset Management. Du jamais vu depuis 77 ans. L’indice global High Yield a enregistré une performance supérieure à 60%, battant tous les records, note Wesley Sparks, responsable des gestions américaines de taux de Schroders.
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Bill a de nouveau regardé dans sa boule de cristal, et il annonce une toute nouvelle Transaction de la Décennie : vendez les bons du Trésor US ; achetez des actions japonaises. Votre chroniqueur californien applique la première partie de cette transaction avec enthousiasme (tout en vous encourageant à ignorer la deuxième partie). Il faut vendre les bons du Trésor US.
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Epargne
Les obligations étatiques pâtissent du retour en grâce du risque
par alexandravoinchet 22 septembre 2009L’amour du risque des investisseurs n’est pas pour plaire aux obligations étatiques. L’an passé, la panique boursière avait fait les bonnes heures des emprunts d’Etats, qu’importe leurs taux, tombés alors bien bas. Les investisseurs recherchaient avant tout la sécurité. Le rally des marchés actions a montré le retour des investisseurs vers des titres plus risqués
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Les obligations d’Etat sont assez répandues dans le portefeuille des particuliers, via les contrats d’assurance vie en euros. Toutefois, il vaut mieux prendre ses distances avec ce marché après la bulle de 2008, où elles étaient très recherchées par les institutions financières comme les fonds de pension. Aujourd’hui, les obligations souveraines sont devenues moins attrayantes
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La Chine est la prochaine grande puissance mondiale, que nous le voulions ou non. Le XIXe siècle a été le siècle du Royaume-Uni, le XXe siècle celui des Etats-Unis, le XXIe siècle sera celui de la Chine. Oui, ils se disent communistes, mais laissez-moi vous dire qu’ils sont aujourd’hui parmi les meilleurs capitalistes du monde
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Les marchés ont grappillé quelques points. Mais le marché obligataire s’est enfin donné la peine de regarder plus loin que le bout de son nez… et n’a pas aimé ce qu’il a vu