Hier, nous avons fait un geste citoyen auprès de la SEC (l’équivalent américain de l’AMF). « Nous voulons révéler une gigantesque affaire de manipulation boursière », avons-nous dit à l’agent très courtois qui a répondu à notre appel téléphonique…
Madoff
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Tous les journaux semblaient ravis. "Enfermé pour la vie !" titrait l’un d’entre eux. Ses victimes voulaient qu’on n’ait aucune pitié pour lui — et le juge n’en a eu aucune : il a imposé la sentence maximum. Madoff est "extraordinairement néfaste", a-t-il déclaré. Justice est faite, non ? En faite, nous n’en sommes pas certain
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Bernard Madoff a écopé de 150 ans de prison. Les plaignants ne savent pas grand-chose ; ils n’en sauront donc probablement pas davantage sur les possibles complicités familiales… mais qui ne seront pas inquiétés. Idem sur la troublante complaisance de la SEC, qui a délibérément omis d’enquêter malgré l’envoi de renseignements très documentés mettant en évidence une arnaque pyramidale. Et LA question qui va continuer de tarauder les victimes reste la suivante : où est passé l’argent
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Vous avez pu croire durant 24 heures que la planète avait cessé de marcher sur la tête — mais c’était compter sans AIG qui révèle le versement 165 millions de dollars de bonus à ses plus hauts dirigeants… lesquels ont fait couler le n°1 mondial de l’assurance (renfloué pour une somme provisoire de 180 milliards de dollars prélevée sur l’argent des contribuables)
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Le Wall Street Journal se demande désormais ouvertement si le Dow pourrait chuter jusqu’à 5 000. Barron’s aussi. C’est "une possibilité baissière", déclare le Wall Street Journal. Mais Barron’s exprime ce que nous pensons être encore le sentiment dominant sur les marchés : "le Dow chutera-t-il jusqu’à 5 000 points ?", demande-t-il. "Nous ne le pensons pas", répond-il immédiatement. Non seulement les journaux envisagent nos cibles pour le Dow, mais ils commencent à piger ce qui est vraiment en train de se passer
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Non, ce n’était pas un phénomène de déjà-vu ni une version boursière du film Un jour sans fin : la séance d’hier a été un véritable bis de celle de mercredi — les applaudissements en moins, la crispation en plus. Elle a en effet clôturé en tout juste négatif de 0,05% malgré des gains résiduels au cours du dernier quart d’heure et des volumes d’échanges parfaitement identiques. Les opérateurs n’ont pas pu se consolider avec une volatilité de tous les diables
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Epargne
Tchèkbinça ! La corporation des avocats peut élever une statue au sieur Madoff
par Philippe Béchade 4 février 2009La journée d’hier avait plutôt mal commencé pour le marché parisien — mais il a profité de la brève incursion du Dow Jones au-dessus des 8 000 points (c’était vers 17h30 et cela tombait bien) pour terminer la séance pratiquement au plus haut du jour sur un gain de 1,8%. Le CAC 40 se rapproche de la barre des 3 000 points, ce qui dénote un léger réchauffement du climat boursier
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Tout à l’heure, le dénommé Obama prendra le poste de président des Etats-Unis. Pauvre homme. Il a l’air tout à fait bien. C’est vraiment dommage… qu’une telle chose lui tombe dessus. Mais il a traîné avec les mauvaises personnes — des gens de basse condition dans les hautes sphères de la politique — et regardez où ça l’a mené
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Epargne
Jean-Marie Messier, notre sauveur à… un Madoff (37,5 milliards d'euros) !
par Philippe Béchade 16 janvier 2009Les marchés ont encore fait hier l’expérience de la plus noire déprime… laquelle retentit déjà sur le moral des épargnants. Le CAC 40 alignait une septième (oui, une septième !) journée de correction consécutive : on a largement dépassé le stade de la consolidation. Le repli cumulé atteint désormais 12% et le score annuel s’avère désormais négatif de 6,9%, une contre-performance équivalente à celle observée au soir du 15 janvier 2008
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"Bernanke a également exprimé son soutien à l’idée de créer une soi-disant mauvaise banque qui permettrait au gouvernement d’acheter des actifs financiers en échange de liquidités ou de valeur", selon le International Herald Tribune hier. Et c’est là que nous avons ri si fort que nous avons cru nous briser les côtes. Créer une "mauvaise banque" ? C’est une plaisanterie
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Les pressions baissières qui s’exercent sur les marchés actions depuis 15 mois semblent avoir été gelées par la chute des températures dans l’hémisphère Nord… mais les investisseurs ne savent pas trop s’il faut s’enthousiasmer pour le plan de relance sur lequel planche Barack Obama — une promesse d’avenir à 800 ou 1 000 milliards de dollars, voire plus
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L’ultime semaine de l’année 2008 semble s’être achevée en roue libre si l’on s’en tient aux performances des différents indices boursiers… Pourtant, les marchés ont été confrontés à un enchaînement d’événements tout à fait inédits, carrément hors normes et même parfois nauséabonds (affaire Madoff, affaire Bettencourt…)
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La presse… les investisseurs… les législateurs… tous hurlent à la mort contre Bernie Madoff. Bien entendu, nous ne serions pas opposés à ce qu’ils le lynchent. Mais tout de même, c’est un héros à nos yeux. Il a montré comment le système fonctionne réellement. Il a ouvert une fenêtre sur le monde financier… nous donnant à tous une leçon claire et remarquable… sur l’investissement… sur les arnaques en pyramide