La faillite de LTCM en 1998 a été une première alerte. Mais aucune mesure corrective n’a été prise dans l’évaluation et la gestion des risques. Ce n’est qu’une question de…
LTCM
-
-
Dans ma vie passée d’ingénieur, ce conseil délivré par un vieux briscard fit que tous les deux ans nous tenions dévotement un stand au salon aéronautique du Bourget. Que d’énergie absorbée simplement pour montrer que nous étions vivants !…
-
Hier, Barack Obama pressait une nouvelle fois les sénateurs américains de voter immédiatement l’adoption du plan de relance économique […] Son coût total a été ramené à 780 milliards de dollars alors que la Chambre des représentants a déjà approuvé un montant de 819 milliards de dollars. Qui pourra nous expliquer quel est l’avantage d’adopter une solution consistant à offrir l’argent des contribuables aux banques au prétexte de les sauver par rapport à une nationalisation pure et simple du secteur bancaire
-
Il y a dix ans, la Réserve fédérale de New York faisait appel à Lehman Bros. et à une poignée d’autres grands acteurs de la finance américaine pour sauver un hedge fund prestigieux. Les sociétés ont râlé et gémi… mais elles ont avancé l’argent — 3,7 milliards de dollars. Le sauvetage fut couronné de succès. Les positions de LTCM ont été dénouées progressivement ; il n’y a pas eu de panique, et le secteur de la finance a pu revenir à son occupation habituelle : séparer les clients de leur argent
-
Fut un temps ou le capitalisme à l’américaine ressemblait à un combat à mains nues — un match de boxe thaï où les compétiteurs se frappaient mutuellement jusqu’à ce qu’un vainqueur émerge. Mais le capitalisme à l’américaine moderne ressemble plus à un atelier d’arts plastiques dans l’une des luxueuses écoles maternelles de Manhattan. Toutes les créations "artistiques" des enfants dorlotés — peu importe qu’elles soient ineptes ou laides — attirent les félicitations de la maîtresse d’école. En fait, le moindre grognement justifie des louanges… et le moindre bobo fait apparaître un sparadrap.