La semaine dernière, le Dow a chuté sous les 8 000 points — pour la première fois depuis 2003. Dow 5 000 nous voilà ! Oui, notre Transaction de la Décennie continue de se porter comme un charme. Alors que le Dow s’effondre, l’or grimpe ! Et toutes les conditions sont réunies pour qu’il continue de grimper… Mais nous n’y prenons aucun plaisir
krach boursier
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Si vous avez vendu toutes vos actions l’an dernier, inutile de lire plus loin. Accordez-vous une journée de repos. Mais si vous avez encore des sommes en jeu, examinons la situation d’un peu plus près. De toute évidence, le monde veut récupérer son argent. En fait, pas mal de gens veulent sortir du marché en ce moment. En faites-vous partie ? Avant d’appuyer sur le bouton "siège éjectable", réfléchissons un peu
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Epargne
Un krach à la hauteur de la tromperie et des mensonges officiels
par Philippe Béchade 10 octobre 2008C’est un véritable cataclysme boursier qui s’est abattu sur Wall Street mercredi soir, avec des indices américains qui chutent de plus de 7% en moyenne. La débâcle s’est accélérée avec l’enfoncement des 9 000 points sur le Dow Jones, dans le sillage de General Motors
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Le système financier mondial vacille. Tout le monde connaît les origines de cette crise financière, similaire à celle de 1929. Tout le monde s’accorde à dire qu’elle est d’une extrême gravité. Pour l’heure, les remèdes qu’on tente d’y apporter ne suffisent pas vraiment pour ramener le calme, en particulier sur les places boursières qui dépriment. Cette configuration boursière particulièrement difficile est donc l’occasion de vous rappeler quelques principes et repères de base, essentiels pour naviguer dans un marché qui craque
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Historiquement, lorsque le VIX atteint des points bas, on se rend compte que le Dow Jones atteint un sommet. Et inversement, lorsque le VIX est au plus haut, le Dow touche un point bas. Le pic actuel du VIX est-il en train de nous dire que les bourses ont bientôt atteint un point bas, ce fameux creux de vague tant attendu ? Est-il en train de nous dire que les marchés actions sont au bord du rebond
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C’est la fin du monde tel que nous le connaissons — et nous allons bien. Vraiment. En général, les marchés se débrouillent pour avancer, jour après jour. Mais parfois, leur coeur s’emballe ; leurs mains se mettent à trembler. Ils ne dorment plus de la nuit et commencent à faire les cent pas. Lorsque cela se produit, c’est que l’une de ces deux émotions s’est emparée d’eux : la crainte ou l’avidité
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Epargne
Quand un écureuil inspire autant d'effroi qu'un pitbull !
par Philippe Béchade 9 octobre 2008La locution "krach boursier" libère dans l’inconscient individuel et collectif des visions d’apocalypse et induit des comportements qui stupéfient jusqu’aux psychiatres les plus blasés. Dans la version 2008, le spectre d’un effondrement systémique global déboucherait sur une ruée des épargnants vers les gares de TGV en partance pour Bruxelles
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Comme il fallait s’y attendre, la réaction de nos gouvernants face au chaos sur les marchés financiers est à la hauteur des évènements historiques qui figureront d’ici peu dans les livres d’histoire aux côtés de la chute du Mur de Berlin ou du 11 septembre 2001. Telles sont en tout cas les comparaisons les plus souvent reprises par les médias, subitement à l’unisson pour se disputer des références qu’ils auraient rejetées 15 jours auparavant
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Le VIX s’affole, les marchés tempêtent, les déposants angoissent, les gouvernements et banques centrales s’activent. Partout le rouge domine, à l’exception notable de l’or. Une touche de vert dans un océan rouge sang… C’est quoi le… VIX ? Il s’agit d’un indicateur qui mesure la volatilité du marché financier américain. Pourquoi américain ? Tout simplement parce qu’il est calculé tous les jours par le Chicago board options exchange (le fameux CBOE qui traite les options américaines)
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"Ca ressemble assez à une guerre ouverte", déclarait l’économiste financier en chef d’une grande banque japonaise. Que se passe-t-il ? La vague de ventes attendue depuis si longtemps semble être sur nous… Elle a été réprimée, niée et retardée — mais M. le Marché peut enfin s’exprimer. Il parle si fort que même les clowns écoutent
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D’une manière ou d’une autre, je ne pense pas que le plan du gouvernement US fasse grand bien. Selon moi, les excès de crédit du précédent boom doivent être purgés du système. Les pertes auront lieu quoi qu’il arrive, que le gouvernement sauve une banque ou pas. La seule question est de savoir qui en supporte le coût. L’option de sauvetage gouvernemental semble moins terrible parce qu’elle dilue la douleur parmi une vaste population de contribuables
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Ces derniers jours ont été particulièrement fous. Le marché ne savait plus vraiment sur quel pied danser. La volatilité a atteint son paroxysme. Il n’était pas aisé dans ces conditions d’avoir raison sur le marché. Trader lorsque l’indice "yoyote" dans de fortes amplitudes, perdant 4% un jour, reprenant 9% le lendemain avant de tout abandonner le surlendemain, donne envie de s’arracher les cheveux
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Il y a 18 mois de cela, pas un journaliste de presse grand public n’aurait reproduit un paragraphe (ni même une ligne) de nos Chroniques décrivant étape par étape l’effondrement de la bulle des bulles, c’est-à-dire des dérivés d’emprunts immobiliers. Nous poussions même le souci de la précision jusqu’à évoquer la faillite de Fannie Mae et Freddie Mac, des assureurs de crédit puis celle des plus grands brasseurs de CDO, ABS, MBS et autres CDS
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Epargne
En 1987 au moins, la Fed avait un plan et des munitions !
par Philippe Béchade 30 septembre 2008D’après un tout récent sondage datant du week-end, 75% des citoyens américains sont opposés au plan Paulson : non parce qu’il représente un sacré paquet d’argent (3 750 $ par contribuable)… mais parce qu’il est destiné à regarnir les coffres d’entreprises financières qui ont poussé une partie de leur clientèle dans le piège des subprime et nombre de gérants de fonds de retraite dans celui des rendements monétaires ou obligataires mirobolants et soi-disant "sans risques"
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Epargne
Comme on se débarrasse d'un fond de pastis un peu tiédasse…
par Philippe Béchade 2 juillet 2008Si nous n’avions tant disserté sur les causes d’un futur effondrement des indices boursiers depuis le début du mois de mai dernier, nous éprouverions une certaine allégresse en passant en revue la liste des facteurs négatifs qui plombent l’ambiance sur les marchés financiers
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L’ambiance sur les marchés financiers en cette fin de mois de juin 2008 est probablement la plus sombre observée depuis l’automne 2002 ; le coup de blues du mois de mars 2003 était lié à l’invasion de l’Irak et n’a rien de comparable. Les investisseurs sont submergés par une avalanche de rumeurs, de statistiques, d’études macroéconomiques et d’annonces d’augmentation de capital dans l’urgence qui sont perçues comme extrêmement négatives
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Jusqu’à présent, les banques centrales pouvaient s’en sortir avec des politiques d’argent facile parce que les Chinois compensaient les augmentations de la masse monétaire par d’immenses augmentations de la main d’œuvre. Des millions de Chinois sont passés de la ferme à l’usine — diminuant les coûts de main d’œuvre partout dans le monde… et, avec eux, les prix des produits de consommation. Mais il y a de nombreuses choses que la main d’oeuvre bon marché ne peut pas produire
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Je ne crois pas qu’il faille s’attendre au pire. Il faudrait pour ce faire que les Etats-Unis se montrent impuissants à sortir de la crise. Mais dans ce cas, la consommation intérieure américaine ralentirait, et la Chine, qui exporte 60% de sa production vers les Etats-Unis, serait bien grippée. Mais je n’y crois pas (encore…) : les USA ont des leviers et des atouts importants