Le rebond initial de 2,25% à Paris lundi semble n’avoir servi qu’à donner un peu plus d’élan aux valeurs françaises pour mieux rebaisser et casser avec détermination le palier de soutien des 3 000 points (-0,9% à 2 989 points). Les places européennes ont en quelque sorte célébré le premier anniversaire du mini-krach Kerviel par un plongeon des valeurs bancaires
Kerviel
-
-
Les pressions baissières qui s’exercent sur les marchés actions depuis 15 mois semblent avoir été gelées par la chute des températures dans l’hémisphère Nord… mais les investisseurs ne savent pas trop s’il faut s’enthousiasmer pour le plan de relance sur lequel planche Barack Obama — une promesse d’avenir à 800 ou 1 000 milliards de dollars, voire plus
-
Epargne
Mad of Madoff : le gratin de la finance victime de l'homme qui valait 10 Kerviels
par Philippe Béchade 15 décembre 2008Depuis 2006, Bill Bonner ne cesse d’avertir nos lecteurs que la crise qui avait commencé comme farce (dépenser plus en gagnant moins) s’achèverait en tragédie… Avec ce que vous allez découvrir (ou redécouvrir) dans les prochains paragraphes, vous allez à votre tour être tentés de considérer que la tragédie du krach systémique, du credit crunch et de la déflation pourrait bien s’achever comme une farce colossale
-
Le test des 5 100 points… voilà donc un heureux évènement qui nous renvoie à une période bénie où le nom de Jérôme Kerviel n’était connu que de quelques responsables de trading sur les dérivés indiciels européens (avant de devenir une unité de mesure équivalente à une perte de cinq milliards d’euros)… une époque où personne n’envisageait qu’un Bear Stearns puisse faire faillite ou qu’un Credit Suisse puisse perdre 40 milliards de dollars sur les subprime