Une véritable clameur d’euphorie s’est élevée mercredi soir pour saluer le coup de cloche final à Wall Street alors que le S&P et le Nasdaq s’envolaient de 3%, la plus forte hausse observée depuis le 10 mai dernier. Ne soyons pas naïfs, cette deuxième plus forte hausse de l’année 2010 a été parfaitement orchestrée. Les indices américains affichaient déjà +2% en préouverture, au motif que l’Australie (premier fournisseur de matières premières à la Chine) avait enregistré une hausse de 1,2% de son PIB au deuxième trimestre 2010 (au lieu de +0,9% anticipé)… Un score qui reste encore très éloigné de celui de l’Inde qui caracole désormais à +8,8% en rythme annuel
indice ISM
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Le groupe CIT vient d’être placé sous la tutelle d’un juge, est présent dans une cinquantaine de pays et revendique 71 milliards de dollars d’actifs — dont 65 milliards d’encours de prêts. Déjà mis en grave difficulté par la crise à l’automne 2008, CIT avait bénéficié d’une injection de 2,33 milliards de dollars le 31 décembre 2008 — un joli cadeau de Nouvel An sous forme d’achat d’actions préférentielles souscrites par le TARP
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Rien ne va plus dans le monde de la finance, décidément ! Imaginez un peu : Berkshire Hathaway, en baisse de 2,50% sur une seule séance ! Avec des bénéfices en baisse ! Où va le monde, franchement… Le Sage d’Omaha lui-même estime que la belle époque est terminée, pour Berkshire Hathaway. Une page se tourne-t-elle dans le monde de l’investissement ? Mais même si les résultats du prestigieux fonds avaient été positifs, cela n’aurait pas suffi à sauver les marchés
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Un titre prémonitoire et dont nous vous accordions la primeur dès mardi midi… avant que l’actualité ne rattrape notre démonstration. Nous avions en effet décidé d’illustrer — avec quelques chiffres proprement vertigineux — l’absurdité et les dangers d’une politique monétaire laxiste d’une part et l’absurdité encore plus grande d’une stratégie inverse. Surtout lorsque le sort de la sphère économique mondiale dépend à l’évidence de la première et n’attribue qu’un succès d’estime à la seconde