On a appris que la Fed a distribué des milliers de milliards de dollars sous le manteau en sauvetages d’entreprises et garanties au cours de la crise de 2008 et début 2009. Grâce à une habile clause dans la loi de réforme Dodd-Frank, la Fed a en effet été obligée de tout déballer sur ces détails embarrassants
Goldman Sachs
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L’or prendra 300 $ supplémentaires l’an prochain, selon Goldman Sachs. Hé, gagner de l’argent, c’est facile. L’or grimpe tous les ans. Si l’on en croit Goldman, il grimpera de 20% supplémentaires l’an prochain. Mais, toujours selon lui, vous gagnerez aussi de l’argent grâce aux actions. Donc, cher lecteur, vous avez le choix. L’or ou les actions ? Selon Goldman, vous gagnerez de l’argent quoi que vous choisissiez
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Epargne
Le cerceau des dettes souveraines dessine des "huit"… bientôt le fossé ?
par Philippe Béchade 6 décembre 2010Une hausse inopinée des rendements obligataires pourrait vite remettre en cause les calculs concernant la rentabilité et le niveau de valorisation des actions. Mais Goldman Sachs mène une campagne intensive depuis mardi dernier pour restaurer le biais directionnel haussier en vigueur depuis la fin août à Wall Street
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Warren Buffett lui-même juge les actions "bon marché". Il avait profité d’une interview sur CNBC mercredi pour le réaffirmer… mais les marchés n’avaient d’yeux et d’oreilles que pour sa prestation devant la Commission d’enquête sur la crise financière. Invité à présenter sa version des faits en tant qu’actionnaire influent de Moody’s (Berkshire Hathaway a détenu jusqu’à 20% du capital), le sage d’Omaha a tenté de se défiler. La Financial Crisis Inquiry Commission (FCIC) a donc émis une assignation pour l’obliger à comparaître mercredi. Cette procédure s’apparente presque à une disgrâce, et ses déboires ne s’arrêtent pas là
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Nous ne sommes pas pessimiste. Nous disons seulement que les souhaits ne sont pas des vérités. Nous souhaitons que la Grèce puisse payer ses factures ; et nous souhaitons que Goldman cesse d’être malhonnête. Mais cela ne signifie pas que nous allons jeter des pièces dans une fontaine à souhaits et amasser les futures sur le S&P 500
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En Europe, il y a la Grèce… aux Etats-Unis, il y a Goldman… et ces deux G ébranlent toutes les belles certitudes des marchés. C’est surtout la Grèce qui avait fait parler d’elle lors des séances précédentes, mais avec un plan de sauvetage arrivant à l’horizon, les investisseurs s’étaient quelque peu rassérénés. Vendredi, ça a été le tour de Goldman Sachs de prendre le devant de la scène : une enquête au pénal a été annoncée, ouverte contre la banque d’investissement par le procureur général de New York
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Aujourd’hui, cher lecteur, une rareté : je vais m’accorder un bref — très bref — moment d’auto-satisfaction. Je dois en remercier notre lecteur D.M., qui a envoyé cette semaine le message suivant à la rédaction
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Le jeune Fabrice Tourre a fréquenté toutes les bonnes écoles parisiennes. Il devait être bon en maths, parce qu’il a été admis à Stanford. Ensuite, il est allé de l’avant, et vers le haut… Il a un décroché un emploi chez Goldman Sachs. Ses jolis produits dérivés ont perdu 85% de leur valeur en cinq mois seulement, ses clients l’ont mal pris, et voilà qu’il se retrouve avec une meute de sénateurs à ses trousses
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Epargne
La "deuxième jambe de baisse" pointerait-elle à l'horizon ?
par Françoise Garteiser 28 avril 2010La Grèce n’est pas la seule responsable de l’état lamentable des marchés. L’agence de notation Standard & Poor’s a certes abaissé la note de sa dette souveraine de trois crans… mais le Portugal est désormais lui aussi dans la ligne de mire : "considérant le niveau élevé de la dette publique et les faiblesses des perspectives économiques, le pays perçu comme le deuxième maillon faible de l’UEM a vu sa note d’émetteur souverain à long terme être abaissée de deux échelons par Standard & Poor’s
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Imaginez que vous soyez un banquier d’affaires aussi créatif que machiavélique, aussi redoutable qu’influent. Un banquier qui a tous les moyens à sa disposition et un seul et unique objectif : réaliser des plus-values. Imaginez que ce banquier ait pour clients la plupart des grandes banques de la planète, qui font, elles, "commerce avec le petit peuple". Vous êtes donc en situation de refourguer vos petits produits maison aux grandes banques mondiales qui vont ensuite en arroser la planète toute entière
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Côté européen, la récréation continue. Maintenant que le FMI est prêt à voler au secours de la Grèce et que même Angela Merkel n’exclut pas le soutien de Berlin (à condition que des engagements soient pris, que des mesures de restriction budgétaires soient mises en place etc., etc.) les marchés, tranquillisés, ont pu reprendre leur partie de marelle haussière — encouragés également par les résultats américains
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Les nouveaux chiffres de l’agence de statistiques de l’Union européenne révèlent que le déficit budgétaire de la Grèce pour 2009 sera encore plus élevé que prévu. Il y a cinq mois, l’Union européenne projetait un déficit total de 12,7% du PIB. Aujourd’hui, c’est 13,6%. Et les "incertitudes" concernant la qualité des données de la Grèce pourrait le faire monter au-dessus des 14% avant que tout ne soit réglé. D’ailleurs, ces "incertitudes" englobent également les swaps mis en place pour le gouvernement grec par la banque d’investissement préférée de tous, Goldman Sachs, et censés dissimuler la taille réelle du déficit
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Goldman affirme qu’il était parfaitement légal de structurer, comme elle l’a fait, l’accord avec la Grèce. De plus, les autorités de Bruxelles étaient au courant depuis des années… et semblaient même approuver. Les Etats membres étaient autorisés à "utiliser des produits dérivés pour ajuster les ratios de déficit", a révélé le Financial Times. Goldman s’est organisé afin qu’Athènes échange des liquidités contre un flux de revenus provenant de la titrisation des revenus d’un aéroport et de la loterie nationale. S’agissait-il de dette ou de valeur ? Goldman a-t-il prêté à la Grèce… ou a-t-il acheté une part du patrimoine national
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Epargne
Goldman Sachs baisse, le pétrole grimpe… et le FMI réinvente l'eau tiède
par Françoise Garteiser 21 avril 2010Les Allemands ont visiblement la forme : l’indice ZEW, qui mesure le moral des investisseurs d’outre-Rhin, a fait un joli bond, passant de 44,5 le mois dernier à 53 en avril. Pas étonnant que les marchés s’en réjouissent : ils attendaient un chiffre à 45,1… et surtout, c’est la première fois que le ZEW grimpe depuis septembre 2009. Nous nous contenterons de dire que le moral, c’est une chose… il faut voir si le reste suit
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Les détails de la plainte de la SEC accusent Goldman d’avoir omis de communiquer des "informations vitales" au sujet d’un titre adossé aux créances hypothécaires appelé Abacus. Selon la SEC : "à l’insu des investisseurs, Paulson & Co [un fonds de couverture]… qui devait faire des bénéfices si les [titres d’Abacus] faisaient défaut sur leurs obligations de paiement, a joué un rôle important dans le choix des titres qui devaient constituer le portefeuille… en résumé, Goldman Sachs a arrangé une transaction à la requête de Paulson, dans laquelle Paulson a lourdement influencé la sélection du portefeuille afin de satisfaire ses intérêts économiques"
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Les compagnies aériennes perdent des millions d’euros tous les jours ? Le tout-puissant "gouvernement Goldman" accusé par la SEC ? Qu’importe ! Hier, du côté américain on a préféré se concentrer sur les bons résultats d’entreprises… et reprendre la hausse.
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La panique s’est emparée des marchés sur l’annonce d’une enquête de la SEC à l’encontre de Goldman Sachs pour fraude. Ladite fraude aurait eu lieu au détriment des acheteurs de produits dérivés (RMBS) tandis qu’un de ses partenaires privilégié, le hedge fund Paulson & Co., vendait à découvert ces mêmes packages de crédits structurés par le biais de CDO, qui fonctionnent comme des options de couverture
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Epargne
Une question délicate à enterrer ? Chargez vite la Fed d’enquêter !
par Philippe Béchade 16 avril 2010Les médias braquent leurs caméras vers le spectaculaire panache de cendres crachées par un volcan islandais entré furieusement en éruption mercredi… Pendant ce temps, nous continuons de traquer les micro-secousses qui font parfois tressaillir les indices boursiers et qui pourraient être annonciatrices de prochains séismes majeurs