Les autorités boursières chinoises ont officialisé hier le lancement du plus important contrat à terme sur indice d’Asie. Le nouvel outil en question s’impose d’entrée de jeu comme un sérieux rival pour le S&P 500 américain. Il a été baptisé "CSI Cross-Straits 500". Il englobe les 300 principales actions cotées à Shanghai et Shenzhen, les 100 plus importantes de l’indice Hang Seng à Hong Kong et les 100 premières capitalisations taïwanaises.
futures
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L’année dernière, Hugo Chavez a entamé une nouvelle phase dans sa fonction de président du Venezuela en annonçant que tous les grands groupes pétroliers opérant dans la région de l’Orénoque — particulièrement productive — seraient obligés de s’associer à PDVSA, l’entreprise pétrolière nationale de Chavez. Cela n’a surpris personne. Les grands groupes pétroliers avaient déjà vu la plupart de leurs parts au Venezuela nationalisées ; l’annonce concernant l’Orénoque a seulement été le coup de grâce d’une longue série de vols légalisés
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Retenez bien ce jour : à Shanghai, la cotation des futures aurifères a commencé le 9 janvier dernier. Il s’agit de contrats libellés en yuans portant sur un kilo de métal jaune. Selon une rumeur de marché, au début, le contrat ne devait porter que sur 300 grammes, mais ce poids aurait finalement été relevé… afin de décourager les particuliers amateurs d’émotions spéculatives. Le Chinois est joueur… Bref. Au terme du contrat, il est possible de se faire payer sa valeur en yuans, ou de prendre livraison du poids de métal correspondant
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Avec une production de l’ordre de 270 tonnes l’année dernière, la Chine est maintenant en tête des pays producteurs d’or, devant l’Afrique du Sud. Sa croissance économique de l’ordre de 10% l’an stimule la demande de métal, qu’elle provienne des particuliers ou des entreprises
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Le profil d’un trader est certainement plus proche d’un coureur du 100 mètres que de celui d’un marathonien. De tempérament et d’esprit vif, le trader est par nature un animal à sang froid, prêt à saisir la moindre opportunité sur le marché, à prendre ses bénéfices sans tarder ou à couper ses pertes à la vitesse d’un clic de souris. Celui qui n’a pas ce profil peut vite se retrouver sur la touche — ou craquer s’il est émotionnellement trop fragile. Cela aura au moins le mérite de montrer que le trader n’est pas une machine et est avant tout humain
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Le prix de l’or grimpe, depuis peu — et il en va de même pour sa popularité, en particulier parmi les "Spéculateurs" positionnés sur les futures de l’or. Selon un récent rapport du CFTC, les Spéculateurs — également connus sous le nom d’"argent idiot" — tiennent une position longue nette record se montant à 220 000 contrats futures sur l’or. Pour remettre les choses en perspective, cela représente le double de la position détenue qu’ils détenaient il y a six mois de ça, et quatre fois la position qu’ils détenaient il y a deux ans
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Epargne
Le Future Uranium du Nymex a-t-il fait imploser le marche de l'uranium ? (2)
par Isabelle Mouilleseaux 9 octobre 2007Je vous livre mon opinion personnelle : je pense que l’uranium est un secteur stratégique (je vous en ai déjà beaucoup parlé), le nucléaire étant une énergie alternative viable au pétrole. Pourquoi pensez-vous que les centrales nucléaires poussent comme des champignons partout sur le globe ? Nous sommes en outre dans un marché déficitaire, qui devrait le rester au moins jusqu’en 2009. Au-delà, l’offre va commencer à s’accroître. C’est un fait. Mais la demande aussi ! Et je pense donc sincèrement que nous sommes dans un long trend haussier (commencé en 2004) qui devrait se terminer vers 2013. Jusque là, le marché devrait rester tendu.
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Epargne
Le Future Uranium du Nymex a-t-il fait imploser le marché de l'uranium ? (1)
par Isabelle Mouilleseaux 8 octobre 2007L’uranium s’inscrit depuis 2004 dans une tendance haussière longue. A cette date, il cotait environ 10 $ la livre. Trois ans après, en janvier dernier, l’uranium cotait environ 60 $ la livre. Beau parcours haussier, très progressif, et soutenu par de vrais fondamentaux. Mais à partir d’avril-mai dernier, le cours de l’uranium qui cotait jusque-là 80 $, s’envole à 135 $ en moins de deux mois. L’accélération est soudaine, très forte et tranche avec le rythme de progression jusque-là observé.