A l’occasion, et comme j’utilise le statut d’analyste technique comme couverture pour me rapprocher discrètement de la présidence — et de Carla –, je laisserai également traîner une oreille dans les amphithéâtres et les auditoriums de l’Espace Cardin afin de glaner quelques idées concernant l’évolution des marchés financiers d’ici fin 2008
euro dollar
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Il était possible d’adopter deux attitudes antagonistes à la veille du long week-end de Pâques : soit liquider votre portefeuille pour partir sereinement à la chasse aux oeufs en chocolat lundi matin (solution "Vieux Continent")… soit lancer un défi aux oiseaux de mauvais augure en réemployant les liquidités dans le cadre d’une chasse aux bonnes affaires savamment orchestrée par la Fed et la Maison-Blanche (solution "Wall Street")
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Epargne
Tigre de papier et bouclier en carton-pâte… contre crise en béton armé
par Philippe Béchade 18 mars 2008Notre autre étonnement majeur et récurrent depuis six mois provient de l’absence patente de coopération entre les deux principales banques centrales de la planète, la Fed et la BCE. Il y a deux mois, Christian Noyer et J.C. Trichet ont ainsi reconnu implicitement n’avoir pas prévenu Ben Bernanke des causes réelles du trou d’air des 21 au 23 janvier derniers. Ils ont donc laissé la Fed prendre seule l’initiative face à un accident technique — et non systémique — survenu sur le sol français
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Epargne
Tokyo vient de capituler, l’Asie craque, l’Europe à genoux
par Philippe Béchade 17 mars 2008Au lendemain de la faillite de Carlyle Capital Corp., l’avis de détresse de Bear Stearns — qui reconnaît que les conditions se sont fortement dégradées au cours des dernières 24 heures, en contradiction totale avec son communiqué officiel de mercredi dernier qui affirmait l’inverse — constitue l’incident de trop ; la chute de 45% du titre a plombé toutes les financières américaines
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Les statistiques sont une chose, les dommages collatéraux de la crise des subprime en sont une autre. Les investisseurs ont, en effet, été sonnés par un crochet au menton dès le début de la matinée de mercredi par l’annonce de la faillite d’une filiale du Carlyle Group, Carlyle Capital Corp, cotée à Amsterdam et qui perd 92% depuis début mars, dont 75% hier. Cette faillite jette sous le feu des projecteurs les difficultés de sociétés de fonds d’investissement qui ont misé sur les dérivés de crédit immobilier et les créances notés "2A"