Une enquête démontre que les documents fournis par BP aux autorités compétentes américaines sont bourrés d’inexactitudes s’agissant des mesures de sécurité en vigueur sur la plate-forme Deepwater Horizon. Les prévisions en cas de marée noire (impact sur les fonds marins et les côtes américaines, la flore et la faune, simulations de dérive des galettes et des nappes de pétrole, moyens de récupération ou de dispersion) étaient au mieux totalement fantaisistes et au pire carrément fallacieuses… Sans oublier que le débit du puits accidenté avait été minoré de 80% au cours de la première quinzaine
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Nous avons été surpris de voir l’euro dévisser vendredi dernier sous les 1,20 $ puis les 1,19 $. Les mauvaises nouvelles du jour provenaient pourtant essentiellement des Etats-Unis, avec la publication de statistiques de l’emploi proprement consternantes
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Les statistiques publiées par le département du Travail US à 14h30 auraient dû assommer le dollar. Cependant, c’est le phénomène d’aversion au risque — et de fuite vers la qualité — qui a nettement pris le dessus : l’euro coulait à pic, établissant un nouveau plancher annuel à 1,1990 $, et s’avérait ensuite incapable de se redresser à la veille du week-end
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Certains ont su investir dans l’or. Ils ont résisté à toutes les vicissitudes ; ils ne sont pas descendus à la gare des 800 $, ni à la gare des 900 $, ni à la gare des 1 000 $. Ils ont résisté lorsque, la gare des 1 000 $ passée, le train s’est fourvoyé sur une voie de garage et a été ensuite redirigé par un chef de gare malintentionné en rase campagne entre les gares 700 $ et 800 $"
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Epargne
Une nouvelle menace se précise : le "gros doigt invisible" !
par Philippe Béchade 3 juin 2010Plusieurs sherpas de la monnaie unique ont enchaîné les déclarations. Ils ont affirmé que oui, l’euro est une devise solide… Et que non, il n’apparaît pas sous-évalué ni exagérément éloigné de sa véritable valeur économique par rapport au billet vert, vu le différentiel de croissance qui existe entre le Vieux Continent et les Etats-Unis
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Le ministre français du Budget, François Baroin, a estimé que l’objectif de conserver la note "AAA" de la France serait ardu. Matignon et Bercy peuvent-ils parier que Fitch fera preuve de plus de mansuétude envers la France (qui n’a pas annoncé grand-chose pour l’instant) qu’elle n’en a montré pour l’Espagne ? Cette dernière a été privée vendredi soir de son "triple A" malgré une politique budgétaire destinée à plaire au FMI et aux détenteurs de dette allemands et anglo-saxons
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Epargne
Les plus hautes murailles de dettes ne peuvent arrêter les vents du désert
par Philippe Béchade 31 mai 2010Les dégradations de notation de bons du trésor s’enchaînent inexorablement — la dernière en date remonte au vendredi 28 mai : l’agence Fitch a privé les emprunts souverains espagnols de leur triple A, provoquant une brusque rechute de l’euro sous les 1,23 $ peu avant la clôture des marchés américains
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Voilà que les derniers chiffres montrent que la "reprise" ne se développe pas comme elle était censée le faire. Des milliers de milliards de dollars ont été dépensés en relances en tout genre, et on trouve encore 11 millions de chômeurs et 40 millions de personnes dépendant des coupons alimentaires aux Etats-Unis. Selon un économiste du FMI, les prix de l’immobilier américain vont baisser. Les stocks de maisons invendues restent extrêmement élevés. Les taux de saisies sont à des niveaux record
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D’une façon ou d’une autre, l’offre mondiale en devises augmente toujours. N’est-ce pas étrange ? N’est-ce pas plus une escroquerie qu’un système ? N’est-ce pas là le jeu de la "patate chaude", que tout le monde se refile ? Ne détenez pas de peso mexicain (en 1994) quand on sonnera la fin du jeu… ni de baht thaï (1997)… ou de peso argentin (2002)… ou de couronne islandaise (2008)… ou d’euro (2010)… ou n’importe-quelle-devise-sur-le-point-de-sombrer
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Epargne
Mondial des débiteurs : la Chine siffle un penalty contre l'euro
par Philippe Béchade 27 mai 2010Wall Street (-0,7% au final) a littéralement dévissé de plus de 1,3% en l’espace de seulement cinq minutes mercredi soir. La cause de cette chute abrupte ? Les opérateurs ont découvert sur le site du Financial Times un article qui relatait les interrogations de la Chine concernant le niveau de ses réserves en obligations souveraines libellées en euro
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L’euro prend une raclée. Les investisseurs s’inquiètent de sa survie face aux problèmes de dette de l’Europe.Mais l’euro n’est pas seul. Le pire déficit, du côté est de l’Atlantique, n’est pas en Grèce, mais au Royaume-Uni. Et l’endettement des ménages le plus grave n’est pas en Espagne ; il est lui aussi en Angleterre. La livre sterling chute ; ce n’est pas étonnant. Cette semaine, les spéculateurs parient contre la Grèce en nombres record
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Epargne
Oncle Sam vous offre 3,15% sur des T-Bonds 2020… à vot’bon coeur !
par Philippe Béchade 26 mai 2010Aucune bonne nouvelle n’a semblé avoir de prise sur la tendance — notamment la forte hausse des commandes industrielle en Europe (+5,2% en mars dernier… ce qui apparaît déjà lointain). Pas de quoi faire oublier le florilège de mesures d’austérité qui sont annoncées dans le sud de l’Europe et qui font craindre un second épisode de récession à l’égal de 2008 sur le Vieux Continent
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Epargne
Chine : anticipez ses intérêts et vous deviendrez un homme riche !
par Isabelle Mouilleseaux 26 mai 2010La crise sur la dette souveraine menace la Zone euro. La BCE s’invite au club des adeptes du quantitative easing, ouvre les robinets de la création monétaire à tout-va, et achète du papier "toxique". La confiance dans la capacité des Etats de la zone à faire face à leurs engagements s’effrite jour après jour ; l’insolvabilité menace. Toute hausse des taux sera fatale
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Epargne
EUR/USD : Dévaluation compétitive et patriotisme économique
par Jérôme Revillier 20 mai 2010Après que Paul Volcker a annoncé la "désintégration" de l’euro, le président Obama se dit donc préoccupé par la situation en Europe et a passé un coup de fil à Angela Merkel et José Luis Rodríguez Zapatero. Il s’inquiète pour nous ? Non… Barack se soucie avant tout de sa propre situation et de la forte "appréciation" de son billet vert que les autorités américaines s’acharnent depuis des mois à imprimer en quantité pharaonique et à déprécier
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Epargne
Y’a-t-il plus redoutable qu’une meute de hedge funds armés de tronçonneuses à euro ?
par Philippe Béchade 20 mai 2010Ce fut décidément une très bonne nuit (de mardi à mercredi) pour les vilains spéculateurs qui s’acharnent depuis le début du mois de décembre contre la monnaie unique. Ils ont fait décaler les cours de -2% en quelques heures : de quoi se faire une véritable petite fortune et rentrer chez soi en rigolant d’avoir fait inscrire un nouveau plancher vieux de quatre ans à 1,215 $ au nez… (et non, rien d’autre en fait) d’Angela Merkel
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Pour tenter de juguler un processus qui s’apparentait à une nouvelle crise de liquidités, la BCE a entamé son programme de rachat de créances douteuses. Elle s’est bien gardée de dévoiler leur provenance mais chacun présume qu’elles portent majoritairement la signature du Trésor grec — les autres pouvant être originaires du Portugal, d’Irlande… où les maturités 10 ans affichent 4,8% de rendement
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La Banque centrale européenne — tout comme British Petroleum — ne semble pas savoir comment contenir les dégâts, et encore moins les nettoyer pour de bon. Tout comme le pétrole brut jaillit du puits sous-marin de BP, la crise de la dette souveraine en Europe continue à se répandre, hors de tout contrôle, et menace d’atteindre les côtes italiennes, espagnoles et portugaises
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Chute abyssale de l’euro de 10% en moins d’un mois, risque de récession de part et d’autre de l’Atlantique dès le second semestre 2010… voilà quelques éléments d’explication pour justifier le plongeon de Shanghai (-5,07%) lundi matin. La Bourse chinoise n’attend plus que le prochain tour de vis de la Banque centrale destiné à contenir les pressions inflationnistes pour rééditer un parcours comparable à celui de l’année 2008