Eliot Spitzer s’est construit une célébrité en pourchassant cinq ans auparavant les auteurs d’études financières complaisantes ou carrément bidons du temps de la bulle des dot.com et de la toute puissance d’Enron, et autres Worldcom. Il accuse maintenant la SEC et les autorités de régulation d’avoir délibérément laissé les banques d’affaires orchestrer le gonflement de la bulle des dérivés de crédit en refusant de mettre en place des outils de contrôle
Etats Unis
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Aujourd’hui, nous tournons notre regard vers les anciennes "républiques bananières", en partie pour y trouver des opportunités… et en partie pour nous instruire. Du côté des opportunités, nous trouvons des sociétés ayant peu de dettes et un potentiel immense. Ce n’est pas exactement un marché vierge — mais plutôt un marché qui aurait passé les cinq dernières années dans un centre de détention pour femmes ; il a juste besoin d’une nouvelle robe et d’un petit verre
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Lorsque nous vous avons laissé hier, nous vous avons promis une théorie. Comment était-il possible, nous demandions-nous, que les meneurs du capitalisme soient les laissés-pour-compte de la plus vaste création de richesse que la planète ait jamais connu ? En plus, voilà que ces gens se retrouvent confrontés à une crise… voire une récession… sans épargne et sans marge d’erreur. Leur gouvernement n’est guère plus en forme et ne peut pas les aider
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Les journaux américains parlent des "premières pertes d’emploi en quatre ans" et de la venue d’un ralentissement économique… ou d’une récession. Les sondages effectués auprès d’économistes mettent les probabilités de récession à 40% ou 50% — pour ce que ça vaut. Mais les choses les plus importantes sont toujours celles dont on ne parle pas. On n’en parle pas parce qu’elles sont trop difficiles à comprendre ou trop laides pour être regardées en face
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Les places boursières se refont une petite santé ! Les mauvaise langues prétendent que c’est sur le dos de la Société Générale qui a "bradé le papier" pendant trois jours (du 21 au 23 janvier)… Les augures semblent en tout cas favorables en cette dernière journée de réunion de la Fed, qui se tient à 48 heures de la publication des chiffres de l’emploi aux USA du mois de janvier
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Le président américain est à côté de la plaque. Tout comme les aspirants à la Maison-Blanche, il veut maintenir le boom bidon de la pire des manières possibles : en fournissant plus de "stimulants" aux consommateurs… c’est-à-dire en les aidant à dépenser encore plus d’argent qu’ils n’ont pas pour des choses dont ils n’ont pas vraiment besoin. Ce dont cette économie perverse a besoin, ce n’est pas d’une piqûre dans le bras — c’est d’une balle dans la tête
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Ce n’est pas moi qui ai décidé de déménager en Europe… ou d’acheter une maison en France… ou un ranch en Argentine… Ce n’est pas moi la plus extravagante, dans cette famille. Nous vivions très simplement dans notre ferme, dans le Maryland, et tu as décidé de passer à la mondialisation".
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Pour commencer, nous dirions que l’économie semble se diriger tout droit vers la terrible synthèse de l’inflation et de la déflation, connue sous le nom de "stagflation". Les prix des matières premières grimpent. L’or grimpe. Le pétrole a déjà grimpé. Encore et toujours plus haut… et pourtant, c’est à peine si l’économie arrive à sortir du lit le matin. Les consommateurs vont se trouver à court d’argent à dépenser. Et les actifs financiers — le genre d’actifs que les gens aiment à voir grimper — baissent
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Puisque la période des vœux s’étend jusqu’à la véritable reprise de l’activité économique qui interviendra lundi prochain avec la fin des congés scolaires, nous profitons de cette occasion pour compléter la liste de nos espoirs et résolutions pour l’année 2008
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Le plomb est un bon matériau de plomberie, parce qu’il est solide et ne se perce pas. Malheureusement l’infime quantité de plomb qui passe dans l’eau est suffisante pour causer de graves problèmes de santé. Plus récemment, nous avons découvert que des parties des tuyaux ou de brasure se détachent et se répandent dans l’eau en petits morceaux. C’est très inquiétant car, dans certains cas, si vous êtes malchanceux, vous risquez de boire un verre d’eau qui pourrait contenir une quantité importante de plomb, une dose parfois aussi forte que si vous aviez ingéré un copeau de peinture au plomb
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Les autorités décident de combattre la déflation en augmentant les quantités de cash et de crédit disponibles, nous devons poser la question — d’où provient cet argent ? S’il est réel… il doit venir de quelque part. Il doit venir de l’argent qui était prévu pour les remboursements médicaux… ou payer des maisons… ou financer des plans retraite… ou n’importe laquelle parmi les millions d’utilisations possibles. Mais tout cet argent est déjà engagé. En fait, on en manque déjà
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La crise du subprime n’existe plus, la Maison-Blanche l’a abolie verbalement jeudi dernier. La source du problème étant gelée, le flux des catastrophes financières va donc cesser de s’écouler ; la bulle de dettes américaine est redevenue une menace aussi légère qu’une brise de printemps soufflant sur les parasols du Central Park Boat House.
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Depuis fin octobre, nous n’avons cessé de nous extasier sur le caractère presque miraculeux du niveau de valorisation des indices américains, revenus à 3% de leurs records annuels (Nasdaq) ou historiques (Dow Jones). Après le trou d’air des deux premiers tiers du mois de novembre, la situation semblait se normaliser. Par normaliser, nous entendons redevenir plus conforme aux perspectives induites par la crise du subprime, laquelle se chiffre déjà en centaines de milliards de pertes pour les intermédiaires financiers et les nombreuses entreprises ayant opté pour des placements monétaires dynamiques.
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Epargne
Votez Gourbangouly Berdymoukhamedov plutôt que Chavez !
par Philippe Béchade 5 décembre 2007Les compagnies pétrolières occidentales, le Kremlin de Vladimir Poutine, les plus hautes autorités chinoises ont clairement fait leur choix. Ils se détournent ostensiblement d’Hugo Chavez — malgré ses inclinations socialo-collectivistes et révolutionnaires — et plébiscitent Gourbangouly Berdymoukhamedov, qui s’était fait connaître comme ministre de la Santé de son pays. Le 14 février dernier, il a accédé à la présidence du Turkménistan.
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L’inertie haussière des quatre précédentes séances a permis aux indices américains d’afficher des gains symboliques une heure après la reprise des cotations, même si le scénario s’avère identique à celui observé en Europe en début de matinée. Wall Street pourrait bien terminer cette première séance du mois de décembre sur une consolidation de -0,5% à -0,7%, comme Paris. Le moment semble opportun pour mettre en œuvre les dernières opérations de couverture des portefeuilles.
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Epargne
Chiffres US, FED, dollar… c’est rien que d’la triche ?
par Philippe Béchade 30 novembre 2007Jeudi matin, mon fils de huit ans me demandait pourquoi j’étais resté vissé devant CNBC jusqu’à une heure tardive au lieu de regarder le résumé des matchs de Coupe d’Europe ou une belle émission du service public comme Des racines et des ailes. Je lui ai répondu que je venais d’assister à une envolée historique du Dow Jones — 600 points en 48 heures, du jamais vu depuis les 13 et 14 octobre 2002 — et que les 3% de hausse (en moyenne) du Nasdaq Composite et du S&P 500 avec plus de 95% de titres en hausse constituaient des performances dont je brûlais de connaître l’explication.
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Lorsque l’on ne peut plus compter que sur les mauvaises nouvelles pour espérer un rebond de Wall Street, c’est que le climat boursier est manifestement déréglé. Le rebond des indices américains (1,5% en moyenne à la mi-séance) a coïncidé avec la résurrection des espoirs de détente des taux de la Fed le 11 décembre prochain, consécutif à la publication de deux très mauvaises statistiques conjoncturelles mardi après-midi.
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Les résultats commerciaux du Black Friday — la fameuse orgie consumériste qui ponctue les célébrations de Thanksgiving aux Etats-Unis — étaient attendus par les marchés avec une fébrilité et une appréhension au moins aussi grande que le prochain plan de licenciement massif anticipé de façon imminente chez Citigroup. C’est tout dire !