Maintenant que le prix du gaz naturel a chuté de 40% au cours des sept derniers mois, presque personne ne se souvient de ce qui faisait craindre une pénurie d’énergie. M. le Marché est sur le point de remédier à cette amnésie collective. Les investisseurs vont à nouveau se souvenir des raisons pour lesquelles ils vendaient des actions en mars dernier, et ils vont aussi se souvenir de ce qui les poussait à investir autrefois dans le gaz naturel
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Pétrole : les prochaines grandes découvertes seront offshore ou ne seront point !
par Byron King 29 juin 2009Les zones d’exploitation offshore — particulièrement en eaux profondes — sont la clé de l’avenir du monde en matière d’énergie. Très loin et très profond : c’est là que les dernières grandes découvertes d’hydrocarbures se feront. C’est pourquoi dans ma lettre d’investissement, Outstanding Investments, j’ai créé une sorte de "fonds commun de placement" sur l’énergie offshore
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Les investisseurs ont récemment pris prétexte de la remontée des indices actions pour se repositionner. Résultat : après avoir abandonné près de 75% par rapport à ses tops de juillet 2008, le cours du gaz naturel a repris 22% en une semaine. Et ce n’est pas sans doute pas fini
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Le taux de déclin, c’est la vitesse à laquelle la production d’un puits de pétrole baisse après avoir atteint son maximum de production (pic de production). Le taux de déclin moyen "officiel" est de l’ordre de 4% par an, mais cela semble s’avérer un peu trop optimiste. Pour résumer la situation, les techniques utilisées pour produire plus et plus vite ont eu pour conséquence une baisse beaucoup plus rapide que prévue
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Selon BP, la consommation de pétrole dans le monde en 2007 était de 85,2 millions de barils par jour et la production annuelle de 81,5 millions de barils par jour — ce qui donne une consommation mondiale annuelle de 31,1 milliards de barils par an. Pour vous donner un ordre de grandeur, cela correspond à une fois et demie les réserves de pétrole d’Exxon
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Le marché de l'uranium est en pleine effervescence (2)
par Isabelle Mouilleseaux 22 avril 2009La Chine a clairement annoncé vouloir se constituer des "stocks stratégiques d’uranium" et vouloir prendre des participations dans des minières stratégiques. Les autorités chinoises pousseraient actuellement leurs entreprises nationales à acheter la matière radioactive, et à prendre des participations dans des minières d’uranium pour sécuriser les approvisionnements futurs
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Epargne
Le marché de l'uranium est en pleine effervescence (1)
par Isabelle Mouilleseaux 21 avril 2009Alors que les matières premières se redressent depuis janvier, le cours de l’uranium est à contre-courant, passant de 55 $ en décembre à 40 $ la livre aujourd’hui. Pourquoi ce reflux ? A cause de rumeurs persistantes depuis quelques semaines, aujourd’hui confirmées : feu Lehman Brothers (LB) détiendrait suffisamment d’uranium pour fabriquer une bombe nucléaire
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En Chine, la demande en énergie augmente encore. Et elle a augmenté ses dépenses sur les réseaux d’énergie de 18% l’année dernière. Qui a l’opportunité de participer à cet énorme projet ? ABB Ltd. aura une chance de l’emporter. ABB est un constructeur de réseaux électriques et d’infrastructures et 12% de l’activité de la société provient de la Chine
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-23% au Japon, -6% en Chine, -5% aux Etats-Unis. A votre avis, je parle de quoi ?
par Isabelle Mouilleseaux 15 avril 2009Les chiffres de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) sont tombés lundi. Ils sont sans appel. Mais surtout, ils sont bien plus mauvais qu’attendus : la demande mondiale de pétrole a reculé de 4% au premier trimestre. Un décrochage d’une brutalité impressionnante. Il faut remonter à 1980 pour trouver un mouvement d’une telle ampleur
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Le nucléaire, une solution de long terme pour le secteur énergétique (3)
par Jean-Claude Perivier 7 avril 2009Les Chinois travaillent sur leurs propres projets, les Sud-Africains aussi. Et, ce n’est évidemment pas surprenant, les Russes reviennent dans la course internationale après être restés longtemps sur leur territoire avec une industrie très morcelée. Restructurée vigoureusement il y a cinq ans, la nouvelle Rosatom s’est vue assigner de grandes ambitions
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Le nucléaire, une solution de long terme pour le secteur énergétique (2)
par Jean-Claude Perivier 6 avril 2009Il y a quelques années, le recours à l’énergie nucléaire ne faisait pas recette. Hormis la France qui en a fait son cheval de bataille depuis le général de Gaulle, le nucléaire souffre d’une mauvaise image dans le monde […] Mais aujourd’hui, il y a presque tous les mois un nouvel État qui lance un programme nucléaire civil. Et on voit même le retour des pays qui avaient écarté le nucléaire pour diverses raisons
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Le nucléaire, une solution de long terme pour le secteur énergétique (1)
par Jean-Claude Perivier 3 avril 2009Quelle que soit l’origine de l’énergie, notre appétit pour la puissance électrique semble insatiable. La consommation mondiale d’électricité doit doubler d’ici 2030 […] Même si la préférence d’Obama va vers des énergies "vertes", sa marge de manoeuvre est restreinte, les énergies traditionnelles basées sur le charbon, le pétrole, et le nucléaire resteront la colonne vertébrale du secteur énergétique pendant de nombreuses années
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Hausse du prix du pétrole : je suis encore plus confiant qu'en 2003 et 2007
par Thomas Chaize 25 mars 2009Nous sommes en 2009, après avoir atteint 145 $, le baril de pétrole s’est effondré à 30 $. Ceux qui ne croyaient pas à la hausse du pétrole en 2003 et en 2007 n’y croient toujours pas. Pendant que l’Europe et les Etats-Unis perfusent leurs banques avec des milliards de dollars, la Chine siphonne le peu de pétrole encore disponible avec ses dollars. Aujourd’hui, je suis encore plus confiant qu’en 2003 et 2007 pour le prix du pétrole et le secteur de l’énergie
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Le marché est un peu fou. Certaines valorisations n’ont aucun sens. L’estimation faite par le marché de la société Contango Oil & Gas en est la preuve. Comment puis-je vous recommander un producteur de gaz naturel dans un moment comme celui-ci, vous demandez-vous ? Après tout, regardez ce qui est arrivé au gaz naturel — il est tombé comme quelqu’un qui aurait sauté à l’élastique
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Divers facteurs encouragent vos correspondants à vous offrir une prédiction (ou ce que nous aimons appeler "une supposition au pifomètre") : le brut à 100 $ avant le brut à 20 $. L’effondrement spectaculaire du pétrole de 147 $ le baril à 35 $ en dit long sur ce qui se passe en ce moment dans l’économie mondiale. Mais la diminution actuelle du prix du pétrole ne dit rien sur ce qui va se passer ensuite
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Ressources en pétrole : faire de la Californie un nouveau Golfe
par ingridlabuzan 17 février 2009Avant la crise, la Californie était l’état le plus peuplé et le plus riche des Etats-Unis. Maintenant qu’il est presque en faillite, certains regardent avec avidité ses réserves de pétrole. Les compagnies pétrolières lorgnent sur les réserves sous-marines enfouies à proximité des côtes. La région est en effet riche en pétrole
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Effondrement du brut : une réaction typique d'un grand marché haussier
par Thomas Chaize 9 février 2009Le pétrole est passé de 20 $ à 100 $ le baril, en moyenne annuelle, de 1998 à 2008. Puis, en l’espace de quelques mois, le pétrole a chuté de 147 $ à moins de 40 $. Ainsi, nous avons assisté à la baisse la plus violente du prix du pétrole depuis 150 ans. Une longue hausse de 10 ans et une baisse brutale de quelques mois, ce schéma de lente hausse et de correction brutale est typique d’un marché haussier. A l’issue de cet épisode de baisse brutale, le pétrole va reprendre sa tendance haussière
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La tentative de remise en forme de l’économie américaine entreprise par le gouvernement fédéral va fournir de nombreuses opportunités de faire des profits. Prenez, par exemple, l’avancée inévitable vers la taxation des émissions de carbone. Donner un prix au dioxyde de carbone va forcément augmenter la facture de services publics. Résultat, les consommateurs d’énergie vont essayer d’éviter cette taxation en utilisant des sources d’énergie plus propres