L’Allemagne s’est copieusement enrichie en vendant aux manufacturiers chinois les machines avec lesquelles ils ruinent l’industrie européenne et nord-américaine. Des pans entiers du tissu artisanal des pays du sud de l’Europe sont partis en lambeaux. Des centaines de milliers d’emplois ont émigré vers la Chine et ne reviendront pas. Tout ce savoir-faire qui n’a plus de débouchés n’est remplacé par rien, si ce n’est par des reproches de mauvaise gestion de la part de l’Allemagne
emploi
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Alors que le reste des Etats-Unis a subi un recul ces 10 dernières années… la zone urbaine de Washington a connu un boom plus intense que jamais. Les prix de l’immobilier ont baissé… mais moins que dans d’autres régions. Guerres… renflouages… plans de relance — rien de plus populaire dans la région. Les salaires des fonctionnaires fédéraux continuent de grimper… et une portion plus élevée du revenu national américain part à Washington
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La situation n’a pas changé ces dernières semaines. Alors que l’euro tentait de briser cette barrière des 1,44 qui promettait tant, cela ne fut finalement qu’un faux signal de plus. Il faut dire qu’ils se sont multipliés ces dernières semaines, tant le range dans lequel évolue la paire principale perdure. Aujourd’hui, je vous propose donc une rentrée en douceur avec une analyse de la situation de l’euro/dollar
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Il est évident que l’argent coule à flot depuis quelques mois. Les banques centrales et les gouvernements inondent les marchés de liquidités. Des centaines de milliards de dollars sont passés des mains des contribuables américains aux mains des banques en difficulté… et les marchés apprécient. Bien que bizarrement le crédit interbancaire ne soit toujours pas reparti. Les entreprises, les banques ont toujours autant de mal à se financer
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Epargne
Quizz 2009 : 51, 220, 250, trois millions de millions… mais de quoi au juste ?
par Philippe Béchade 29 janvier 2009BNP Paribas a puisé dans la corne d’abondance de Bercy en pure perte puisque Standard & Poors vient d’activer le détonateur de l’arme atomique, celle qui transforme le triple A en triple B d’une simple pression de l’index sur une touche d’ordinateur. Comme vous le constatez, la montagne de dette qui sert de fil rouge dans nos différentes Chroniques depuis le début de la semaine n’a pas besoin d’être traitée à la dynamite pour que des pans entiers s’effondrent
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Les journaux américains parlent des "premières pertes d’emploi en quatre ans" et de la venue d’un ralentissement économique… ou d’une récession. Les sondages effectués auprès d’économistes mettent les probabilités de récession à 40% ou 50% — pour ce que ça vaut. Mais les choses les plus importantes sont toujours celles dont on ne parle pas. On n’en parle pas parce qu’elles sont trop difficiles à comprendre ou trop laides pour être regardées en face
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Décidément, les marchés ont le cuir épais. Tels un rhinocéros qui continuerait de charger avec cinq fléchettes tranquillisantes dans le corps, ils ne se laissent pas abattre par les multiples revers qu’ils rencontrent depuis cet été ; effondrement de l’immobilier, crise du subprime, ralentissement économique, flambée du pétrole… non, rien ne les arrête.