Dubaï, bientôt au centre de la découverte du cours de l’or grâce aux BRICS+ ?
Dubaï ne cesse de renforcer sa position sur le marché mondial de l’or physique, notamment grâce aux BRICS+.
Dubaï ne cesse de renforcer sa position sur le marché mondial de l’or physique, notamment grâce aux BRICS+.
En quatre ans, l’Emirat a accompli des avancées spectaculaires…
Suite de notre tour d’horizon 2020 des meilleures destinations pour stocker ses métaux précieux. Après la Nouvelle-Zélande, R.P. Stöferle et M. J. Valek, nos deux guides touristiques de chez Incrementum AG, nous font visiter l’Australie et Dubaï.
Ce qui pourrait indisposer Wall Street, c’est le durcissement de ton de Barack Obama au sujet des relations commerciales avec la Chine… Cette dernière prend prétexte de la visite du dalaï-lama pour rappeler à son "partenaire" américain qu’il est malvenu de provoquer la plus grande dictature communiste de la planète avec des ventes d’armes à Taïwan… une bien étrange façon — selon Pékin — de se montrer digne de l’attribution du prix Nobel de la Paix trois mois auparavant
Il est instructif de se replonger dans des commentaires rédigés à chaud il y a un an jour pour jour (le 9 décembre 2008, alors que les Bourses occidentales venaient de reprendre 10% en 48 heures sur l’instauration d’une politique monétaire "non conventionnelle"). Qu’il s’agisse de l’Espagne, de la Grèce ou de la Chine, les situations n’ont pas vraiment changé
Le coût des CDS (assurance contre une restructuration ou un défaut de la dette de Dubaï) a effectué un nouveau bond de 50 points de base, à 592 points. Le CDS "DP World", la filiale de Dubai World, a grimpé quant à lui de 45 points à 636 : nous supposons que les vendeurs de la prime d’assurance commencent à faire leurs comptes… et vous devinez où nous voulons en venir
Les Bourses de Dubaï et d’Abou Dhabi ont plongé mardi ; elles ont perdu respectivement à la clôture plus de 6% et de 3% de leur valeur, poursuivant leur chute pour la deuxième journée consécutive. L’indice DFM de la Bourse de Dubaï a plongé mardi de 6,15% (après -5,85% lundi) et l’ADX d’Abou Dhabi a chuté de -3,3%. Le géant immobilier de Dubaï, Emmar (notation abaissée par Moody’s), a dévissé de 9,85% après avoir perdu la veille 10%, le maximum autorisé pendant une séance de cotation
Il y a à peine dix jours, la plupart des investisseurs ignoraient qu’ils avaient cinq places boursières distinctes réparties le long du golfe Persique. Ils ne savaient pas davantage que les groupes immobiliers locaux représentaient l’essentiel des titres inscrits à la cote — devant les groupes pétroliers. Et pendant que les banques impliquées dans les constructions pharaoniques minorent leur participation, le pétrole entame sa rechute sous les 75 $ (74,1 $ au plus bas sur le NYMEX en début de séance). Il se retrouve à son plus faible niveau depuis deux mois. Si les recettes pétrolières continuent de chuter, cela ne facilitera pas la tâche de l’Emirat d’Abu Dhabi qui va devoir s’employer à éviter la banqueroute de son voisin
Le "business as usual" reprend ses droits. Aucun nuage à l’horizon ; quel intérêt y aurait-il à focaliser son attention sur les Bourses des Emirats ? La Bourse de Dubaï plongeait de 5,6% supplémentaires mardi, soit -12,5% en 48 heures. Le Doha Securities Market Index a chuté de plus de 650 points, perdant l’intégralité des gains enregistrés en 2009 et terminant sous la barre psychologique des 7 000 points
Notre drapeau d’Alerte au Krach est toujours hissé — mais en l’occurrence, il ne s’agissait pas d’un krach. Juste d’une mauvaise journée. Et nous avons récemment appris que d’autres Etats du Golfe se ralliaient à Dubaï, prêts à tendre une main secourable et prêter un dollar ou deux. Le pétrole a rebondi suite à cette nouvelle
Le golfe Persique, c’est une éponge à pétrole qu’il suffit de presser un peu plus vigoureusement afin de déverser les liquidités là où les richissimes familles régnantes le jugeront utile. Aucun risque de voir les groupes financiers locaux mettre la clé sous la porte… ni de laisser les banques occidentales passer pour 40 milliards de dollars de provisions pour cause de créances douteuses. Cela n’a pas empêché la Bourse d’Abu Dhabi de chuter de 8,3% à la reprise des cotations et les titres Dubai World s’effondrer de 15%… mais c’est moins que les -25% anticipés
C’est probablement une bonne chose que les marchés américains aient été fermés pour cause de Thanksgiving en fin de semaine dernière. Sur les places européennes, l’affaire Dubaï a provoqué la plus grande chute des sept mois. Les banques européennes ont prêté 40 milliards de dollars à Dubaï. Même l’or a perdu un peu de terrain
La crise de l’immobilier de Dubaï n’est plus un secret pour personne. Mais il est très prématuré d’envisager un défaut de paiement à la mode lettone ou islandaise. Abu Dhabi ne laissera certainement pas tomber son prestigieux voisin. L’agence Moody’s ne s’embarrasse pas de ce genre de considération : elle abaisse sa notation sur six entités émettrices d’obligations publiques de Dubaï. Elle est notamment passée de A3 à Baa2 sur DP World et sur Dubai Electricity & Water Authority (DEWA), et de A3 à Ba1 sur DIFC Investments (DIFCI)
Le monde vient de découvrir stupéfait que Dubaï serait au bord du défaut de paiement avec un encours de dette non sécurisé de 80 milliards de dollars. 75% de ce total a été émis par les sociétés Dubai World et Nakheel qui sont les véhicules d’investissement de la famille régnante — et en particulier du charismatique et visionnaire Cheikh Mohammed
La BCE devrait une nouvelle fois abaisser son principal taux directeur de 50 points, peut-être même de façon plus agressive, c’est-à-dire de 75 points de base. Elle en avait déjà discuté il y a trois semaines mais elle avait rejeté une telle initiative, ce qui avait provoqué une vive déception sur les marchés. Soulignons qu’en dix ans d’existence (eh oui, dix ans déjà !), la BCE n’a jamais été plus loin que 50 points
Actuellement, le taux d’inflation US — si l’on en croit les statistiques officielles — frôle les 5%. Acheter un bon à 10 ans plus bas d’un point de pourcentage n’est pas un investissement sûr — c’est de la spéculation, un pari sur la direction des taux à l’avenir. S’ils grimpent… la valeur des T-Bonds baissera
La douzaine de fonds souverains actuels représente quelque 2 500 milliards de dollars. C’est le double du poids des hedge funds. Le double ! Les hedge funds ont déjà profondément changé le mode de fonctionnement de la planète finance, bouleversant les règles et les habitudes. Les fonds souverains ont une puissance incommensurablement supérieure ; d’ici dix ans, ils pèseront entre 10 000 et 12 000 milliards de dollars.